Chapitre 58

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"Malentendu"

"Malentendu"

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PDV : Jungkook


« T'as exactement trois secondes pour dégager, avant que je crame tes cheveux » 


La douce voix de mon amant raisonna dans la chambre. Un léger filet de lumière claire fit briller une mèche blonde répandue sur mon oreiller.


« Fais ça et je t'enracine les dents » 


Quel plaisir d'être réveillé en ce dernier jour de l'année, par les chamailleries de mes deux frère et sœur préférés.


« Il est huit heures du matin et il reste exactement quarante-cinq minutes avant que Jin hyung ne réveille toute la maison. Donc soit, vous la bouclez, soit je vous électrocute »

Face à ma remarque les deux se mirent à rire comme des idiots.


Bon. 

J'admets que j'adorais ma meilleure amie et que ça ne me dérangeait pas qu'elle tape l'incruste dans notre lit le matin. Cependant, je n'allais pas les laisser faire de ma chambre un champ de bataille.


C'est ainsi qu'on se retrouva tous les trois dans mon lit, Aki entre Taehyung et moi, nos jambes emmêlées dans un joyeux bordel. Il fallut moins de cinq minutes pour qu'on se rendorme bercés par les gloussements discrets et les respirations ensommeillées. On était réellement des enfants, bien que Tae soit un peu plus âgé. Mais ça nous importait peu. Aki était revenue vivre avec nous à l'appartement et depuis, chaque matin ou presque, elle sautait sur le lit ou s'y glissait, dépendant de son humeur.

Son frère paraissait faussement agacé, prônant notre droit à l'intimité. Mais ces argumentations partaient en fumée quand dans son sommeil il la prenait dans ses bras. Je ne me sentais pas exclu pour autant, au contraire. Aki finissait toujours sa nuit à moitié affalée sur nous moi, dans des positions qui défiaient les lois de la physiologie, mais peu importe. 


J'étais au chaud, j'étais heureux. Et rien n'aurait pu enlever le sourire idiot que j'avais sur le visage.


C'est une bonne heure plus tard qu'on fut tous les trois tirés de notre sommeil par quelque chose de froid. De très froid. Qui s'abattait sur nos corps engourdis. La couette avait volé je-ne-sais-où dans la pièce, contre notre gré. Quand j'ouvris enfin les yeux je vis ma sœur, les bras croisés sur la poitrine qui nous regardait avec un sourire démoniaque. 

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