Le corbeau soigné par une fleur de cerisier

La guerre se rapproche

POV Extérieur : 

Sakura et Itachi étaient de retour dans leur village depuis maintenant trois semaines. Sakura avait reprit son travail dans l'hôpital tout en s'occupant de l'Uchiha. Ils rendaient visite à Misaki et à Haruka qui étaient maintenant dans leur nouveau chez eux dans un appartement pas trop loin d'un ninja à la chevelure argenté car d'après Tsunade, il fallait mieux qu'un ninja comme Kakashi qui à même était Anbu soit près d'eux si il y a un problème. La rose allait voir aussi Mikasa qui travaillait beaucoup avec Naruto ainsi qu'à Tatsumi dans sa famille d'accueil. 

Itachi découvrit comment se passer la vie à l'intérieur du village après plus de dix. La population avait largement augmenter, aussi bien chez les civils que chez les ninjas. Quand il allait se promener pour prendre l'air, s'enfuir de son appartement, il découvrit comment la nouvelle génération de ninja vivait. Il avait surprit la fleuriste ainsi que l'amie de son médecin tourner autour du chef de la Racine sans grande discrétion. Il avait aussi surprit Naruto se battre avec un certain Eiji qui tournait un peu trop près de l'héritière du clan Hyuga.

Tout semblait aller pour le mieux mais malheureusement, les douleur de l'Uchiha étaient toujours présenté, caché derrière quelques chose et quand l'envie lui prenait, la douleur se faisait tout pour le faire souffrir mais jamais Itachi ne montra un signe de faiblesse à aucun moment, même pas devant Sakura qui est son médecin. Certains matin, il crachait du sang mais essaya de méditer pour faire passer la douleur ou essaya de s'endormir quand elle trop insoutenable mais la douleur se mettait à coté de lui pour lui murmurer des cauchemars digne du Tsukuyomi

Son seul moment de repos était quand Sakura lui faisait ses soins.

Tous les jours, toujours à la même heure, elle apparaissait à sa fenêtre. Quand la douleur commença à le paralyser plusieurs minutes de suite, il ajouta le chakra de la médecin à la liste de ceux que ses pièges reconnaîtraient, lui autorisant de fait un accès illimité à son lieu de vie. Lorsqu'il crachait un sang trop sombre, elle laissait ses mains effleurer ses épaules, son dos, sa tête, amenant avec elles un soulagement si paisible qu'il se sentait flotter dans une mer cotonneuse.
Un matin, alors qu'elle était assise en face de lui, il la vit froncer les sourcils.

Sakura : Je suis désolé, Itachi-san mais je vais devoir opérer un contact physique. Vos organes sont trop fragilisés pour prendre le risque de manquer de précision.

Il hocha simplement la tête. Les premières fois, son corps se tendit contre sa volonté, habitué à n'être touché que dans la fureur des combats ou des entraînements. Personne n'avait initié un contact amical avec lui depuis son exil, à l'exception du grand père de Shisui, Mitsuyoshi.

Puis il s'habitua. Les mains de Sakura étaient froides sur sa peau ; était-ce elle, ou était-ce la fièvre qu'il sentait brûler en lui ? Il ne lui demanda pas. Ce n'était pas, après tout, une information importante.

Il l'observait, quand elle était tellement concentrée sur son travail qu'elle ne remarqué par le regard de l'Uchiha. Son visage se transformait en un livre ouvert qui révélait les moindres soucis, les plus petites victoires qu'elle rencontrait ; la façon dont ses yeux de jade se durcissaient ou brillaient d'une lueur fière le fascinait. Depuis sa naissance, Itachi avait grandi dans le moule du parfait héritier Uchiha. On lui avait appris qu'un visage neutre était un visage noble et que toute émotion pouvait être retournée contre lui. C'était la vérité, mais Itachi n'avait réalisé que trop tard qu'il ne parvenait plus à ôter le masque qu'il avait lui-même créé.