Chapitre 11

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"Ardent"

"Ardent"

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PDV : Jungkook


Je. Vais. Le. Tuer.

Deux semaines.

Deux semaines que ce Kim Taehyung me pourrissait l'esprit ! 

Je refusais catégoriquement d'en parler à qui que ce soit. Au vu de la réaction d'Aki et Yerin, en plus du mépris que Jin lui portait, je ne pouvais tout simplement pas leur en parler. Mais bon dieu. Pourquoi avait-il fallu que ce mec entre dans ma tête et qu'en plus de ça il ne veuille pas me laisser tranquille ?

* -Bonjour jolie petite gueule !

- ...* 

Je ne répondis pas, je ne répondais jamais.

Jungkook ne t'abaisse pas au niveau de ce clown. Il voulait me faire péter un câble et c'était bien partit pour fonctionner. Mais je n'avais pas l'intention de lui donner ce qu'il attendait. Je me forçais mentalement à ne pas lui hurler de la fermer.

* Comment vas-tu aujourd'hui ? Au fait ! Je ne connais pas ton prénom, jolie petite gueule ? *

Sa voix était grave et semblait raisonner dans le fond mon esprit, me faisant fulminer. Ses interventions venaient deux à trois fois par jours. Toujours pour me demander la même chose : Comment j'allais et comment je m'appelais.

Le tout dans le but, peu dissimulé, de faire monter ma tension à distance. Le pire dans tout cela, c'est que ça fonctionnait. Parfois je l'entendais même rire, il pouvait sentir mon exaspération, par conséquent il savait que je l'écoutais bien que je m'efforçais de ne jamais lui répondre. 

Pourquoi fallait-il que j'aie un lien avec lui ?



◌◌◌



Nous étions à la fin du mois d'octobre, le froid commençait doucement à tomber. Jin hyung était rentré un soir à l'appartement un sourire chaleureux aux lèvres. Les bras chargés de deux grands sacs, il nous les avait tendu à ma sœur et moi en disant que c'était de simples cadeaux pour nous.

Au début nous avions été très surpris de découvrir deux gros manteaux très chauds, avec une matière douce à l'intérieur que je n'avais jamais vu, si ce n'était dans les vitrines des magasins. J'avais eu un sursaut de joie avant d'entourer le cou de mon hyung de mes bras et de le remercier plusieurs fois. Noona était restée un peu confuse, hébétée. J'avais même cru voir ses joues rosir et de petites lueurs perler dans ses yeux. Aussi loin que je me souvienne, c'était mon tout premier cadeau. Et c'était également le premier de ma sœur depuis le départ de maman.

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