Chapitre 31

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"Décision"

"Décision"

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PDV : Yerin

Pourquoi j'avais accepté déjà ? 

Ah oui, parce que j'étais totalement stupide. Bien Yerin. 

Si je devais définir ma situation actuelle je l'aurais qualifiée d'incongrue, saugrenue, et bien d'autre mots compliqués qui traduisaient mon état.

En résumé : Je n'avais aucune foutue idée de ce que je faisais là.


Il était un peu moins de minuit. 

La maison était silencieuse, bercée par le faible crépitement du bois dans la cheminée. Le contraste entre l'air marin et cet ambiance hivernale me plaisait, même si elle paraissait un peu étrange. 

De toute façon, toute la journée avait été étrange. 

Aki et Namjoon étaient partit se promener et étaient rentrés tard dans l'après-midi. Exactement trois secondes après avoir passé la porte la blonde s'était précipitée sur Jungkook et l'avait traîné dans le couloir avant de l'enfermer avec elle dans sa chambre. Une bonne heure plus tard de grands éclats de rires étaient parvenus jusqu'au salon. Jin, Nam et moi en avions conclu que leur dispute n'était qu'un souvenir. 

Namjoon s'était levé pour aller préparer le repas nous laissant seuls au salon. Le brun était venu s'asseoir à côté de moi dans le grand sofa en cuir et m'avait piqué un morceau de plaid pour couvrir ses pieds. Tout allait bien. Je lisais calmement un livre que j'avais pioché dans la grande bibliothèque qui semblait crouler sous les ouvrages. Cependant, au bout de quelques minutes le brun s'était penché vers moi et m'avait parlé à voix basse, même si nous étions seuls dans la pièce.

« Tu fais quelque chose ce soir ? Sa question m'avait tellement surprise que je manquais d'envoyer valser le bouquin que je tenais.

- Euh... N-Non, pourquoi ? Je balbutiais, c'était ridicule.

- Sois ici au salon, vers minuit. Il faut que je te parle. » 

Notre discussion s'était arrêtée là. Du moins pour lui. 

Personnellement j'avais passé la soirée à cogiter. Mon cerveau avait imaginé deux millions scénarios. Mon dieu, mais qu'est ce qui ne tournais pas rond chez moi ? Depuis que mon frère m'avait taquiné sur la possible existence de sentiments à son égard, je n'arrivais plus à réfléchir correctement en sa présence. Je bégayais, j'étais distante, maladroite, comme si je passais un examen en permanence. J'étais probablement en train de devenir dingue. Or actuellement c'était le cadet de mes soucis. 

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