Chapitre 35

175 25 28
                                    

"I love you, Seoul"

"I love you, Seoul"

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


PDV Jungkook :

Je fus brusquement tiré de mon sommeil sans rêve, par ma sœur. 

Elle me secouait vivement l'épaule. Je papillonnais des yeux avant de remarquer qu'il ne faisait pas encore jour à travers la fenêtre. 

« Jungkook, prépares ton sac, maintenant. On rentre à Séoul ».

L'esprit encore embrumé je m'obligeais à sortir des draps chauds pour rassembler mes affaires, dans le flou total. J'entendais du raffut hors de ma chambre signe que toute la maison était en effervescence. Je m'habillais rapidement d'un pantalon large et d'un sweat bleu marine et me chaussais avant de faire négligemment mon lit et rejoindre les autres dans le salon.

« Je peux savoir ce qui se passe ? Demanda Aki, partagée entre l'inquiétude et l'agacement

-Dans le train. Lui répondit Jin, assez froidement »

Yerin semblait stressée elle aussi. Elle courrait partout et demanda plusieurs fois au brun comment il se sentait. Namjoon fit de même et aucun des deux ne laissèrent mon hyung seul plus de cinq minutes. Je compris bien rapidement qu'il avait dû se passer quelque chose pour que notre départ soit à tel point précipité.


À cinq heures du matin, Doyoung nous déposait à la gare. 

On le remercia chaleureusement, lui et sa petite amie Mina qui avait apparemment insisté pour nous accompagner. Cette fille dégageait quelque chose de familier. Mais je ne compris pas quoi. C'est Jin hyung qui m'expliqua pourquoi elle me paraissait aussi étrange. 

« Si tu as cette impression avec Mina c'est normal. C'est une détentrice de l'électricité elle aussi, elle n'appartient juste pas à notre prisme. » 

Je hochais la tête. Alors il y avait plusieurs détenteurs ? 

C'était étrange. J'avais l'impression de redécouvrir le monde au fur et à mesure.

Une fois dans le train, on s'installa au fond d'une rame, isolés pour discuter. Le coude appuyé sur le rebord de la fenêtre ma sœur se massait les tempes. 

« Ça va, Noona ? Elle leva les yeux sur moi 

 - Oui, juste une migraine » balayant mon inquiétude avec un petit mouvement de main dédaigneux. Comme à son habitude elle me remballait lorsque je m'inquiétais pour elle.

On resta silencieux de longues minutes pendant lesquelles mon esprit dériva sur ma dernière conversation avec Taehyung, et sur la douleur brute dans ma poitrine. J'avais mal. Je n'avais jamais eu mal comme ça. Ce n'était pas le genre de douleur que l'on soigne avec un médicament ou un pansement. C'était une douleur que seul le temps peut apaiser. Je me sentais blessé et ridicule. Parce qu'il n'avait pas été honnête envers moi. Parce que je m'étais attaché trop rapidement à lui. 

PrismOù les histoires vivent. Découvrez maintenant