Aria

Chapitre 7

"-Où allons nous ?
-A mon bureau , j'ai quelques affaires à régler."

La voiture traverse le centre ville alors qu'il examine un dossier. J'ai survolais rapidement le contenu et je n'aurais jamais cru lire de telles choses dans ma vie. Ça ne peux pas être réel. Mais dans quel monde vie t'ont ? On ne peux pas vendre des personnes comme des simples objets. Est ce qu'il va faire pareil de moi ? Me vendre au plus offrant quand toute cet histoire sera fini ? Cet idée me fait frissonner de peur, me donne envie de vomir.

Qu'est-ce que je vais devenir ? Qu'est-ce que devient tous ces gens ?

Je souffle doucement en tapotant mes doigts sur ma cuisse stressée malgré moi. J'ai gagné 1500 dollars aujourd'hui et il me reste 28 jours pour en récolter le plus possible en espérant que mon frère fasse de même de son côté. Mais je pense qu'il va falloir braquer plusieurs banques pour récolter autant d'argent. J'espère que le mafieu va changer d'avis sur Aaron malgré ce qu'il me fait endurer, je ne veux pas qu'il meurt. Il est ma seule famille. Le seul qu'il me reste.

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La voiture s'arrête, Lenzo sort en premier alors que je le suis dans cette tours moderne. La femme à l'accueil le salut poliment alors qu'il lui fait un signe de tête glaciale. Est ce que c'est le moment pour moi de m'évader ? De tenté le tout pour le tout ? C'est un lieu public, il ne peux pas me tirer dessus.

Mais mes espoirs tombes à l'eau quant il passe sa main sur mon dos pour me guider vers l'ascenseur.

"- Ne fait rien qui pourrait m'énerver bel cuore ( jolie coeur ). Je ne suis pas d'humeur et ça serait stupide de ta part. Le bâtiment est très bien gardé , tu ne ferais même pas un pas dehors. Et crois moi, tu n'as aucune envie de me défier, surtout pas aujourd'hui. "

Je ne réponds rien et me contente d'avancer cherchant toujours une solution à mon calvaire. L'ascenseur nous mène au dernier étage dans un bureau avec une vue panoramique incroyable sur toute la ville, c'est a couper le souffle. Le brun jette les dossiers sur le bois noir de son bureau avant d'enlever sa veste de costume et de s'asseoir devant. Je reste là, crédule ne sachant pas quoi faire alors qu'il étudie encore une fois ces foutus dossiers.
Est ce qu'il connait quelqu'un dans ces listes ?

Je m'avance pour admirer la vue alors que la porte de son bureau claque contre le mur.

"- Stai davvero cercando figlio della morte ! ( Tu cherche vraiment la mort fils !)

Lenzo lève les yeux sur l'homme furieux aux cheveux blancs. Je comprends très vite qu'ils ont un lien de parenté alors qu'une femme rentre et passe une main sur l'épaule de ce que je pense être son mari pour l'apaiser. Lui ne m'a pas vu absorbé par sa colère, mais elle oui. Elle m'observe de haute en bas un petit sourire aux lèvres.
Ça doit être ses parents. L'angoisse.

-Ho già perso mia figlia, non perderò il mio stupido figlio! ( J'ai déjà perdu ma fille, je ne vais pas perdre mon fils petit con ! )

Le brun se lève calmement alors que sa mère vient à lui, lui attrape délicatement les joues et lui déposer un doux baiser sur l'une. 

-Buongiorno ( Bonjour). Me sourit elle en posant son regard sur moi.

-Euh...Buongiorno
- Lei è americana. Aria non parla la nostra lingua madre.(Elle est américaine. Aria ne parle pas notre langue maman.)
-Oh va bene. (Très bien.)

La femme s'approche de moi toujours le sourire aux lèvres alors que son mari pose les yeux sur moi, toujours furieux.

-E ancora più guai. ( Et encore plus d'ennuis).
-Smettila con il tuo umore sporco. ( Arrête avec ton humeur de cochon) Grogne la femme à son mari avant de se retourner vers moi. Je m'appelle Livia.

Elle a un petit accent qui est plutôt agréable à l'oreille. Je pose mes yeux sur son fils ne sachant pas quoi faire.  Est ce qu'ils sont au courant de ce que leur fils fait ? De qui il ait ? Ou bien même pourraient ils m'aider ?

-Mamma lascia ... ( Maman laiss...)
-Non voglio sentirti. (Je ne veux pas t'entendre) Coupe t'elle en levant la main.

Je la regarde détailler chaques recoins de mon visage ne sachant pas quoi faire avant qu'elle ne retourne au près de son mari. Ce moment était assez malséant et perturbant. Que chercher t'elle à faire ?

-Valgono questi file, figlio mio? Non ci vorrà molto perché torni da te. (Ces dossiers en veulent ils la peine mon fils ? Il ne faudra pas longtemps pour qu'il remonte à toi.)
-Spero di non aver finito di leggerli. Non importa se sa che sono io. Sto aspettando che gli spari alla testa. (Je l'espère je n'ai pas fini de les lires. Peu importe qu'il sache que c'est moi. Je l'attends pour lui mettre une balle dans la tête.)
-E se non trovi niente ? ( Et si tu ne trouve rien ?)
-Cercherò altrove.( Je chercherai ailleurs.)

Je regarde la mère baissé les yeux. Je suis sûr qu'il cherche quelqu'un dans ces listes. Mais qui ?

Ils échangent encore quelques mots en Italien avant que ses parents ne partent et que Livia pose un dernier regard sur ma personne accompagnée d'un petit sourire. C'est une femme triste, ça ce vois à ses yeux. Lenzo retourne rapidement devant les dossiers sans me porter d'attention.
J'en attrape un, dossier " vendu" et survole les noms pendant un instant jusqu'à que mes yeux se bloquent sur un nom en particulier.

Clara Alvar.

Ma respiration se bloque sans même savoir pourquoi. Qui est cet femme ? Sa soeur ? Sa femme ? Pire, sa fille ? Je regarde le numéro qui suit pour aller à la page. 263. Une photo d'une jeune femme qui doit avoir 25 ans est affichée. On voit bien qu'elle à pleurer son maquillage à coulés sur ses joues. Ses yeux hurlent de détresse.

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Clara Alvar

-Née le 4 janvier 1995 à Venise.
Père : Diego Alvar
Mère : Livia Alvar Diano
Frères : Lenzo Alvar et Enzo Alvar (disparu).
Prix : 90 millions de Dollars.

Je n'ai pas le temps de lire plus car la fiche mais arracher des mains. Je regarde les doigts du brun se serrer contre la feuille, sa veine du frond est à deux doigts d'exploser. Je me recule criant de surprise alors qu'il fait valser tous ce qu'il se trouve sur son bureau dans une rage folle. "Ucciderò tutti quei figli di puttana ! ( Je vais tous les tués ces fils de pute !) Hurle t'il en chargent son arme. Je me colle au mur alors qu'il continue de saccagé toute la pièce près à tirer.
Mais tirer sur qui ? Je suis sa seule cible ici.

Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Il lance des mots en Italien que je ne comprends pas. Sa soeur a était vendu il y a 5 ans.

Mon dieu ! Je n'ose imaginer sa douleur.
Qu'on t'ils fait à cette pauvre fille ? Est-ce qu'elle est encore en vie ? J'espère pour la personne qui l'a détient que oui et j'espère que non pour elle car elle doit être détruite de l'intérieur. Lenzo attraque son téléphone braillent des ordres. Il va aller la chercher et il va faire un massacre.