Dans un monde différent du notre, Jungkook et Yerin vont devoir apprendre à vivre et comprendre leurs particularités. Ils vont se lancer dans l'inconnu et dénouer les secrets qui s'entremêlent autour de leur existence, mais aussi de celle de bien d'...
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PDV : Jungkook
« YERIN ! »
...
« YERIN, REVIENS ! »
...
Je me réveillais en sursaut, trempé de sueur. Je mourrais de froid. Taehyung à côté de moi, émergeait difficilement en me sentant bouger.
Quelque chose ne va pas.
Je ne rêvais pas. Les cris de Jin hyung venaient de raisonner à l'étage et la porte d'entrée avait claqué violemment, réveillant probablement la moitié de la résidence.
Le vent soufflait avec une puissance terrifiante à l'extérieur. La pluie frappait contre les volets avec une rudesse impressionnante.
Quelque chose ne va pas.
Je rejetais les draps et saisit rapidement de quoi m'habiller. Mon cœur tambourinait anormalement dans ma poitrine, me faisant presque souffrir.
« JUNGKOOK ! »
L'appel à l'étage ne fit qu'accentuer mon angoisse. Taehyung se leva à son tour, alerté, et s'habilla. Je sortis en vitesse de la chambre montant les marches quatre à quatre. Quelque chose ne va pas. La peur pulsait maintenant dans mes veines, noyant mes pensées dans un flot de scénarios catastrophe.
« Où est Yerin ? » Je demandais à mon hyung.
Il faisait les cent pas dans le salon. Tirait sur ses cheveux comme s'il voulait les arracher. Aki et Taehyung se tenaient en retrait, confus.
« Elle est partie. »
Ses traits se crispaient. Il me tendit une photo. Je reconnaissais vaguement une des deux femmes sur celle-ci. Il me semblait l'avoir déjà vue quelque part. L'angoisse monta d'un cran, tordant mes tripes d'un pré sentiment ignoble.
« Elle m'a dit qu'elle devait le rejoindre, mais elle ne m'a pas dit qui... »
À ses mots mon sang ne fit qu'un tour.
Je sentais la bile remonter sournoisement dans ma gorge alors qu'une terreur pure s'infiltrait en moi.
Putain de merde !
Dans un élan de panique, je saisis les épaules de mon hyung et le secouais durement. Mes yeux fous se reflétaient dans ses orbes assombris et son visage se marqua d'une expression horrifiée face à la brutalité pure de mes gestes.
