Chapitre 26

258 22 14
                                    


Environ 20 minutes après qu'il soit rentré, le téléphone de Tatsuya sonna assez fort, faisant se tourner les deux attaquants vers lui.

– Désolé. Fit-il en attrapant son téléphone.

– On est dans un hôpital, tu pourrais faire moins de bruit Tatsuya. Fit Hiroto.

– Excuse-moi mais de nous trois je pense que t'es celui qui fait le plus de bruit ici. Répliqua le roux, entraînant une grimace de la part du numéro 9, qui ne contra pas pour autant, se sachant en tord.

Tatsuya finit donc par regarder son message et sourit en le voyant.

– Qu'est ce qui te fais sourire comme ça ? Demanda Hiroto.

Tatsuya ne répondit pas mais lança son téléphone aux deux attaquants. Haizaki le rattrapa et lança un regard interrogateur au roux.

– Regarde. L'invita donc le capitaine d'Eisei.

Haizaki haussa les épaules et regarda le téléphone, et plus particulièrement la photo qui était affichée.

Sur la photo, on voyait Fudou qui souriait en coin et à côté de lui, Kidou. Ce dernier était sur un lit d'hôpital et malgré le fait qu'il paraissait exténué, il souriait et faisait savoir qu'il allait bien. Une légende écrite par Fudou, qui avait envoyé la photo, accompagnait cette dernière.

« Ça y es, l'autre boulet est revenu du bloc. Tout s'est bien passé et tout va bien ici. Pas de problèmes à l'horizon : une petite semaine à l'hôpital et on en parle plus. »

– Qu'est ce qu'il a Kidou au fait ? Demanda Haizaki.

– Plus rien. Répondit simplement Tatsuya.

– Merci je sais lire. Mais pourquoi il s'est fait opérer ?

– Il a plus rien et il ne gardera aucunes séquelles, à quoi ça t'avancerai de savoir ce qu'il a ?

– Ce... c'est quand même à cause de moi qu'il s'est fait blesser.

Et là, sans prévenir, Tatsuya gifla Haizaki, le surprenant.

– T'as été plus rapide que moi Tatsuya. Fit simplement Hiroto.

– Ce n'est pas de ta faute. C'est de la faute du connard qui te sert de père, pas de la tienne. Tu es innocent et autant, voir plus, victime de tout ça que Kidou. Donc la prochaine fois que tu sous-entend que nous avons été blessé à cause de toi ce n'est pas qu'une petite gifle que tu prendras, on est bien d'accord ? Demanda le roux.

Haizaki ne répondit pas et détourna le regard.

– Je sais que tu te sens responsable mais tu ne l'es pas. Et personne ne te crois responsable de quoi que ce soit. Je sais que tu n'arriveras pas à le penser tout de suite mais déjà, arrête de dire que tu es responsable et le reste viendra. Et puis nous on est là pour t'aider. On te l'a promis et ça sera toujours vrai : il y aura toujours quelqu'un prêt à t'aider dans ton entourage quand tu en auras besoin. Donc on te demande pas de tout affronter seul parce qu'on sait que ça serai impossible, mais au moins ne te persuades pas de choses qui sont fausses et qui ne vont faire que te pourrir la vie. Rajouta Tatsuya.

Haizaki ne répondit pas tout de suite, réfléchissant aux paroles de son ami.

– Ryouhei, Tatsuya a raison. Même moi qui n'étais pas vraiment au courant je sais que rien n'est de ta faute. Et comme il l'a dit peut-être que ces derniers jours tu n'en a parlé à personne et que tu te sentais seul mais maintenant c'est différent. Tu as toi-même reconnu que ça avait été une connerie de ne rien dire à personne et tu as dit que la prochaine fois tu en parlerai. Mais tu n'as pas besoin d'attendre la prochaine fois : commence à nous en parler maintenant. Parles-nous et on t'aidera. Il y a environ un mois, juste avant la transplantation, quand on est allé regarder les étoiles au parc tu m'as dit quelque chose que je m'efforce d'appliquer depuis ce jour. Donc fais-le toi aussi.

Unis pour la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant