Je cherche, cherche, cherche, encore et encore le billet dans toutes les pièces de notre appartement, ne le trouvant toujours pas. Même Clifford est venu m'aider, reniflant tous les coins pour m'indiquer où je n'ai pas cherché.
Quand à Louis, il est derrière moi, me regardant retourner l'appartement à la recherche de son bout de papier.
Je me dirige pour la millième fois dans la chambre, alors qu'il m'attrape brusquement le bras. Je l'interroge du regard, le regardant lever les yeux au ciel.
- Au salon, il m'indique.
Je râle, mais suis ses instructions et me dirige dans la plus grande pièce.
C'est finalement en regardant sous mes clés que je découvre le billet plié en deux. Je l'ouvre, lisant l'écriture presque incompréhensible de Louis, avant de me retourner en secouant la tête.
- Et bien on avait justement besoin d'aller faire les courses, je ris.
- En pyjama et claquettes.
Je lève les yeux au ciel, avant d'aller m'installer sur le canapé, attendant que Louis amène les céréales. Clifford vient sur mes genoux, léchant mes joues. Je râle, mais ris lorsque Louis essaie de le dégager de moi pour s'asseoir.
Il se cale contre moi, commençant à déguster ses céréales. Puis il pose son bol vide sur la petite table devant nous, commençant à jouer avec mes boucles. Ses doigts se mettent ensuite à courir sur mes bras, sur ma nuque et sur mon torse, alors que je continue de manger.
Nous nous câlinons longuement sur le canapé, regardant distraitement la télévision. Puis je vais laver les bols, les rangeant avant de prendre un cahier et me réinstaller près de Louis.
- On a besoin de quoi ?
Je pose ma tête sur son épaule, alors qu'il trace des ronds sur mon genou.
Nous commençons à faire une liste de courses. Enfin, j'écris les éléments importants, le laissant compléter avec ses idées pourries et inutiles.
- Des œufs, je t'en supplie, pour faire des pancakes... Les céréales le matin c'est cool un moment, mais les pancakes c'est mieux.
Je rajoute ça à la liste, étant complètement du même avis que lui. Nous restons encore un moment sur le canapé discutant de tout, avant que Louis n'ébouriffe mes cheveux.
- On y va ? Il rit en me voyant secouer violemment la tête. -Allé Hazz, plus vite tu l'auras fait, plus vite tu pourras profiter de ta journée.
- Profiter en faisant rien, trop bien, je grogne, le laissant me tirer jusqu'à la chambre.
Impuissant, je le regarde sortir de l'armoire mon affreux bas de pyjama écossais vert. Je grimace en le voyant me le tendre, avant de me donner un t-shirt blanc.
- Enfile tout ça et sors en claquettes.
Je ferme bien ma bouche, retirant mon short pour le remplacer par ce bas horrible en plus d'être trop grand, avant d'enfiler le t-shirt blanc. Louis me tire ensuite à l'entrée, me tendant un sweat qui ne ressemble à rien et ses claquettes presque trop petites.
Je rajoute un bonnet pour dresser mes boucles, avant de le suivre dehors, liste de courses en mains.
Louis m'observe de haut en bas, en croisant les bras.
- Franchement, tu m'énerves à être beau comme un Dieu même habillé comme ça.
Je fronce le nez, en secouant la tête, baissant d'un regard dépité, mes yeux sur les claquettes à mes pieds. Nous nous remettons en marche, mains dans la mains, alors que je prie pour ne croiser personne que je ne connaisse.
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2 confinés et 1 chien
FanfictionSe laver les mains, ne pas se toucher le visage, éviter les contacts, éternuer dans sa manche, tousser dans son coude, ne pas sortir... À force de nous donner des règles...le gouvernement ne pourrait-il pas nous donner des idées pour se distraire en...