Chapitre 21

192 26 13
                                    


"Tout"

"Tout"

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




PDV : Yerin


« Je sors, tu m'accompagnes ? »

Yoongi était penché sur moi, le visage proche de mon cou pour que je puisse l'entendre par-dessus la musique beaucoup trop forte. En temps normal, je n'aurais jamais accepté une telle proximité, mais étant passablement éméchée, je n'y prêta pas attention. Je remarquais également que pendant qu'il parlait son regard s'était perdu un instant dans mon décolleté. Mais comme lui aussi était passablement éméché, je n'y fis pas attention non plus. 

La soirée s'était bien déroulée jusque-là pas de danger, juste un peu trop d'alcool et de bruit. En soit, j'avais vu pire, et ce changement d'atmosphère accompagné de mon ébriété me détendaient en partie. J'acceptais donc de suivre le noiraud à l'extérieur. Avant de quitter la table il me tendit un shot dans lequel il vint trinquer le sien "Pour la route" il lâcha avant que nous les descendions sans broncher.


Une fois en dehors de la boite, l'air glacé de la nuit me saisit le visage et je frissonnais. Yoongi m'avait vu. Il retira sa veste et vint la placer sur mes épaules en souriant

« Je croyais que tu n'avais jamais froid ? Me demanda-t-il l'air moqueur

- En général non, mais je n'ai pas l'habitude de porter des vêtements aussi légers, je répondis en désignant mon chemisier, exposant ma peau par un décolleté beaucoup trop prononcé à mon goût.

- Ça te vas bien ». Me dit-il en baissant les yeux vers les poches de sa veste que je portais. 

Il approcha sa main de l'ouverture, près de ma hanche, et l'y fourra. Une seconde plus tard il en sortit un paquet de cigarettes et un briquet argenté. Il en porta une à sa bouche plissée, et l'alluma. Une longue bouffée se forma autour de celle-ci et je le fixais. 

« Tu en veux une ? ». J'hésitais une seconde avant de hocher la tête. 

Il me tendit un bâton de nicotine que j'attrapais machinalement entre deux doigts. En le portant à mes lèvres, mes habitudes se réveillèrent seules. La cigarette entre mes lèvres j'approchais le briquet au bout de celle-ci. Mon pouce glissa sur le mécanisme, me brûlant un peu l'épiderme. Une petite flamme jaillit du morceau de ferraille et je sentis sa chaleur sur ma peau. Une fois que le bout fut incandescent, j'inspirais à travers le filtre. La fumée agrippa un peu ma gorge, j'étais habituée. Ma langue piquait doucement alors que l'air encombré caressait chaleureusement mes poumons. 

PrismOù les histoires vivent. Découvrez maintenant