Chapitre 54

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"La valse des ténèbres"

"La valse des ténèbres"

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PDV : Jungkook


« J'espère que je n'interromps rien » 

Son ton faussement désolé me fit frémir.


« Enchanté, nous dit-il alors que je me levais pour me placer devant Yerin. Je suis Jung Hoseok »


Nos tensions s'étaient élevées, mais je ne parvenais pas à sentir celle du nouvel arrivant. Je savais maintenant que lui et Jin hyung avaient la faculté de dissimuler leurs énergies, alors je restais méfiant. Les détenteurs 


*Jungkook qu'est ce qui se passe ? * 


Je ne répondis pas à Taehyung qui s'inquiétait dans ma tête. Je ne connaissais pas l'étendue de la capacité d'Hoseok et je ne pouvais pas me permettre de le laisser comprendre que j'avais appelé au secours.


« Je suis ravi de faire enfin votre connaissance » 


Ma sœur était figée derrière moi, elle ne bougeait pas, comme si la présence du Jung la tétanisait. Et il y avait de quoi...


Une étrange aura entourait cet homme. Il était d'une élégance rare. Son costume sombre, cintré dépassait légèrement de son long manteau noir. Ses chaussures cirées et son allure princière jurait dans ce petit parc si simpliste. On aurait dit un baron, qui aurait eu sa place dans un château ou un manoir et pas dans un bas quartier Séoulite. Ses traits dessinés à la perfection étaient plus qu'intimidants. Un nez fin, des pommettes hautes et un sourire narcissique ravageur, composaient son visage poupon. Il avait une allure de mannequin, avec sa taille haute et ses longues jambes.

Son élégance imposait toute sa puissance, le tout sous ligné par un regard violine dérangeant, oppressant. De toutes les couleurs que j'avais découvert à présent, les iris d'Hoseok arboraient la plus surprenante. Si les autres auraient pu passer pour un exploit de la nature, les siens reflétaient parfaitement son appartenance à l'irréel. 


Au malfaisant...


Il s'avança vers nous dans un mouvement félin, prédateur avant de s'arrêter à quelques centimètres de moi. Ma sœur se plaça un peu plus derrière mon dos. C'était la première fois de toute ma vie que je la voyais intimidée par quelqu'un. Elle semblait apeurée, comme si elle avait senti que quelque chose divergeait en lui. Il tenta de croiser le regard de Yerin par-dessus mon épaule, mais je l'en empêchais en reculant un peu, obligeant Noona à se réfugier contre mes omoplates. Les rôles s'échangeaient. 

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