Je sors de la chambre, tombant immédiatement sur Louis, accroupi dans le petit hall près de la porte. Le bruit régulier et le sol presque propre autour de lui, m'indiquent qu'il est entrain de ranger le puzzle qu'il, nous pouvons le dire, m'a complètement fait le détruire.
Je ne dis rien, le laissant chantonner tout seul, souriant en le voyant bouger sa tête en rythme.
Je vois un bol vide dans l'évier, me faisant comprendre que je déjeunerai seul. Alors que je laisse le lait couler dans mon bol pleins de nos céréales au miel, je glisse mon regard sur l'horloge, me faisant ainsi comprendre pourquoi Louis semble déjà occupé. Il est deux heures de l'après-midi.
Je pouffe, le fixant un instant.
- Hazz, s'élève sa voix, c'est toi ?
- Non, je soupire, c'est le Pape qui s'est invité dans ton salon...
Il se retourne pour me regarder, un demi-sourire aux lèvres.
- Comment a dormi le Pape ?
Je ris, hochant la tête.
- Bien, mais tu m'as manqué quand je me suis réveillé.
Il ne lui en faut pas plus qu'il trouve l'excuse pour se lever du sol, s'approchant de moi pour me serrer dans les bras.
J'ai à peine le temps de poser le lait que ses fins bras m'entourent le torse et que mon sourire se perd dans ses mèches.
- Toi aussi, il chuchote en riant doucement.
- On dirait que je te manque souvent, je souffle.
Son souffle s'échoue dans mon cou, répandant des frissons dans tout mon corps, alors qu'il se blottit contre moi.
- Tu sais très bien que je n'en ai jamais assez de toi, il grogne, collant ses lèvres à mon cou.
Je ris, le lâchant pour attraper mon bol de céréales et me diriger sur le canapé, le laissant s'accrocher à moi et me suivre.
Il se love à mes côtés, faisant voler ses lèvres dans mon cou et sur mon visage, alors que j'essaie tant bien que mal d'avaler mon déjeuné.
Lorsque je pose mon bol vide sur la table basse, j'attrape doucement son visage, lui chuchotant de continuer son manège lorsque le billet caché dans la salle de bain, sera entre ses mains.
Il râle, mais comprenant que je ne ferai rien avant qu'il ne l'ait trouvé, il s'en va loin du canapé.
Clifford vient bien vite le remplacer, posant sa truffe sur mon épaule, léchant ma joue en réclamant des caresses. Je ne me fais pas prier pour commencer à venir jouer avec sa fourrure noir. Ses yeux clignent lentement, témoignant son appréciation. Je souris, le laissant s'installer sur mes cuisses.
Sa queue bat élégamment l'air, envoyant de légers souffles sur la place libre que Louis devrait occuper.
- Lou, je crie, tu trouves ?
- J'ai trouvé, il dit en retour, d'une voix blasée. Laisse-moi revenir... Ça risque de prendre du temps.
Je souris, fier de mon coup, attendant de le voir arriver.
C'est d'un regard rieur que je l'entends enfin arriver. Ses grognements me parviennent aisément aux oreilles, me laissant rire sous cape, avant de le voir.
- Je te hais, il marmonne en arrivant dans mon champ de vision.
- C'est moins vache que de devoir courir en boxer dans tout l'immeuble, je le provoque, un sourire arrogant sur les lèvres.
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2 confinés et 1 chien
FanfictionSe laver les mains, ne pas se toucher le visage, éviter les contacts, éternuer dans sa manche, tousser dans son coude, ne pas sortir... À force de nous donner des règles...le gouvernement ne pourrait-il pas nous donner des idées pour se distraire en...