Chapitre 29

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Le jour de l'amour, c'est aujourd'hui et ça tombe pile sur un jour de weekend. Je me suis réveillée avec une livraison matinale de roses que j'ai rangé dans une de mes créations, et un joli message d'Isaac disant :

 Je me suis réveillée avec une livraison matinale de roses que j'ai rangé dans une de mes créations, et un joli message d'Isaac disant :

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De quoi débuter la journée sous les plus beaux auspices.

Depuis ce matin, après lui avoir aussi mon SMS de saint-valentin, je n'ai plus aucune nouvelle de lui. Le travail a repris sa place prioritaire, mais je ne m'en fais pas : ce soir il n'aura d'yeux que pour moi. J'ai sorti la lingerie en dentelle spécialement pour l'occasion.

Ça cogne à la porte alors que je range mon loft. Je suis surprise de savoir Isaac là car ça m'a l'air assez tôt. L'heure que je lis sur ma montre me le confirme ; il est en avance et je n'ai même pas commencé à cuisiner les côtelettes que j'ai mis à décongeler. J'ai juste eu le temps de décorer la table à manger accolée à un mur dans ma cuisine.

J'ouvre la porte avec le sourire d'une femme amoureuse, mais il se meurt dès que mon cerveau intègre qui est mon invitée surprise : Malika vêtue dans une robe noire pailletée.

— Ne fais pas cette tête, tu vas donner à Dan l'impression que tu ne veux pas le voir.

Mon regard descend jusqu'à mon neveu. Je lui souris en ébouriffant ses cheveux, et prononce dans un sourire crispé :

— Qu'est-ce qui me vaut ta visite ?

— J'ai besoin que tu gardes ton neveu, Chris et moi allons diner au restaurant.

Tout ce qui me traverse l'esprit pendant qu'elle parle est que j'avais prévu de passer ma soirée avec Isaac.

— Tu me dois bien ça après m'avoir caché que John était revenu vivre chez toi, tente-elle de me convaincre.

Qu'est-ce que je vais lui devoir quand elle va apprendre que je lui ai aussi caché que je sortais avec mon patron depuis plusieurs semaines ?

— Ce n'était pas une information que je jugeais importante, lui expliqué-je encore.

— Pourtant, elle l'était. J'ai dû te ramasser à la petite cuillère après son départ.

Nous avons déjà eu cette conversation alors je ne réponds pas. Elle invite à Dan à s'immiscer sous le passage sous mon bras pour aller s'installer, et je m'écarte davantage. Il obtempère comme un grand garçon malgré qu'il ait les larmes aux yeux.

— Ses jouets, m'explique-t-elle en pointant le sac. Il a déjà eu sa dose quotidienne de sucre, donc plus rien.

Je prends l'accessoire de mon neveu dans les mains.

— Et n'oublie pas qu'il est compliqué avec la nourriture. Des pates feront très bien l'affaire pour son diner.

— OK.

— Merci, je t'aime, conclut-elle en m'embrassant sur la joue. Je serai de retour avant neuf heures !

— Je t'aime.

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