Chapitre 10

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"- Appel tuo amico ( ton amie) et dit lui que tout va bien que si elle continue de t'harceler je lui fais trancher la gorge.

Je ravale ma salive et prends le téléphone dans mes mains. Je vais enfin pouvoir parler à Emily. Elle me manque tellement.

-Et tu met le hors parleur. Ordonne t'il avant de partir s'asseoir sur le fauteuil près de la fenêtre."

Je survole rapidement les messages échangés. Il a était trop froid avec elle et ce n'est absolument pas ma façon de m'exprimer.

Elle décroche au bout de la deuxième sonnerie.

"-ET BAH QUAND MÊME ! J'ai cru qu'un mafieu Italien t'avait enlevé.

Je rigole jaune alors que je jette un regard au brun qui m'analyse du regard.

-Il fallait que je parte quelques jours. Je n'aime pas cet sensation que j'avais sur les épaules.
-Je n'aurais jamais cru que tu aurais ce courage mais la moindre des choses, c'est de prévenir. Je te jure que j'étais à deux doigts d'appeler les flics ! Puis ton comportement par message...Souffle t'elle. En plus papy va pas bien encore.

Je m'arrête de respirer. "Papy ne va pas bien" c'est une phrase qui sert à nous sortir d'une situation difficile. Par exemple si une est draguée par un gros lourd. Évidemment aucune de nous deux a un grand-père vivant. Et je comprends qu'elle me demande si je vais bien. Elle n'ai pas idiote, elle a comprit que je suis "partie" à cause de cet histoire avec tout ce fric.

-Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'il va vite aller mieux et que bientôt ça sera finit.
-Je l'espère, j'ai peur pour lui...
-Ne t'inquiète pas. Comment va mon frère ?
-Ca va bien avec un nez cassé.
-Quoi ?
-Il m'a soûlé. Tu pars et lui il en profite pour faire des soirées et rien glander de ses journées.

Je soupire lâchant un regard à Lenzo qui me fait signe de raccrocher en s'avancant vers moi.

-Emily je vais devoir te laisser.
-Déjà ?
-Ne t'inquiète pas. Je rentre bientôt...
-Je t'aime Aria. Me souffle t'elle désespérée.
-Je t'aime Emily."

Mon téléphone fut arracher de mes mains par l'italien me pousse brutalement par les épaules pour m'obliger à m'allonger sur le lit. Son visage se trouve rapidement face au mien alors qu'une de ses mains englobe ma gorge la serrant légèrement.

"-Tu sais que je n'aime pas les menteuses ? J'ai envie de te couper la langue.

Ses doigts se ressert m'empêchent de respirer, j'attrape rapidement son poignet le suppliant du regard. Je ne veux pas mourir comme ça. Sa bouche vient se coller à mon oreille.

-Ose me mentir encore une fois bel cuore et je te jure que quand tu rentreras chez toi, tu ne sera pas en un morceau.

Sa main me lâche mais reste contre mon coup alors que je tousse essayant de reprendre ma respiration. Son regard animal me fixe.

-Tu sais que je pourrais la tuer ?
-Elle n'a rien à voir dans tout ça. Chuchotais-je. Elle ne sait pas qui vous êtes. Emily ne fera rien.
-Hum...Je pense qu'un de mes hommes va aller s'en assurer au cas où.
-Non s'il vous plaît...
-Elle à l'air d'être coriace.

Je ne réponds pas car je sais qu'à la minute ou ma bouche s'ouvrira mes larmes couleront. Elle est ma meilleure amie. J'ai pour elle un amour à tout rompre. Elle m'a toujours comprise même dans les moments les plus compliqués de ma vie. Elle m'a toujours soutenue, épaulée même quand je lui crier de partir. Elle a séché mes larmes, ma sortie hors de l'eau quand je me noyer dans mon chagrin. On est aussi lié que le soleil et la lune. Et pourtant je ne l'avais pas vu venir en deux trois mouvements on s'est rapproché et on ne sais plus quitter. Et je refuse qu'on lui fasse du mal pour moi.

AriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant