Dans un monde différent du notre, Jungkook et Yerin vont devoir apprendre à vivre et comprendre leurs particularités. Ils vont se lancer dans l'inconnu et dénouer les secrets qui s'entremêlent autour de leur existence, mais aussi de celle de bien d'...
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PDV : Yerin
En ce mercredi matin, seul jour de repos de la semaine, huit heure trente. Je fus réveillée de la manière la plus délicate qui soit :
« NOONAAA ! ».
Jungkook.
Ce sale gosse venait de ruiner ma seule matinée calme avec ses cris perçants et en se jetant sur mon lit. Mais pourquoi j'ai arrêté de fermer ma porte à clé ? J'étais allongée sur le ventre encore ensommeillée quand mon frère vint s'affaler sur moi pour m'écraser.
« Bouge de là, ou je te jure que je vais te-
- Stop ! Je n'ai pas le temps de me disputer avec toi. »
Petit con, je jurais dans ma tête et il reprit :
« Jin-hyung a une surprise ! Il faut qu'on monte à la cuisine. Tout de suite ! » Ni une ni deux, il se releva et jeta la couverture dans laquelle j'étais emmitouflée hors du lit.
Jeon Jungkook, je jure de me venger.
Il me tira de force, j'obtempérais, bien consciente qu'il n'allait pas arrêter tant que je ne l'aurais pas suivi à l'étage. Or je n'avais eu le temps ni de me coiffer, ni de m'habiller. J'apparu donc dans la cuisine, les cheveux en bataille, portant simplement un short et l'immense sweat blanc de Jin. Je l'avais depuis plusieurs jours maintenant mais il m'avait demandé de le garder le temps qu'il aille acheter une nouvelle couverture.
Tous semblaient surpris de me voir. Jungkook était toujours en pyjama, le mercredi il refusait catégoriquement de s'habiller, nous y étions habitués. Aki et moi par contre, c'était différent. Nous n'avions pas l'habitude de sortir de nos chambres dans cet état. Elle était encore endormie, les cheveux relevés en chignon bordélique, avec une grosse couverture bleu ciel autour des épaules et de gros chaussons en forme de licorne. Elle ressemblait vraiment à une poupée qu'on aurait sorti trop tôt de son lit.
En soit c'était le cas.
Seul Jin était habillé et coiffé comme à son habitude, un pull crème, un pantalon droit aussi sombre, ses joues rosies par le froid. Il tenait un petit sac et je devinais qu'il venait de rentrer des courses. Cependant un sourire étrange étirait ses lèvres. Son regard alternait entre la blonde et moi, jusqu'à ce qu'il finisse par craquer. Il se mit à rire en se tenant l'estomac.
