Chapitre 44

172 24 37
                                    


"L'appel"

"L'appel"

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


PDV : Yerin

La soirée s'était déroulée dans le calme. 

Taehyung semblait méfiant à mon sujet et c'était très bien ainsi. J'étais satisfaite de savoir que je l'intimidais. Il devait comprendre que s'il faisait le moindre mal à Jungkook, je m'occuperais personnellement de son cas. Cependant, j'étais quand même soulagée de le savoir avec nous, libre, loin des Jung.

Il pleuvait depuis quelques minutes maintenant. Une averse battante, martelait les vitres du salon. Le vent soufflait fort. Laissant s'engouffrant de longues bourrasques entre les volets mal fermés, sifflant une mélodie sombre, inquiétante. Je détestais toujours autant l'orage. Et le fait d'entendre ses manifestations me firent écourter ma tâche, presque oppressée par l'état déchaîné des éléments naturels. 


Quoique. Naturels ? Vraiment ... ? 


J'avais terminé la vaisselle en dix minutes chrono et il ne me restait plus qu'un verre. Je me pressais de le rincer sous le jet tiède du robinet, quand deux bras virent me saisir par la taille.

Jin approcha son corps chaud du mien et posa sa tête sur mon épaule. Il me tenait tout contre lui et me berçait de sa présence réconfortante, alors que je finissais de m'essuyer les mains.

« On est démasqués, dit-il avec un certain amusement dans la voix.

- Hmm » Je répondis en me tournant pour lui faire face. 

Il souriait. Ses lèvres rougies encadraient ses dents blanches, formant la plus belle des expressions. Ses grands yeux noirs brillaient de malice. Je lui rendis son sourire en venant poser un baiser timide sur sa joue avant de me défaire de ses bras pour tenter de m'échapper. 

J'aimais tout cela. 

Notre proximité, son toucher, sa chaleur. Mais je n'avais jamais eu de vraie relation comme celle-là, en conséquent j'étais... maladroite

Et surtout gênée.


Je tentais de m'enfuir, mais le brun ne fut pas de cet avis. Il agrippa mon poignet avant que je n'aie eu le temps de faire le moindre pas et me ramena contre lui dans un mouvement vif mais calculé. Je me retrouvais alors à nouveau dans ses bras, le visage à quelques centimètres du sien. Il eut une expression mesquine, un sourire taquin, avant de se pencher pour me voler à son tour un baiser. Sur les lèvres cette fois. 

C'était un geste simple, innocent, qui venait de me provoquer une vague de frisson considérable. N'ayant pas prévu son geste, je rougis furieusement en baissant la tête. 

PrismOù les histoires vivent. Découvrez maintenant