BXXXXIII

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Bryan: Théo est rentré, tu as penser à ce que je t'ai dit ? Dit-il en regardant dehors

J'attrapais la couverture la resserrant sur moi-même. Il voulait à tout prix que je m'en aille. Je n'allais pas lui donner raison. Et du moins je ne pouvais pas encore m'en aller.

Briséis: Je m'en irais, quand il me le demandera.

Bryan: Combien veut-tu ? Dit-il sérieusement

Une fois de plus, il m'avait prise pour quelqu'un que je ne suis pas, me proposé de l'argent pour m'en aller ne rimait à rien. Si je pouvais dégager d'ici je le ferai volontiers sans demander un sous. Mais la réalité et que je pouvais pas. Même si je le voulais.

Briséis: Tu m'épuises, je n'en ai pas besoin d'argent et je n'en veux pas certainement pas venant d'une personne comme toi. Dis-je en enlevant la couverture avant de lui la donner

Il l'a saisit regardant toujours au loin, je fit demi-tours, montant les escaliers, il avait le don de me mettre en rogne tout comme son frère. J'ouvris la chambre trouvant Le corps Emma allongé et encore endormie, j'attrapais un livre, prenant place près d'elle. Je me mis alors à lire.

Théo: Briséis ?! En entrant subitement dans la chambre

Je me relevais par réflexe, lui faisant signe de parler doucement. Emma dormais si bien que je n'avais aucune envie de la réveiller.

Théo: Je te cherchait. Dit-il en chuchotant

Briséis: Tu m'as trouvé. Répondis-je

Il s'approcha de moi, m'attirant vers lui par la taille. Me regardant dans les yeux.

Briséis: Je... ne veux plus que tu me touche, devant ta famille.

Théo: Tu vas m'en empêcher ? Dit-il en se rapprochant de mes lèvres

Briséis: Si... il le faut. Répondis-je déstabilise

Théo: Il me tarde de voir comment alors.

Mes yeux se baladaient sur son visage irrésistible, je ne pouvais pas lutter contre mon envie de poser mes lèvres sur les siennes. Il me devança déposant ces lèvres chaude sur les miennes. Forçant l'accès à ma bouche, nos langues s'entraînaient dans un danse endiablée. Je n'avais pas essayé de le repoussé, j'y prenais tellement goût que mon corps refusait de m'obéir. Soudain un bruit de murmure me fit revenir à moi même. Je stoppais court à notre baiser, retournant mon visage vers Emma, qui se réveiller doucement.

Emma: oh, coucou. Dit-elle en se frottant les yeux

Un rire s'échappait de nos lèvres. Je me dégageais de la prise de Théo, pour aider Emma à se lever.

Briséis: Tu n'as pas mal, tu es sur.

Emma: Non, promis, je peux voir Liam ?

Briséis: Bien sûr. Dis-je en lui souriant

Emma était sortis de la chambre, cherchant son frère. Une fois la porte fermer Théo se retourna vers moi, cherchant à m'attraper encore une fois.

Briséis: Pas cette fois. Dis-je en me précipitant vers la porte

Le journée était passer à une vitesse éclaire, et toute les émotions possibles avaient traversé mon corps. La peur, l'angoisse, le désir et j'en passe. Tout les enfants étaient réunis dans le séjour et Théo leurs lisaient une histoire comme chaque soir avant de les coucher. J'étais appuyé sur l'embrasure de la porte les regardant tous concentré face à l'histoire.

Bryan: Emma, va mieux ? Dit-il en prenant place près de moi

Briséis: Elle va bien. Elle a simplement besoin de repos. Dis-je en la regardant

Bryan: Je ne te mettrait plus la pression pour que tu partes. Dit-il en croisant ces bras

Briséis: Oh...Merci. Dis-je interloquée

Bryan: Je ferais en sorte que tu partes. Dit-il en regardant droit devant lui

Je me retournais vers lui, fronçant les sourcils, il était déterminé à me faire partir, il ne lâcher pas l'affaire, et moi non plus.

Bryan: Je suis toujours persuadé, que tu n'es pas là bonne pour lui, une trouillarde n'a pas sa place dans notre famille. Par conséquent tu ne l'a pas.

Briséis: La trouillarde t'emmerde. Dis-je en tournant les talons

J'étais remonté dans la chambre, j'avais pris une douche, et m'étais mise en pyjama. Regagnant la chambre, j'ouvris le petit balcon, mettant un pieds nue en dehors, je regardait au loin, les arbres plongés dans l'obscurité faisait peur, je ne comprenais pas pourquoi me voir partir attisait tant Bryan, je ne lui avait jamais causé de tort par conséquent j'étais perdu. Qu'avais-je pus lui faire ?
L'air froid, réveillait en moi des frissons. Soudain des bras, me recouvraient, réchauffant tout mon corps. J'essayais de me dégager de ceux là.

Théo: Calme toi, ce n'est que moi. Chuchote t-il à mon oreille

Briséis: J'aurais besoin d'air, si tu vois ce que je veux dire. En essayant de dégager ces bras

Théo: lève les yeux. Dit-il soudainement

BRISÉISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant