Action 48. - Young you

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   - Il est où Clifford ? Je demande en débarquant dans la cuisine où Louis mange un bol de céréales.

   - Bonjour.

   - Bonjour, je soupire en embrassant sa tempe. Il est où Clifford.

   - Moi aussi je vais mieux, merci de demander. Oui, oui, j'ai bien dormi. J'ai fait de beaux rêves.

Je souffle, lui frappant l'épaule, le faisant se taire.

   - Il est où notre chien.

Il me regarde un moment interdit, avant d'écarquiller les yeux, se mettant à tourner la tête dans tous les sens.

Peu à peu, je sens ma panique monter, commençant à regarder dans tous les coins. Mon regard parcoure la pièce comme celui d'un prédateur ferait.

   - Lou, sérieusement, t'as fait quoi ?

Ne disant toujours rien, mon très cher compagnon s'approche de moi, me prenant par la taille pour chercher mes lèvres.

   - Même pas en rêves ! Je m'écrie en m'éloignant brusquement de lui. Il est où Clifford !

Manque de peau, il rattrape mes poignets, me laissant m'agiter sous son regard blasé.

   - Il est dehors, il finit par soupirer, me faisant encore plus bouger.

   - Tout seul, mais tu es fou ! Il va-...

   - Il ne va rien du tout ! Il n'est pas tout seul, je ne suis pas fou !

   - Il est avec q-...

   - Laisse-moi finir si tu veux savoir ! Il rit en relâchant mes poignets. Cliff est avec la voisine, tu sais ta pote qui étudie aussi l'art, elle l'a sorti ces trois derniers jours, le matin, quand tu dormais encore... Je lui ai demandé, sinon Cliff allait devenir fou. (nda : whoop whoop)

Un soulagement énorme tombe sur mes épaules. Je me laisse tomber contre le torse de Louis, le thermomètre à la main. Mais à dire vrai, à ce moment, je n'y pense plus trop.

   - Maintenant tu peux m'embrasser, je bougonne en relevant mon visage.

Son sourire ne tarde pas à venir s'unir à ma moue boudeuse.

Nous nous embrassons simplement, de longues minutes. Puis on sonne à la porte.

Louis n'étant plus vraiment présentable, je suis obligé de m'y rendre, légèrement à bout de souffle et les cheveux ébouriffer, mais qui fera attention à ça ?

   - Salut, je dis en ouvrant la porte, tombant sur cette jeune fille qui nous rend ce service.

Il me suffit de baisser mes yeux vers notre chien, pour comprendre que prendre Clifford ne doit pas être un grand changement, au vue des deux petit chiens qu'elle promène déjà.

Lorsqu'elle me donne la laisse de Clifford, je ne prends pas la peine de la prendre, la laissant tomber au sol.

Enfin libre, Clifford me fait la fête, léchant mon visage, s'occupant même de remettre quelques boucles en place.

   - Il a été adorable, elle louange. Surexcité, mais adorable. Il joue beaucoup avec les miens.

Je hoche la tête, la remerciant mille fois. Je m'apprête à fermer la porte lorsque Louis débarque, seulement décoiffé.

C'est ainsi que nous restons près d'une demi-heure à parler sur le pas de la porte. Après des remerciements encore multipliés, nous finissons par nous saluer, retournant chacun chez nous.

2 confinés et 1 chienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant