Action 24. - 2 ans

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La lumière du jour philtre entre mes paupières, alors qu'une douce brise vient caresser mon visage.

Ma main se met à bouger sur le lit, essayant de trouver mon amour qui doit encore être endormi. J'ouvre les yeux à moitié, juste assez pour remarquer la porte laissée entre-ouverte de la chambre. Supposant que Louis est aux toilettes, je referme mes yeux, bien décidé à encore dormir de longues minutes. De toute façon, ayant perdu mon action de hier, je suis obligé d'attendre qu'il s'endorme.

Mes paupières deviennent à nouveau lourdes, laissant les rayons du jour sombrer avec moi dans mon sommeil.

Ce sont pourtant de douces caresses sur mon corps et de tendre baisers sur ma peau qui me font ouvrir les yeux. Je sens immédiatement une chaleur dans mon dos, me réveillant entouré de l'odeur de Louis.

Couché sur le flanc, le dos collé au torse de mon Lou, je tourne doucement ma tête, faisant à son nez rencontrer ma joue.

   - Joyeux deux ans, il chuchote contre ma mâchoire.

Je souris, happant ses lèvres plutôt que de lui répondre.

Nous nous embrassons amoureusement de longues minutes, avant qu'il ne se sépare de mes lèvres, récoltant un grognement.

Mais je me tais bien vite lorsque je découvre le plateau qu'il m'a amené, posé sur le lit.

Ma bouche s'entre-ouvre et mes yeux s'illuminent alors que je regarde d'un air émerveillé les deux pains au chocolat et les petites tranches de cheesecake, déposés sur deux assiettes dont l'une est décorée d'une rose rouge.

   - Je me suis levé tôt ce matin et j'avoue que je suis entré chez un fleuriste pour acheter la rose.

Je n'écoute même pas réellement ses mots, trop occupé à ravaler mes larmes.

N'y tenant plus, je me jette à son cou, le faisant basculer en arrière. Il rit dans mes boucles toujours bleues, caressant mon dos, alors que je lui murmure des « Je t'aime ».

   - Il faut qu'on mange mon bébé, il chuchote, alors que je suis toujours accroché son cou, comme un koala à sa maman.

Comparaison mal-saine, pardon.

   - Le thé va être froid sinon...

Mon sourire ne fait que s'élargir, rendant la tâche de ravaler mes larmes, encore plus dure.

Je me détache donc à regrets de lui, ne laissant tout de même pas passer l'occasion de ranger sa mèche sur le côté.

J'observe longuement le plateau, avant de timidement prendre du bout des doigts la rose flamboyante. Je rougis doucement, sentant le regard brûlant de Louis sur moi.

   - Elle est magnifique, je souffle en déposant chastement mes lèvres sur les siennes. Merci Lou...

Je lui offre mon plus beau sourire, alors qu'il vient embrasser mes fossettes.

Nous déjeunons collés l'un à l'autre, un sourire niais à souhait, flottant sur nos lèvres.

Je sors ensuite du lit, me dépêchant d'aller cacher mon billet, retrouvant bien vite Louis dans la chambre. Nous nous habillons, quittant définitivement les draps.

Louis s'occupe du plateau malgré mes protestations, alors je le suis, accroché à son cou.

Je suis pourtant obligé de le lâcher pour mettre sa rose dans un verre d'eau.

Puis, réalisant que je ne l'ai toujours pas fait, je me précipite sur Louis, l'écrasant de tout mon poids sur le canapé, le fixant droit dans les yeux.

2 confinés et 1 chienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant