Chapitre 13

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"Lumières"

"Lumières"

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PDV : Jungkook


La culpabilité m'étouffait. Ma sœur était agenouillée au sol, tremblante depuis plusieurs minutes, accrochée aux épaules de Jin comme si sa vie en dépendait. 

Qu'est-ce que j'ai fait ?


Celui-ci la maintenait, littéralement. S'il la lâchait, elle allait s'effondrer tant physiquement que mentalement. Des débris de glace tranchants étaient éparpillés autour d'eux, comme un champ de bataille, comme une forteresse écroulée, érigée par Noona et dans laquelle le brun avait osé s'introduire.

Et heureusement qu'il l'avait fait. S'il n'avait pas eu le courage de s'approcher d'elle et de prendre le risque de la toucher pour la ramener à la réalité, j'ose à peine imaginer les dégâts que cela aurait pu causer. Tant pour le lieu, que pour Yerin.

C'était la première fois qu'elle avait une crise aussi violente. C'était la première fois qu'elle ne reconnaissais pas son environnement. C'était la première fois qu'elle sombrait. Du moins face à moi.

Pendant quelques minutes ils sont restés dans cette position. Jin tenait fermement sa nuque d'une main et son dos de l'autre, essayant de contenir ses spasmes nerveux. Elle se tenait à lui, la tête cachée dans son cou, les mains crispées sur ses épaules comme si elle s'accrochait à sa lucidité.

Aki et moi assistions à la scène, relativement sous le choc. Mes joues étaient mouillées et il me fallut quelques secondes pour réaliser que je pleurais.

Papa, qu'est-ce que tu lui as fait endurer ? Que se passait-il quand j'entendais ses hurlements étouffés la nuit ?

Je me perdais dans mes pensées, noyé par la culpabilité et l'angoisse qui me compressait la poitrine. Et en même temps, j'étais confronté à la dure réalité par le spectacle déchirant qui prenait vie devant mes yeux.

« Aki s'il te plais, fais-le sortir » 

Mon hyung avait arrêté de murmurer à l'oreille de ma sœur, et ses soubresauts avaient cessé. Sa prise sur ses épaules s'était détendue et la tension s'était évanouie, éteinte. Elle était inconsciente lorsque qu'il la souleva dans ses bras.

« Qu'est-ce qu'elle a ?! » Je criais, sans même l'avoir voulu. 

La japonaise me prit doucement le bras et me tira dans la salle principale alors que le brun fermait durement la porte du vestiaire d'un coup de pied, disparaissant derrière celle-ci avec Yerin.

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