-dix-huit-

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Salam Aleykûm
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Ma génération me fait peur, elle veut Louboutin et Channel mais elle ne sait même pas faire des pâtes aux beurres.
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Je me sentais grave mal donc je suis resté dans le jardin un petit moment. Tonton Bédir m'a rejoint.

T. Bédir - Ça va mon grand ? T'as pas l'air d'aller bien.

- Oui, oui.

T. Bédir est devenu recruteur de Foot.

T. Bédir - Nan, t'as vraiment pas l'air bien. Qu'est-ce qu'il y a ?

- ... J'ai appris que Youssef c'était pas mon vrai père.

T. Bédir - Ah.

Je soupire.

- T'as pas un truc drôle à me raconter pour me remonter le morale ?

T. Bédir - Si... Le saviez-vous, si ta mère ne serait pas sorti avec Youssef, j'aurai sûrement été ton beau-père *rire*

Quoi !? Je me suis étouffé avec ma salive.

- C'est vrai !?

T. Bédir - Oui. Mais bon, si elle ne se serait pas mis avec Youssef, elle ne m'aurait pas largué et j'aurai pas rencontré Cynthia.

- Oh mon Dieu ! T'es sorti avec Maman et après avec sa cousine !?

T. Bédir - *chantonne* Nanana... Wejdene.. Tu prends tes caleçons sales et tu hors de ma vue !

Je lève les yeux au ciel, il est trop fou lui. Tonton Ibrahim vient nous rejoindre.

- Donc toi, t'as laissé Tonton Bédir sortir avec ta sœur et après avec ta cousine ?

T. Ibrahim - Est-ce que je savais même !?

Il me met un taquet. On a parlé et après je suis re rentré à l'intérieur.

Je vais vous passer un bon petit mois pour que les vrais bails commencent.

Déjà mon père a apprit pour Analya et il veut l'envoyer en Kabylie mais ma mère veut pas. Pareil pour Tælian, il est sensé aller en Tunisie mais je sais pas quand... *rire*... Tonton Zaky, il a voulu lui couper le zgeg, j'étais mort.

Flashback

On était tous (T. Rahym, T. Zakaria, Tælian et moi) chez T. Zakaria.

Tælian - NAN PAPA, JE SUIS DÉSOLÉ !

Zakaria - Rahym (un autre de mes « oncles »), je prends la machette pour le mouton ou les ciseaux.

T. Rahym - La machette wesh !

Tælian a commencé à courir vers les escaliers, j'étais dead !!

Zakaria l'a attrapé par les cheveux.

Tælian - Nan papa, s'teuplaît, je me suis déjà fais circoncis, ça va aller...

Zakaria - Le fait d'être circoncis ça t'as pas empêché de baiser avec tes cousines nan !?

Tælian - Mais c'est même pas ma vrai cousine !

J'ai décidé de lui faire une petite blague.

- Qui t'as dis c'était pas ta vraie cousine ?

Tælian - Bah... C'est pas ma vraie cousine !

T. Rahym - Mais ta mère là... Samira, c'est la demi-sœur paternelle de Youssef hein.

Tælian - ... Quoi ?

- Bah, moi je suis ton cousin éloigné mon petit Tælianito...

Tælian - C'est pas vrai !

Zakaria - Bah si !

Tælian - Mais arrêtez je suis pas consanguin moi !

T. Rahym - T'es un putain de ch'tis, Tæ !

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Bien sûr, il a fallu que Tata Samira rentre à ce moment là pour lui dire que c'était faux hein. Miskine, il avait trop peur mdrrr

Après, je suis rentré sur Marseille parce que le boulot m'appelle.

Avec Gabriela tout se passe bien. Quand j'étais à Paris, elle est partie chez sa mère et hier, elle est revenue chez moi, elle a encore peur de rester seule chez elle.

Patrice va bientôt avoir son petit procès et Binta... Binta rien, on sait pas où elle est.

Et... Ah, oui. Sofyan veut me présenter sa meuf mais je sais grave pas quand il va se décider à le faire.

Je me suis levé, Gabriela avait son pied sur ma tête. Littéralement. J'ai horreur des pieds en fait. J'ai jamais vu une meuf qui dort aussi mal. En plus, elle est bad wo quand elle dort c'est de l'abus. Heureusement que je l'aime sinon je sais pas comment j'aurai fait. Je l'ai poussé, elle est tombé mais croyez pas, ça l'a pas réveillée, elle a continué à dormir par terre.

Je suis parti me préparer : jean, pull, basket, Diesel. Plus simple, tu meurs.

Après ça, je suis parti remettre l'autre dans le lit hein et je suis parti manger.

Une fois fini, je suis parti.

Nathan - Wesh !

- Wesh.

Je le tchek. Je fais la bise à Yousra et Célia et comme à ma grande habitude, je calcule pas Naomi.

On s'est pas parlés depuis notre « malencontreuse dispute » et tant mieux, j'ai envie de dire.

Je suis parti me changer dans les vestiaires et je suis revenu. J'étais dans les rayons pour plier les habits et conseiller les clients. Bref, je fais mon taff.

Voix familière - Euh... Excusez moi ?

Je me retourne et je vois Binta.

———

Bon, voilà, une courte partie après une très longue pose. J'ai un petit bémol, l'histoire ne me plaît plus (pas les tournures mais la manière dont elle est écrite) donc je vais faire un grand ménage sur les parties que je vais écrire mais étant donné que j'avais déjà des brouillon jusqu'à la partie 30 au moins, vous ne verrez la différence que à partir de la partie 30. Je ne parle pas non plus d'une grande différence hein mais juste que les tournures se passeront plus de manières réalistes et tout ça !

Une petite partie pour revenir d'une longue pose, c'est injuste, je sais :)

[II] « Pardonne moi »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant