Aria

Chapitre 25

J'ai du mal à ouvrir les yeux, je n'ai jamais eu aussi mal à la tête de ma vie. Mon nez me fait aussi souffrir le martyr. Qu'est ce qu'il est cassé ?
Je n'arrive plus à respirer avec.

"-Allez on ouvre les yeux la belle au bois dorment sinon je vais être obligée de t'embrasser.

Je me redresse rapidement mais ma tête se met à tourner et mes yeux voient floues. Il me faut quelques secondes avant de voir nettement. Le blond est assis devant moi, une grimace collée au visage.

-Ouh... Je crois que j'y suis allé un peu fort. J'ai l'impression que ton nez est cassé. C'est bête un si jolie minois...
-Va te faire foutre.
-Je peux te garantir que tu vas le perdre très vite ton courage même si c'est plutôt amusant.

Mes yeux transpirent la haine que j'éprouve pour lui.

-Lenzo va venir me chercher.

Je ne sais même pas qui j'essaie de convaincre. Lui ou moi ?

-Je l'espère bien. Je vais reprendre se qui me revient de droit.

Je fronce des sourcils et il se penche vers moi.

-Même si le fait de tuer mon père m'a plutôt arrangé je dois l'avouer, il a prit ma place et tu es mon moyen pour l'attirer ici pour que boom ! Je le massacre.
-Il ne tombera pas dans ton piège.
-Oh tu crois ça ? On verra bien. Mais avant j'aimerai faire quelque chose. Me dit-il en sortant un couteau.

Ma respiration s'accélère paniquant alors que deux hommes viennent me tenir fermement par les bras qui sont toujours joints derrière mon dos.

-J'ai une proposition à te faire. Soit tu me donnes des infos soit tu finis avec la même cicatrice que lui en plus de ton nez pété. Pour info, c'est moi qui lui ai faîte à ton mec.

Je ferme les yeux, me préparer au pire. Même si je le voulais, je n'ai aucune information sur lui, il ne m'en à jamais donné et je n'ai jamais chercher à lui demander quoi que ce soit. J'ouvre les yeux, les plantes dans les siens l'air déterminé.

-Alors vasy.
-Tu sais qu'il ne voudra plus de toi après ce que je vais faire à ton beau visage.
-On verra bien. Crachais-je avec haine."

Plus personne ne voudra de moi.

Je le regarde faire le tour de ma personne avant de s'arrêter derrière moi et de bloquer ma tête dans le creux de son bras droit. Je prends une grande respiration s'entend la lame s'approcher de mon visage. J'essaye de retenir mes hurlements de douleur mais ça fait trop mal.
Je hurle à en perdre la voix sous son rire diabolique. Je sens mon sang chaud dégouliner sur mon visage et sur mon coup. Il s'arrête une fois au niveau de l'arrête mon nez mais il me tient encore m'empêchent de respirer. Il me relâche enfin alors qu'une quinte de toux me prend cherchant de l'air. Je n'arrive pas à ouvrir mon deuxième oeil tellement que la douleur est atroce.

Il me regarde fière de son travail avant de prendre mon visage dans une de ses mains.

"-Tu as une sacrée loyauté envers ce fils de pute."

Je n'arrive même pas à lui répondre, je me sent tourner de l'oeil.
La dernière chose que je vois est ce type lèchant la lame tachée de mon sang.

.

Je me réveille difficilement
, je peine à ouvrir les yeux. J'ai jamais eu aussi mal de ma vie. Je n'arrive pas à ouvrir mon oeil droit. J'ose le toucher douloureusement de mes doigts. Je sens qu'il est légèrement gonflé. Mes doigts suives l'entaille, le sang à sécher et des croûtes commencent déjà à se former. Elle traverse quasiment un moitié de mon visage. Une boule se créer dans ma gorge. Je ne dois pas pleurer car je suis sûr que ça me fera encore plus souffrir. J'ai l'impression que ma vie est foutue à cause de la cicatrice qu'on m'a infligée de force. Peu importe ce que les gens disent la beauté compte, l'aspect physique compte.

J'entends la porte s'ouvrir mais je ne peux pas relever la tête,  je n'y arrive pas. Je sens qu'on me hisse sur une épaule mais aucune réaction n'arrive à émettre de mon corps. Je n'ai plus aucune énergie pour me battre même pour bouger. On me glisse dans une voiture ou je somnole,  je n'ai jamais ressenti autant se besoin de dormir... Ou de mourir.

Je ne sais pas combien de temps le trajet a duré mais je comprends très vite qu'on est de retour au vieux port et l'ironie du sort c'est que l'orage gronde une nouvelle fois n'annoncant rien de bon. J'ai comme un détecteur, je sens son odeur à peine rentré dans le hangar. Mais mes cheveux doivent cacher l'horreur que je suis devenue.  Mes pieds rejoignent le sol mais ils ne supportent pas mon poids. Le blond me retient aisément avant de balayer les cheveux qui traîne sur mon visage pour admirer son œuvre tout sourire.

"-Cosa gli hai fatto Lizio ? ( Que lui as tu fais Lizio ?)
-Non sono sicuro che tu voglia vedere questo. Era così carina ... ( Je ne suis pas sûr que tu veux voir ça. Elle était si jolie...)
-Cosa gli hai fatto ?! ( Que lui as tu fais ?!)

Lizio ne répond pas se contentent d'observer mon visage avec se stupide sourire sur son visage. Il me retourne brutalement un bras sous ma gorge et me braque la tempe de sa main libre. Mon regard se plante malgré moi dans celui du brun qui baisse légèrement son arme pour m'examiner.

Quelque chose passe dans ses yeux. Du dégoût ?

Je n'arrive plus à retenir mes larmes. Je veux que tous ça s'arrête.
Je peux voir aussi le père de Lenzo derrière lui qui a l'air peiné pour moi, voire de la pitié.
Mais je n'en veux pas de sa putain de pitié ! Je veux juste retrouver mon visage.

-Guardala bene ! È colpa vostra ! È così fedele a te, la tua piccola puttana ! ( Regarde-la bien ! C'est de ta faute ! Elle t'es si loyale ta petite pute ! )"

Et c'est ce qu'il fait. Ses yeux vagabondent sur mon visage. Je veux que ça s'arrête ! Je veux rentrer chez moi !
Prise du rage incroyable qui me brûle les tripes,  mon coude vient s'enfoncer dans le ventre de Lizio dans un cri de rage, il me lâche surprit par mon geste. Lenzo à prend ça comme un signal et lance les hostilités. Je ne réfléchis pas et cours. Mais des bras m'encerclent avant que je ne tombe à terre avec. Je tourne la tête me retenant de crier, une balle s'est logée entre ses deux yeux. Une main m'attrape me forcent à me lever. Lenzo. Sa main attrape mon visage pour m'examiner de plus près mais je lui crache au visage avant de m'enfuir. Usant mes dernières forces.

C'est une pagaille monstre dehors.

J'entends la voix du brun m'appelait. Je ne veux pas qu'il m'approche ! Il faut que je me cache, je sais très bien que je ne pourrais pas sortir d'ici. Je cours encore sous cette pluie battante pour essayer de fuir, de sauver ma vie.

Tous ce qui compte ce soir, c'est moi.

Je l'entend me suivre et s'en m'en rendre compte, je tombe à l'eau. L'eau est glaciale.
Des bras m'attrapent rapidement.

"-Lâche moi ! LACHE MOI ! Tous ça c'est de ta faute ! Hurlais-je en me débattant. Ma vie n'est qu'un jeu pour toi ! Je suis quoi moi, hein ? Ta putain de poupée ?! Va te faire foutre Lenzo ! VA TE FAIRE FOUTRE !

Un cri de rage sort de ma bouche alors que je le frappe. Il me laisse faire sans rien dire. Jusqu'à qu'une de ses mains attrape fermemant ma nuque pour me plaquer contre son torse. J'essaie de me dégager, de le frapper mais je finis par me laisser aller contre lui. Je n'essaie plus de retenir une larme alors qu'il me sert fort contre lui. Des bruits de pas se font entendre. Le brun pointe son arme vers le haut me protégeant à l'aide de son corps.

Son père arrive vers nous.

"-Ce fils de pute, c'est barré."