Chapitre 54 - Les trois "revenants"

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Bonjour à tous.tes.x !
J'espère que vos fêtes se sont bien passé et c'est avec plaisir que je vous annonce que mon Block art commence enfin à s'estomper, purée que je suis ravie !

Crédit dessin : sayremin (sauf le sublime 2020 mdr je sais c'est incroyable)

Bref, bisous à vous et enjoy !

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- Je n'arrive pas à y croire. dit Aurelius alors que la calèche survolait désormais New York.

- Si j'ouvre la bouche un peu plus je vais vomir. répondit Abernathy d'un ton abrut alors qu'il appercevait le Macusa.

- Laisse toi aller ça fait du bien. dit Queenie en essuyant sa bouche à l'aide d'un mouchoir tout en refermant la fenêtre de la calèche.

- Comment je vais pouvoir regarder mon père dans les yeux ?.. murmura faiblement l'ex-employé du Macusa en ramenant ses jambes contre sa poitrine. Il ne sera même pas là de toute façon, j'ai du tellement le décevoir.

- J'ai toujours dit qu'il y avait du bon dans le fait d'être orphelin. dit Aurelius en lui tapotant le dos. Si tu voulais vomir c'est fichu Abernat. ajouta l'obscurial après avoir jetter un coup d'œil par la fenêtre, la calèche les transportant se posant avec dureté sur la plate-forme dédier du Macusa tandis que l'américain glapissait d'horreur.

La porte s'ouvra doucement et c'est après un regard qu'Aurelius s'avança doucement vers celle-ci sans pourtant oser en franchir son cap.

- Et bien mon chéri je ne te savais pas aussi timide. dit Percival d'un ton aussi doux que taquin après avoir passé la tête à travers la porte de la calèche. Tendant sa main à son amant qui la saisit doucement, l'auror lançant un signe de tête aux amis de l'obscurial avant de tirer doucement son petit ami hors de la calèche.

Le cœur battant, Abernathy lança un regard apeuré à la legilimen avant d'emboité le pas de d'Aurelius, le cœur au bord des lèvres. Parmi toutes situations qu'il avait pu vivre - ou plus précisément subir au côtés de Gellert - l'ex-employé du Macusa ne se souvenait pas d'avoir été dans un tel état de stress, au point où il n'avait pu sombré dans le sommeil que lorsque que son corps n'en avait plus pu. Si ces calculs étaient bons, il n'avait dormir que 7 maigres heures sur les trois derniers jours.

Regardant autour de lui, c'est sans surprise qu'il aperçu Piquery qui lui lança un regard bien moins froid que ceux à quoi il s'était s'attendu mais c'est bien quand il entendais sa voix que l'américain cru réellement défaillir.

- Je vous ordonne de me laisser passer ! tonna de nouveau son père avec force, faisant baisser les yeux à son fils, les gardes retenaient certainement son géniteur de lui tordre le cou, mais en cet instant précis, Marshall avait presque envie de le laisser faire.

Il avait du tant le décevoir, le grand Neil Abernathy, puissant auror et père célibataire qui avait toujours fait passer son unique fils avant tout. Malgré les rumeurs qu'il avait parfois entendu, l'ex-employé du Macusa aimait profondément son père et savait parfaitement qu'elle étaient toutes fausses. Neil, qui malgré la douleur provoqué par le décès de sa femme c'était occupé de lui avec autant d'attention dont il avait été capable tout en l'aidant à surmonter le mieux possible les traumatismes laissé par la mort de sa mère.

Il en était sûrement indigne, de ce père aimant, pour l'avoir trahit de la sorte, Gellert, Quennie et Aurelius en avait sûrement tous les trois rêvés d'une telle relation et l'américain se sentait désormais stupide d'avoir ruiné la leur sur un coup de tête.

Son rire si Dumbledore - Grindeldore Où les histoires vivent. Découvrez maintenant