Chapitre 45

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"Consumé"

"Consumé"

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PDV : Jungkook

Je venais de m'enrouler dans les draps et je n'avais plus envie de bouger. 

Quand les coups contre ma porte se firent plus insistant je compris qu'ils provenaient en réalité de la salle de bain. Intrigué je me levais à contre cœur et me rapprochais du battant. Une chaleur familière émanait derrière celui-ci et malgré ça, je ne pus réprimer le frisson qui me parcouru l'échine. Quand je l'ouvris, une vague sembla déferler sur mon corps. 

Brûlante

Le flux s'apaisa et j'ouvris les yeux.

Taehyung se tenait là. 

Dans l'encadrement, appuyé nonchalamment contre celui-ci. Il arborait un air mystérieux. Ses yeux sombres, perçants, me toisaient sans retenue, s'attardant sur mes jambes dévoilées par mon short et mes clavicules dépassant du col large de mon éternel t-shirt blanc.


« Un problème ? je demandais incrédule.

- Aucun » 


Son visage se fendit d'un rictus. Il s'approcha prudemment de moi. Son attitude était mesurée. Ses mains se posèrent sur mes hanches et je déglutis difficilement. Ses orbes sombres étaient plongés dans les miens, et je détaillais son visage.

Ses traits étaient selon moi, la perfection. Ses cheveux châtains devenus plus longs étaient légèrement ondulés. Au-dessus de ses yeux, deux sourcils bruns épais surlignaient son regard, m'imposant une expression involontairement intimidante. Ses iris quant à eux, brillaient d'une lueur que je n'avais jamais remarqué auparavant. Ils me sondaient intensément. Leur couleur sombre était entourée d'un halo plus clair. Au centre, un éclat incandescent, presque imperceptible venait d'éclore, rajoutant une pointe de lumière au joyau dans ses miroirs. 

Si j'avais eu ce talent, j'aurais probablement pu passer des heures à dessiner les centaines d'expressions différentes qu'ils pouvaient arborer.

Je remarquais un élément qui jusque-là m'avait échappé. À chaque fois que j'avais vu Taehyung, il était maquillé. Très légèrement certes, d'un trait de crayon noir et d'une fine pellicule de poudre. Mais c'était suffisant pour dissimuler plusieurs détails qui accentuaient son charme naturel. 

Sur sa peau de velours halée, quatre points bruns semblaient indiquer les plus beaux fragments de son visage.


Le premier sous son œil gauche, désignant ses orbes illuminés de malice.

Le second sur son nez, adoucissant ses traits. Le rendant plus délicat, plus enfantin.

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