FANFICTION - Je t'aime encore - {Fairy Tail}

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🌟 - Point de vue Lucy - 🌟

Un grand silence s'est installé entre nous. Depuis que je suis rentrée en France, c'est à dire il y a deux jours, j'attends cette discussion avec impatience. Au moment où je me retrouve sur le fait accompli, aucun son ne sort de ma bouche. Je ne sais pas comment m'y prendre, comment exprimer ce que je ressens. C'est comme si je faisais un oral devant toute la classe, le même stress et pourtant ce n'est que Natsu. C'est si difficile d'exprimer ce que l'on ressent. C'est difficile de dire je t'aime mais en même temps si simple. Ce sont juste trois mots, trois mots difficile tel qu'un saut en parachute. Cela parait simple à faire et pourtant quand on se retrouve jeté en l'air, au moment de prendre son envol et sauter ça devient compliqué. 

Mon frère a fini par accepter le fait que je puisse être avec Natsu. Il a juste dit qu'il veillerait sur moi et que je devais être sur mes gardes. Sauf que ça fait un moment que j'ai baissé ma garde avec Natsu. Nous nous sommes rejoints au parc près de chez lui pour pouvoir discuter tranquillement. 

- Je ne sais pas par où commencer. 

- Le début peut-être ? 

- Waouh mais quelle bonne déduction Sherlock ! 

- Merci acolyte Watson, répond Natsu. 

Nous rions avant de reprendre notre sérieux. Je réfléchis à ce que je pourrais dire. Je vais sûrement passer par quatre chemins. Je commence donc par lui raconter notre rencontre ce fameux mois de juillet en deux mille douze. Je poursuis en racontant mon point de vue sur chaque situation qu'on a vécu jusqu'à cette année. J'énonce chaque point de notre histoire comme s'il ne la connaissait pas. Je m'arrête un instant, jusque-là, il m'a écouté sans broncher. Il ne m'a pas coupé et je suis satisfaite. Je préfère terminer mon monologue avant de l'entendre prendre la parole. Il me regarde en se demandant pourquoi j'avais arrêté. Je ne sais pas moi-même. Je pense que j'avais besoin de faire un recul sur tout ce qu'il nous était arrivé cette année. Je reprends en racontant mon retour en France, en Janvier, puis ce que j'ai ressenti en le voyant pour la première fois depuis un an. Là encore, il m'écoute sans dire quoi que ce soit. J'apprécie ce silence venant de lui. J'exprime absolument tous mes ressentis, en n'omettant le fait que je recommençais à éprouver des sentiments pour lui. Je préfère le lui dire à la fin. Je veux que tout soit parfait pour notre remise en couple. En me levant ce matin, j'étais persuadé que c'est ce qu'il allait se passer. Je continue d'y croire. Il n'y a pas de doute, on est fait pour être ensemble d'après Reby. 

- Voilà j'ai fini. 

- C'est un très bon récapitulatif, très bon résumé. 

- Te fou pas de moi, c'était nécessaire. 

- Tu avais peur que j'aie oublié ? 

- Avec un cerveau comme le tien, évidemment ! 

- Eh ! Si tu ne veux pas que je me foute de ta gueule n'en fait pas autant de la mienne, il faut que ça aille dans les deux sens ! 

- Oh oui pardon votre majesté ! 

- Sinon, moi je voulais parler de ... 

Une personne dont je connais parfaitement la voix, qui m'interpelle, interrompt Natsu. C'était le meilleur moment de cette discussion. C'est à ce moment précis que je regrette d'avoir fait un monologue inutile pour perdre du temps. Je me tourne vers cette personne, et la surprise se voit sur mon visage. En effet, Akane se tient devant nous. Malgré le fait que j'ai reconnu sa voix, je suis étonnée de la voir ici. J'ai presque envie de lui demander ce qu'elle fait en France, dans ma ville, mais je me retiens. Si elle est là, c'est qu'Adrien ne doit pas être loin. J'ai aucune envie que lui et Natsu face connaissance. Je sais que mon Pinky ne sera pas réceptif et que cela risque de partir un peu en embrouille. Je me lève du banc pour m'approcher davantage de la petite fille. Je lui demande de nous laisser tranquille un moment, seulement, j'aperçois au loin la personne que je ne voulais pas voir. Je ne peux plus me retenir longtemps de poser la question. Je lui demande clairement ce qu'elle fait là et sa réponse énerve beaucoup Natsu qui est à proximité et dont ses oreilles sont toutes ouïes.