Chapitre 34

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Je laisse mon corps tomber sur le canapé. Emily est partit de bonheur à la fac ce matin. Je me sens terriblement seule et pleins de questions fusent dans ma tête. C'est pas possible, je ne suis pas amoureuse de Lenzo, je l'aime juste bien.

Est ce que j'ai envie de partir avec lui ? J'en sais rien.

Qu'est-ce que je vais foutre en Italie ? Puis pourquoi je devrais rester ici ?
Je n'ai pas de logement ni même de travail. J'ai tout perdu dans tous les sens du terme. Je suis un fardeau pour Emily, j'en suis sûr. Je lui fais juste de la peine rien de plus.

Et qui suis-je pour Lenzo ? Ça je n'en sais rien du tout.

Veux t'il jouer avec ma vie ?

Je souffle et part enfiler mes baskets, j'ai besoin de prendre l'air. Les embouts de mes écouteurs prennent places dans mes oreilles, musique à fond pour m'empêcher de penser. Le tonner gronde, la pluie tombe depuis longtemps mais je m'en fiche. J'ai juste besoin de ne plus penser.
La capuche de ma veste trouve rapidement ma tête avant que je n'enfonce mes mains gelées dans mes poches.

Quel temps de chien.

Je laisse mes pieds me guider dans la ville avant que je ne m'arrête devant une voiture.

Sa voiture.

Je lève la tête, le Ritz-Carlton. Je rigole toute seule, c'était prévisible qu'il choisisse cet hôtel, il me semble que c'est l'un des plus chère de la ville. Je peux voir un des gardes du corps qui attende à l'extérieur me fixer sans gêne.

J'enlève ma capuche d'un coup sec je retire mes écouteurs pour les enfoncer dans ma poche avant de me diriger vers la réception. La femme me regarde de haute en bas avant de froncer des sourcils. Je ne suis clairement pas le genre de personne qui ont les moyens de se payer une chambre ici.

"-Bonjour, la chambre de Monsieur Alavar s'il vous plaît.
-Vous êtes ?
-Quel est le numéro de sa chambre ?
-Je suis navrée mademoiselle mais je ne peux vous renseigner. Monsieur est partit tôt ce matin.

Je grogne et je sens qu'une main m'attrape le bras. Je sursaute et fait face au fameux garde du corps. Il fait un signe de tête à la femme avant de me forcer à marcher vers l'ascenseur. Il ne dit rien, il me tient juste fermement le bras, la tête haute.

L'homme ouvre une porte, saluent les deux hommes qui tiennent la garde avant de me forcer à entrer puis referme derrière moi.

Son odeur monte directement à mes narines. La chambre est parfaitement bien rangée. Je m'avance jusqu'à la fenêtre observe le monde qui m'entoure. Je me sens bien, juste bien. Comme ci c'était ma place.

.

"-Que fais-tu ici ?

Ma respiration se bloque. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne l'ai pas entendu entrer.

-Je viens de te demander quelque chose Aria.

Sa voix est tellement froide que je sens mes larmes monter. Il est là devant moi, les mains dans les poches.

-Amène moi avec toi...
-Che cosa ? ( Quoi ? )
-Amene moi avec toi Lenzo. Lui dis-je en avançant de quelques pats. Fait moi découvrir Venise, je veux encore manger des antipasti s'il te plaît. Je veux voir tes yeux m'observer encore et encore comme si j'étais la septième merveille du monde, je veux encore voir ce demi sourire sur ton visage dur quand tu te moque de moi, je veux que tu me prenne dans tes bras , que ton menton repose sur ma tête quand tu me sers si fort contre toi, que tes doigts tire doucement mes cheveux quand tu me force à te regarder. Que tu me bai...Que tu me fasse l'amour ouais l'amour comme si c'était la dernière fois. Je...Bordel ! Je t'aime Lenzo.

Je sens mes larmes dégouliner sur mes joues alors que le brun ne laisse rien paraître. Sa tête est inclinée sur le côté, ses yeux posés sur moi. Je lève les yeux au ciel essayant de ravaler mes larmes.

Qu'elle conne.

Mes pieds me dirige automatiquement vers la porte. Sa main attrape mon bras m'arrêtant dans ma course folle. En quelques secondes ses lèvres se trouve sur les miennes, ses mains caressent mon corps avant de me soulever pour me déposer sur le lit.
Son regard brille de désir. Je me redresse sur mes coudes pour le regarder enlevé sa veste et ces boutons de chemise. Je mord légèrement ma lèvre malgré moi. Il est si beau et attrayant. Une fois complètement nu, il m'aide à me mettre sur mes pieds et fait glisser ma veste. Ses mains expertes déboutonnes mon chemisier noir, dévoilant une poitrine complètement nue. Je l'entend grogner avant qu'il n'en caresse un d'une de ses main rugueuse me faisant gémir. Il défais le bouton de mon jeans faisant exprès de caressé mon bas ventre. J'ai l'impression que ça n'a jamais était aussi intense que maintenant. Mon pantalon trouve mes chevilles alors que Lenzo s'abaisse pour embrasser mon sexe par dessus mon sous-vêtement. Mes doigts trouvent ses cheveux pour les malmener. Je crois que je pourrais jouir en quelques secondes. Ses doigts écartes mon string pour les insérer en moi. Mon ventre se contracte sous mes gémissements de plaisir.

"-Ce petit paradis ne réclame qu'une chose..."

Sa langue rejoint très vite mon clitoris alors que des plaintes de plaisir sorte de ma bouche. Mes doigts se serrent sur sa tignasse alors que je jouie. Je me laisse tomber sur le lit essayant de retrouver ma respiration.

Je lui jette un coup d'oeil et je peux voir de la fierté dans son regard. Ces mains expertes viennent me déshabiller avant qu'il ne ce place sur moi. Je sent son sexe dur contre mon bas ventre alors qu'il vient déposer sa bouche sur la mienne. D'un geste il me retourne, j'entends ses pieds toucher le sol alors qu'il soulève mon derrière. Sa main vient caresser mon dos avant que ses doigts trouve mon entre-jambe pour y glisser son pénis. Son long gémissement roque accompagne le mien qui est plus aigüe. Ses coups de reins sont fort et brutaux, claquent une de mes fesses de temps en temps. Il jouit après quelques minutes en moi, tirant mes cheveux en arrière. Comme à notre première rencontre. C'était exactement comme ça.

"-Tous ça. Dit t'il en caressant mon corps d'une main. C'est à moi.

Il se retire pour de laisser tomber sur le côté. Je me laisse tomber sur le ventre. Ses yeux trouves les miens et sa main vient caresser ma joue. Il est essoufflé. On reste quelques instants comme ça juste dans le silence.

.

"-Fait moi l'amour Aria.

Je relève la tête.

-S'il te plait..."

Son chuchotement me retourne les tripes. Je baisse les yeux, son pénis est moue. Je le secoue quelques instants dans une de mes mains alors que l'autre joues avec ses bourses. Ma bouche trouve rapidement son gland, insérant tout son sexe dans ma bouche pour faire de rapidement mouvement. Une fois bien dur, je me positionne sur lui. Ma main tien sa base pour l'insérer à l'intérieur de moi tranquillement. J'effectue de long et lent mouvements tout en le regardant. Sa bouche est entrouverte malgré que sa respiration soit calme. Je n'arrive pas à savoir si il aime ça. C'est la première fois que je fais l'amour, d'habitude je baise simplement. Et j'ai l'impression que tout est amplifié. Le fait d'ouvrir les yeux sur mes sentiments.
J'attrape ses mains pour les mettre sur la poitrine l'obligeant à les malaxer. Je me sent venir, des petits bruits sort de ma bouche. Il se redresse pour venir avaler mes plaintes. Mon périnée se contracte sur son pénis que je le sent vibrer en moi me donnent deux fois plus de plaisir. Je crois que je n'ai jamais eu un orgasme aussi long de ma vie. Lenzo à jouit en même temps que moi et je crois bien que c'est ça qui m'a fait monter au septième ciel.

AriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant