Chapitre 28 ✅

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Alors que son sang s'écoule toujours plus sur le sol, la jeune femme essaie d'entendre les grognements qui se rapprochent.

Mardil reprend son attention en lui secouant brusquement les épaules.

-J'ai sectionné ton artère. À toi de la réparer avant de te vider de ton sang.

-Quoi ?! Hurle la jeune femme.

-Dépêche toi ! La presse son maître.

-Mais pourquoi tu ne le fais pas ?

-Je ne t'aurais pas infliger cette blessure si c'est pour la refermer moi même, ça fait partie de ton entraînement idiote !

-Ne me traitez pas d'idiote ! Mais comment je fais moi ?! S'énerve t elle.

-Concentres toi. Retrouve ton flux énergétique et amène le vers ta blessure en l'accélérant et le concentrant sur elle pour qu'il la referme. Mais fais attention à ne pas en ramener plus que nécessaire ! Ni en à amener trop peu ! Trop et tu gaspillera de l'énergie, pas assez et ta blessure ne sera pas complètement guérie.

-Franchement, ça à l'air d'un jeu d'enfant ! Crie t elle ironiquement, excédée.

-Tais toi et fais le ! La rembarre son maître.

Elle gromelle une bonne fois en l'insultant dans sa barbe de tous les noms et ferme les yeux afin de se concentrer un minimum pour retrouver la sensation d'avant.

Malheureusement, la peur de se vider de son sang, d'échouer et le stress dû aux grognements se rapprochant de leur position l'empêche de retrouver son état de méditation.

Ses yeux se plissent très fort et se déplissent, tandis qu'elle émet des grognements de frustration en se mordant la lèvre.

-Retrouve ton calme ! La réprimande son maître. Pour une fois, repenses à ta formation de chasseuse qui te fermait à tout sentiment, l'aide t il. Mais sans sombrer dans ton passé, rajoute t il.

Elle essaye mais abandonne très vite lorsqu'elle sent la colère s'emparer d'elle sous des souvenirs remontant à la surface. Elle réfléchit à vive allure, ses méninges tournant à plein régime et finir par repenser à la méthode que Lastalaica lui a appris hier.

Elle se remet en position de méditation, inspire un grand coup et concentre son attention sur les bruits de la nature, en essayant de chasser la douleur et les hurlements rapprochés.

Trente secondes lui suffisent à retrouver son calme. Elle garde les yeux fermés et se met à chercher rapidement le flux d'énergie qu'elle avait aperçut avant. Une fois fait, elle ne perd pas de temps, se sentant défaillir du à la grande perte de sang et imagine son flux d'énergie grossir, accélérer en se dirigeant vers sa jambe et rester concentré sur cette zone. Pour ne pas en utiliser de trop comme lui a conseillé Mardil, elle laisse repartir la moitié de ce qu'elle a ramené.

Elle garde sa concentration, malgré les sensations désagréables de sa peau se refermant. Une fois qu'elle est certaine que sa blessure soit refermée, elle lâche sa concentration et laisse son flux reprendre son cours.

Elle rouvre les yeux, le teint livide et aperçoit un grand loup noir à ses côtés, lui léchant délicatement la joue en couinant dans l'intention d'attirer son attention, tandis que dix autres loups ,qu'elle juge être les Deltas, tournent autour de Mardil, poussant des grognements.

-C'est bon, c'est bon ! Dit elle en repoussant la truffe du loup géant qui grogne de mécontentement. Je vais bien !

Elle se relève et marche maladroitement vers le petit lac. Elle rentre dedans et plonge baisse le hzut de son torse pour s'asperger, poussant un léger soupir. Elle frotte doucement sa jambe pour enlever toute trace de sang, tandis qu'une voix s'élève.

I. Âme sœur contre natureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant