Chapitre 25

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Je n'oublierais jamais le regard d'Iris et ce qu'il traduisait.
Je savais qu'elle pouvait encore pousser plus loin, qu'elle pouvait m'enfoncer encore plus et qu'elle n'avait pas finis.

Pendant tout l'après midi Martin ne m'a pas adressé un seul regard, et Clotilde et Laurie m'ont complètement ignorées... Tous ces efforts pour rien.
Je suis complètement déprimée, je repasse en boucle dans ma tête ce que m'a dit Ethan, qu'est ce que ça signifiait ? Si je n'étais d'aucune importance pour lui, alors pourquoi à-t-il perdu son temps avec moi pendant tout le début de l'année ?

J'ouvre la porte de ma maison et m'avachis sur le canapé, je ne veux plus penser à rien, une bonne série me fera du bien.
Ma mère n'est toujours pas rentré, je décide d'aller voir dans la cuisine et je trouve un mot sur le frigo : "Je vais passer la nuit chez Éric, il y a des pizzas si tu veux".
Évidemment je devais m'en douter.
Éric, Éric, Éric... Toujours Éric.
Elle passe de plus en plus de nuits chez lui et je sens qu'on va finir par emménager chez eux. Je ne sais pas si je suis contente ou inquiète car je vais être obligé de me retrouver avec Élisa...

Elle a repris son air supérieur comme à notre rencontre, elle me regarde de haut et ne m'adresse même plus la parole. Je ne m'y suis toujours pas habitué, chaque week-end lorsque je passe chez elle j'espère la retrouver avec un sourire et qu'elle vienne me prendre dans ses bras comme elle avait l'habitude de le faire.
Elle me manque terriblement, ça ne fait que deux mois que je la connais pourtant elle compte vraiment beaucoup pour moi...

J'ai finalement finis ma soirée devant Netflix sans même ouvrir mon sac de cours alors que j'ai pas mal de devoir pour demain.. Mais pour l'instant ce n'est pas ma priorité, j'ai plutôt une bonne moyenne et ce n'est pas quelque devoirs manqués qui vont me tuer.
Il est 23h, j'ai la flemme d'aller chercher les pizzas, et puis j'ai remarqué que depuis que je saute le repas à midi j'ai perdu un peu de poids alors pourquoi ne pas en sauter d'autres ?
Quand ma mère n'est pas là, je peux très bien ne rien manger personne ne le verra. C'est pourquoi je décide de partir me coucher sans manger.

Je me suis finalement endormie beaucoup plus tard... Et je suis crevée, je sens que je m'endors en plein cours d'anglais, et comme je n'ai pas mangé ce matin, ça n'améliore pas mon cas...

Pour la première fois j'ai piqué le maquillage de ma mère pour le mettre. Habituellement je vais à l'école au naturel mais là, lorsque je me suis vue dans le miroir je me suis pratiquement fait peur. Alors j'ai mis de l'anticerne et du mascara pour cacher mes airs de fatigue.

Aller, plus que 10 min et on fait sport, badminton, j'adore ce sport ! Maintenant que ma cheville va mieux.
Je peux me défouler en faisant mes propre choix et sans être stressé par une quelconque équipe.
Et je suis plutôt forte à ça, j'ai toujours des bonnes notes.
Mais j'avais oublié un détail... Je vais encore devoir me changer devant Iris qui à chaque fois, ne manque pas de me montrer à quel point mon corps et mes affaires de sport ne sont absolument pas à son goût.
Elle qui évidemment a on corps de rêve et qui a que des vêtements de marques.
Je suis sûr que son pyjama est aussi stylé.

Pendant l'échauffement la prof de sport nous explique qu'on va faire des match et qu'elle a tout écrit sur une feuille.
Je laisse tout le monde se précipiter devant moi et prend le plus de temps possible pour y aller afin d'éviter de me faire bousculer.
Lorsque je vois mon prénom à côté de celui de Iris, je ne suis pas étonnée. Il m'arrive que des merdes en ce moment, il ne pouvait rien m'arriver de pire...
En plus lors des entraînements j'ai bien pu remarquer qu'elle est plus forte que moi et elle n'a pas l'air de plaisanter. Encore une fois, son regard traduit tout : elle veut me battre, elle veut montrer sa puissance.
Je sais qu'il ne faut pas rentrer dans son jeu mais c'est plus fort que moi, je vais me donner à fond pour ne pas perdre !

Chacun s'installe au terrain demandé puis elle siffle, ça commence.
Elle est forte j'ai parfois du mal à intercepter le volant et elle me fait courir de tous les côtés, je déteste ça.
Il faut que je me reprenne en main si je veux y arriver, mais là, ma tête commence à tourner. J'ai déjà vécu cette sensation, plein de fois, elle va passer.
Je met toute ma force dans mes lancés et petit à petit mes points remontent et arrivent à égalité, avec les siens, je peux y arriver.
Mais une sensation désagréable envahie mon corps et sans que je sache pourquoi mes jambes lâchent et je m'effondre par terre.

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Ce chapitre est court mais ne vous inquiétez pas, dans le prochain chapitre vous verrez à qui Louna pourra de nouveau faire confiance.
Bisou bisou 😘 et merci de lire mon livre

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La vie compliquée de LounaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant