Le manque.
C'est étrange le manque... Pourtant ce n'est qu'un sentiment comme tant d'autres. Mais le manque peut être si douloureux.
Le manque, c'est regarder un simple objet et penser à quelqu'un si fort dans l'espoir de le faire apparaître par magie à nos côtés, tout en sachant que c'est impossible.
Le manque c'est se remémorer des souvenirs de cette personne juste parce qu'on voudrait l'avoir près de soi. Sourire à des photos, rire à des vidéos,...
Mais peut-on véritablement décrire le manque ?
Comme l'amour. Peut-on véritablement le décrire ?
Et n'est-ce pas magnifique que ces deux sentiments soient autant reliés, que l'un engendre l'autre, qu'ils soient tous les deux si inexplicables, si puissants.
Je ne sais pas. Personne ne saura jamais quelle relation entretiennent le manque et l'amour.
On dit souvent, plus que souvent que les relations à distances sont compliquées, à la limite de l'impossible. Mais si au contraire, le manque est si fort que l'amour le devient plus ?
Tant de questions auxquelles chaque être aura une réponse différente à donner.
Le manque est le sentiment d'une absence à ses côtés, alors que l'amour, celui d'une présence constante dans son cœur. Ces deux sentiments se relient si bien, sont si complémentaire. Comme le blanc et le noir d'une photo. L'un amenant la lumière, alors que l'autre la noirceur.
Mais le fait de manquer est autant révélateur que celui d'aimer.
Trois jours.
À peine 72 heures et je pense déjà à ça, fixant le plafond. Qu'est-ce qui ne va donc pas chez moi.
Mais surtout, à quoi vais-je penser dans 72 autres heures.
Séparé de Louis durant trois jours... Nous l'avons déjà fait, et nous y avons même survécu. Alors pourquoi diable, je me sens si dépressif ?
Si vous avez des idées... Je suis preneur.
En soupirant fortement, je sors du lit, où Liam dort toujours, allant, comme chacune de ces deux matinées, chercher mon déjeuner.
Affublé du même sweat que hier, je me rends sur le balcon, n'allant tout de même pas me priver du soleil à cause d'un idiot assis sur une balancelle, fumant tant sans relâche que l'on pourrait croire que sa cigarette ne s'éteint jamais.
Cette fois, je m'assieds en silence, sans même lui adressé un salut et une fois encore, je me mets à fixer ces bâtiments devant nous, pensant à tout sauf à eux.
Je mange lentement, écoutant la douce brise qui se lève, venant ébouriffer mes mèches qui, malgré tous mes efforts, restent toujours bleus.
Mais plus personne ne l'a relevé, pas même Louis.
Quand à ses cheveux, ils redeviennent lentement, mais sûrement du beau châtain qu'ils sont habituellement. Il faut croire que sa main est plus experte que la mienne ou que ma couleur plus tenace. Je le déteste toujours de m'avoir fait croire en ces trois jours et shampoing. Mais pas encore assez pour divorcer, comme je l'avais dit.
Pris d'un soudain sursaut, je me presse de déverrouiller mon portable, étant sûr qu'espérer que Louis m'ait envoyé une action, n'est pas vain.
En effet, je ne me trompe pas, mais les quelques mots que je lis sont de loin ceux que je m'imaginais.
Louis : Observe sous les assiettes xx.
Me souvenant de ses mots avant que nous nous quittions, je me lève précipitamment sous le regard interrogateur de ce cher Dylan, me précipitant sur notre pile d'assiettes.
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2 confinés et 1 chien
FanfictionSe laver les mains, ne pas se toucher le visage, éviter les contacts, éternuer dans sa manche, tousser dans son coude, ne pas sortir... À force de nous donner des règles...le gouvernement ne pourrait-il pas nous donner des idées pour se distraire en...