Dans un monde différent du notre, Jungkook et Yerin vont devoir apprendre à vivre et comprendre leurs particularités. Ils vont se lancer dans l'inconnu et dénouer les secrets qui s'entremêlent autour de leur existence, mais aussi de celle de bien d'...
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PDV : Yuta
La lumière blanche éclairait le long couloir vitré.
Les reflets colorés décoraient le sol carrelé qui tintait à chacun de mes pas.
Dehors les arbres se balançaient doucement au rythme de la brise. Plusieurs arbustes fleuris à l'entrée du bâtiment embaumaient de leur parfum, le hall de l'hôpital qui ne semblait pas en être un.
J'aimais beaucoup cet endroit. Il était calme, simple, apaisant.
Bien loin des odeurs aseptisées des grands centres hospitaliers de la capitale, la petite maison de repos dans laquelle je me trouvais semblait perdue dans un autre monde. Entourée de montagnes et de lacs, seules les quelques lueurs de la ville de Andong étaient visibles à la nuit tombée. Perdu au milieu de la campagne coréenne, ce petit havre de paix semblait porté hors du temps
Quelques personnes âgées et d'autres plus jeunes me saluèrent poliment, habitués à me voir de temps en temps.
« -Bonjour, Monsieur Jung, fit l'infirmière en me voyant arriver.
-Bonjour, Chaeyoung. Je vous l'ai déjà dit, appelez-moi Yuta »
On échangea un sourire amical.
Ses jolis yeux se plissèrent alors que ses lèvres arborèrent une moue gênée, un peu timide. Le blanc de sa tenue la rendait encore plus douce que son aura. Sa voix calme caressait mes oreilles au moindre de ses mots. Miss. Chaeyoung était un ange. Une jeune femme dont la vocation était d'aider son prochain et dont le sourire soignait les maux. Chaque fois que je venais, elle avait le dont d'apaiser mes tourments avec sa pure bienveillance. Elle replaça une mèche de ses cheveux châtain clair, presque blond derrière son oreille avant de reprendre doucement :
« Madame est sortie se balader, elle doit être dans le jardin des roses.
-Comment va-t-elle ? Elle ne vous pose pas de problème j'espère ? Je demandais un peu inquiet.
-Non ne vous en faites pas ! Elle plaça ses deux petites mains devant elle en signe de négation. Parfois elle est un peu perdue, mais pas aux vues d'intégrer la section Alzheimer de l'établissement » Elle me rassura, comme toujours.
