Chapitre 50

2.6K 72 7
                                    

PDV Alyx

2 octobre 2018,
15h47,
Chez les Lloris, Angleterre

Conversation téléphonique 📱:

??? : Tu reviens quand du coup ?
Moi : Jamais.
??? : J'suis sérieuse Lylyyy ! Tu me manques meuf !
Moi : Je sais, à qui je manque pas ? Plus sérieusement, toi aussi tu me manque Léna. Et pour répondre à ta question, normalement je viens pour le prochain rassemblement des Bleus. J'ai appelé Dédé et je lui ai demandé si je pouvais revenir.
Léna : Eeeet ? Il a dit quooi ?
Moi : Que je pouvais revenir ! Même si ça risque d'être un peu chiant avec le fauteuil.
Léna : Prend tes béquilles au cas ou. De toute façon on te demande pas de faire un match de foot avec les garçons. Enfin, même si on te le demande c'est impossible.
Moi : Rien n'est impossible quand on veut Léna. N'oublie jamais ça jeune Padawan. Je me mettrais sur le dos de la Pioche t'inquiète. Ou sinon je ferais du foot mais à cloche pied.
Léna : T'es complètement folle Lyly.
Moi : Dis la meuf qui a voulue faire sonner l'alarme incendie en pleins cours...
Léna : MAIS C'ÉTAIT PARCE QU'IL Y AVAIT UNE ARAIGNÉE DANS LA SALLE !
Moi : Pour la centième fois, c'était une peluche qui venait d'un vêtement... Dis-je en rigolant, me remémorant la scène qui c'était produit il y a maintenant quelques années. N'empêche, grâce à toi on a raté plus d'une demi-heure de cours sur les articulations avec Professeur je-ne-me-rappelle-plus-de-son-nom.
Léna : Professeur Facette ! On l'a eu du début jusqu'à la fin de nos études et tu ne te souvient même pas de son nom ?

Je vous avouerais que non. En même temps c'est pas de ma faute, le fait de rester avec les Bleus pendant 1 mois ça m'a lavé le cerveau. Rien qu'avec les blagues de Presnel j'ai dû perdre un cinquième de mes neurones. Bon ok, c'est aussi un peu de ma faute... Il est peut-être vrai que je ne lui ai pas dis d'arrêter de parler, enfin de continuer à sortir toutes ses conneries.
Et il se peut aussi que je sortais aussi des blagues du même niveau que les siennes...

Moi : Eh Léna
Léna : Que pasa ?
Moi : J'ai une blague à te raconter t'e...
Léna : Ah non non non Alyx ! C'est mort. Tes blagues reste dans le côté obscur de ta force !
Moi : Alléééé s'il te plaît ! Elle est drôle celle là tu vas voir !
Léna : Mouais... La dernière fois que tu m'as dis ça, je t'avais cru. Et j'aurais pas dû, parce qu'elle était vraiment nul.
Moi : Roooohh arrête, elle fait rire tout le monde la blague du pingouin !
Léna : Si par tout le monde tu comptes Nico et Théo...
Moi : Eux c'est mes fans number one. Le meilleur public de tout les temps. Tu es juste... JALOOOOUSE DE MON HUMOUR.
Léna : Oh ouui, cher Lyly ! Je suis jalouse de votre humour ô déesse des blagues de merde.

Elle a à peine eu le temps de finir sa phrase que je suis partie dans un fou rire et Léna me suivi juste après la fin de sa phrase. Entre temps, mes nièces sont venues me voir pour me prévenir qu'on allait sortir d'ici une dizaine de minutes et que leur mère, donc ma très chère belle-sœur allait venir m'aider pour me préparer, enfin c'est juste enfiler mes chaussures, mais j'ai quand même besoin d'aide à se niveau là.
La meilleure de toute je vous jure, la crème des crèmes, la cerise sur le gâteau. Elle est comme les gens qui bossent au MacDo et qui mettent pleeeins de nappage : irremplaçable.
D'ailleurs, à tous les salariés de chez MacDo qui font ça : ne changez surtout pas, vous êtes les meilleurs.
Et se qui le font pas, eh ben vous êtes bizarre. Et méchant aussi. Parce que le nappage c'est le best des best chez MacDo.
Bref, je m'égare là.

Après plusieurs heures à être sortie, je laisse mon frères et ses filles partir devant tandis que je reste avec Marine à discuter de tout en marchant, enfin roulant pour moi. Quand je dis ça j'ai l'impression d'être dans une super voiture qui roule super vite.. Mais je peux vous dire de source sûre que c'est faux.
On a fait la course avec les filles et j'ai perdu.
Pourtant j'y croyais... Comme quoi !

Marine : Prête à retourner à Clairefontaine ?
Moi : J'ai peur, mais ouais j'ai vraiment hâte.
Marine : Pourquoi t'aurais peur ? Tu es très douée Alyx. Et tu t'entends super bien avec l'équipe et le staff, donc pas de raison d'avoir peur de quoi que se soit.
Moi : De ce côté là ça devrait aller. Mais avec le fauteuil je sens les galères arriver. Imagine si je ne peux pas exercer à cause de ça ? Je fais quoi ? Je peux même pas me reconvertir dans la danse parce que je peux même pas bouger de se... truc.
Marine : Ohhhh ! Si Didier t'a envoyé un message pour te demander de reprendre c'est pas pour rien, et je pense fortement qu'il a fait en sorte que tu puisses continuer à bosser étant donné qu'il connaît la situation. Alyx.. arrête de t'inquiéter pour ton retour. Tout va très bien se passer. Penses à tes retrouvailles avec les garçons, avec tes collègues ! Penses à eux et tu penseras beaucoup moins à tous ce qui te fait peurs.
Moi : Ouais... Il faut bien faire avec de toute façon. Mais j'ai réellement hâte que tout redevienne comme avant, comme pendant la coup du Monde.
Marine : A quelques détails près.
Moi : Comment ça ?
Marine : Pendant la coupe du Monde, et encore maintenant d'ailleurs, Benjamin est avec Rachel. Sauf qu'il doit être avec toi. Vous êtes faaait pour être ensemble, et vous avez une belle complicité qu'il n'a plus avec Rachel. Mais tant mieux dans un sens.
Moi : Boooh Marine ? Je croyais que t'aimais bien Rachel !
Marine : Oui je l'aime bien. Mais je t'aime plus qu'elle. Tu mérites quelqu'un qui sera te rendre heureuse. Et je suis persuadée que ce quelqu'un n'est autre que monsieur Benjamin Pavard.
Moi : Je t'aime aussi ma belle-sœuuur ! Merci en tout cas. Merci pour tout.
Marine : Y'a pas de quoi. Bon et si on changeait de sujet ? On devient trop émotive l'une envers l'autre, ça va plus là !

Une fois arrivées à la maison, je pars dans le salon pour regarder un film Disney avec Anna-Rose et Giuliana à leur demande pendant que mon frère et ma belle-sœur préparent le dîner de ce soir.
Avant de lancer le film, mon frère m'aide pour m'asseoir comme il fait sur le canapé. A peine assise, les filles me sautent presque dessus, l'une chacune d'un côté et je leur ouvres mes bras comme une invitation pour des câlins. Choses qu'elles ont vite comprises : elles s'allongent chacune sur une de mes épaules et Anna-Rose lance « Zootopie ».

Environ une demi-heure plus tard, les deux Lloris manquant arrivent avec le dîné, nous servent, et s'installent aussi à leur tour dans le grand canapé.
Et ma soirée de déroula comme cela : en compagnie de personnes qui comptent plus que tout à mes yeux à regarder un Disney dans la bonne humeur. Et avec le privilège d'entendre les doux sons que mes adorables nièces font quand elles rigolent.

C'est pas super comme soirée ça franchement ?

Alyx et Benjamin : la sœur Lloris rencontre les BleusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant