FANFICTION - Je t'aime encore - {Fairy Tail}

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🌟 - Point de vue Lucy - 🌟

Cela fait une heure que Sting gueule dans la maison. Il est outré par la demande d'Adrien et y est catégoriquement opposé. Natsu est du même avis et Reby également. Ils sont tous les trois contre cette idée. J'avoue être aussi contre. L'idée de me fiancer avec lui juste pour mettre mon père sous les barreaux ne m'enchante pas. J'aime Natsu et je ne compte par le tromper avec un traitre comme Adrien. Je me lève du canapé en soupirant puis je me dirige vers Sting qui faisait les cent pas autour de la table à manger, ce qui m'empêchais de me concentrer suffisamment. Je pose ma main sur son épaule délicatement en lui demandant d'arrêter et de se calmer.

- Non mais Lucy, tu te rends compte un peu ? Tu ne vas quand même pas accepter ? De toute façon c'est hors de question.

- Si tu continues d'hurler dans tous les sens je vais finir par accepter alors cesse ça !

Si j'avais su que ça allait le calmer j'aurais procédé ainsi plus tôt. Il se rassoit sur le canapé. Je réfléchi debout à une autre solution. Il faut bien que je donne une réponse à Adrien. Je reprends le téléphone de mon frère.

Moi à Fils de chien (13h10)
Je refuse, autre chose.

Fils de chien (13h12)
Alors, c'est non. Je ne veux rien d'autre que ta sœur.

Je soupire, il croit sérieusement parler à Sting ? Si c'était lui, il l'aurait envoyé valser. Il a de la chance que ce soit moi qui écris. Il n'en fait qu'à sa tête. Comment je dois faire maintenant ? Je ne vois qu'une solution, abandonner.

Je pose le téléphone sur la table et je leur informe que je retourne dans ma chambre. Reby s'apprêtais à dire quelque chose (sûrement pour m'empêcher de m'isoler) mais Natsu la coupe dans son élan. Il propose de venir avec moi, j'accepte. Cela me fera du bien d'être seule avec lui. Je suis consciente que les autres fois je l'ai délibérément ignoré. Cette fois-ci je compte profiter de sa présence. Sting n'a pas l'air de s'y opposer. Je le remercie du regard. Ne me demandez pas comment on fait, je ne sais pas. Je ne fais que le regarder en lui souriant. C'est à lui de comprendre et d'interpréter ça comme il veut. 

Je m'avachis dans mon lit, Natsu à ma suite. Il me prend dans ses bras et m'embrasse le front et le cou à plusieurs reprises. C'est apaisant. Je me blottis davantage contre lui et j'hume son odeur délicieuse de menthe douce. Je sens ses bras me serrer plus fort ce qui me fait sourire. Il a peur que je m'envole ? A mon tour, je dépose plusieurs baisers dans son cou et sur son épaule. On reste dans cette position une bonne vingtaine de minutes voire plus. Je ne vois pas le temps passer. Je n'ai toujours pas faim et je n'ai aucune envie de quitter ce moment. J'aimerais qu'il dure éternellement. Au fond, pourquoi m'acharner avec mon père alors que j'ai le bonheur en France ? Je ne pourrais rien faire, il faut que je me rende à l'évidence.

- Pinky, tu dors ?

- Oui.

- Ah mince, donc à qui ai-je affaire ?

- A son âme.

- Ah parce qu'il est mort dans son sommeil ?

- Mort d'amour c'est exact demoiselle.

Un rire s'échappe d'entre mes lèvres. Il est si idiot qu'il en est atrocement mignon. Je recule délicatement pour pouvoir le regarder dans les yeux. Les siens étaient fermés mais se sont ouverts rapidement en sentant que je me suis détachée légèrement de lui. Je me pince la lèvre en étant hypnotisée par ses yeux. Il est craquant. Beaucoup trop. J'approche mon visage du sien et il ne perd pas une seconde pour m'embrasser. Nous nous embrassons comme si cela faisait des siècles que nous ne l'avions pas fait. On s'embrasse comme si c'était le dernier baiser de notre vie, on le savoure, on le fait durer. Nos langues se lancent dans une danse endiablée. Il me caresse les cheveux et j'en fais autant de mon côté. Quand le baiser prend fin, on en fait un nouveau et encore un autre. Jusqu'à finalement se faire un câlin interminable. Je pourrais m'endormir tant le moment est agréable. Je suis dans ma bulle, je ne pense plus à rien. Mon père a disparu de mes pensées et la présence de ma meilleure amie dans le salon m'a échappé. Je suis si bien avec lui que tout ce qui m'entoure s'est évaporé. Au fond, cela me va bien. C'est comme une renaissance.