Dans un monde différent du notre, Jungkook et Yerin vont devoir apprendre à vivre et comprendre leurs particularités. Ils vont se lancer dans l'inconnu et dénouer les secrets qui s'entremêlent autour de leur existence, mais aussi de celle de bien d'...
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PDV : Yoongi
Deux heure vingt-cinq du matin, Jin hyung, Aki, Sana et Félix venaient de quitter le bar, légèrement pressés par Namjoon qui visiblement, tombait de fatigue.
La soirée s'était plutôt bien passée.
Jisoo, Bambam et moi avions géré le service jusqu'à minuit, puis nous avions rejoint le petit groupe dans l'arrière salle. Yerin, Jungkook et Taehyung étaient repartis un peu plus tôt car le plus jeune semblait épuisé. Mais nous autres avions profité de ces heures tardives pour boire un peu et se remémorer de nombreux souvenirs qui m'avaient réchauffé le cœur. Aki avait déclaré vouloir retourner vivre chez Jin, son cher Oni-san, mais j'avais bien remarqué la petite moue attristée de Namjoon.
Décidément ces gosses étaient épuisants. Jin hyung faisait preuve d'une patience que je n'aurais jamais eu.
« Super ! Mes cheveux puent l'alcool ! Se plaignit Jisoo encore derrière le bar entrain de retirer son tablier noir, entourant élégamment sa taille fine.
-T'avais qu'à les attacher » lui répondit Bambam en riant derrière moi.
Elle lui lança un regard assassin avant de disparaître dans les vestiaires. La voir partir se changer me rappela que moi aussi je portais encore la tenue du bar, ce pantalon marron sobre et ce t-shirt noir à manches courtes. L'idée de devoir changer de vêtement, ne m'épuisait rien que d'y penser.
J'étais encore assis sur les hauts tabourets du bar, un soda à la main, regardant Bambam déambuler dans la salle principale pour ranger des chaises ou nettoyer des tables d'un coup de lavette. Il avait proposé à Jin de faire la fermeture et bien que celui-ci eu hésité un moment, Jisoo et moi avions insisté en proposant notre aide. Notre hyung, et accessoirement patron, avait souvent l'impression de nous refiler trop de travail. Il lui arrivait de se sentir coupable pour un oui ou pour un non. Alors souvent à la fin du mois, il arrondissait nos salaires. Évidemment nous autres ne faisions pas des heures supplémentaires spécialement pour l'argent, mais ce petit geste habituel nous faisait toujours plaisir.
Quelques fois, surtout pendant les périodes de fêtes, Jin augmentait considérablement les sommes, ce qui avait laissé mes collègues perplexes à de nombreuses reprises. Alors je m'étais permis de leur expliquer que notre patron n'avait aucun problème financier, et que bien qu'il ne l'étalât pas, les recherches de sa mère lui avaient laissé un héritage... Considérable.
« La terre appelle Min Yoongi ! Tu comptes dormir là ? » C'est le ton moqueur du thaïlandais qui me sortit de mes pensées.