Je grimace une nouvelle fois quand le médecin finit de faire mon pansement après l'avoir désinfecté.
Je suis assise sur le fauteuil en train de me faire soigner alors que les deux hommes discutent à voix basse dans la cuisine. Ça ne sert à rien vu que je ne comprends pas leur langue mais ils sont contrariés de n'avoir pas réussi à attraper Lizio. Rien que de penser à lui me donne envie de pleurer et de me cacher dans un trou. Je n'oublierai jamais cet homme.Il est encré en moi du moins sur mon visage.
"-Je vous ai apporté des antibiotiques pour éviter une infection et des anti-douleurs ainsi qu'une crème cicatrisante. Laissez la cicatrice à l'air libre à partir de demain, il faut mettre la crème matin et soir. Pour votre nez, il faut que je revienne dans cinq jours pour enlever les points.
-Ca peux être fait à l'hôpital ?
-Oui mais ils poseront des questions."Je lui offre un petit sourire vide d'émotion pour lui montrer que j'ai bien compris ses instructions avant qu'il ne me salut. L'homme part en direction de Lenzo et de son père.
Je laisse tomber ma tête sur l'arrière du canapé soupirant, j'ai extrêmement mal.
Je monte à l'étage et je sent le brun me suivre du regard. Il n'a pas intérêt de m'adresser la parole, je n'ai aucune envie de lui parler ni même de parler à quelqu'un. Je ne me suis jamais sentie aussi mal physiquement et mentalement de ma vie.
Je suis vide.Je me dirige vers la salle de bain, observe mon visage dans le miroir mais je ne peux pas voir tout l'étendu des dégâts. Tout un côté de mon visage est couvert ainsi que mon oeil. Le médecin à replacer mon nez avant de mettre du coton dedans et de faire des points. J'ai 70% de chance qu'il redevienne comme avant.
Lizio m'a défiguré à vie. Je soupire une dernière fois avant de me déshabillé et de me faire une toilette au lavabo, il faut à tout prit que j'évite de mouiller mes pansement.
Tant pis pour mes cheveux et j'en ai clairement rien à faire.Une fois un peu près propre je m'habille dans la chambre avant de prendre des affaires pour le lendemain et de partir dans la seconde.
Je croise le brun qui me regarde partir mais ne dit rien. Il vaut mieux car je pense que j'aurais fais une crise d'hystérie. Je bouillonne de l'intérieur, j'ai jamais ressenti une telle colère avant. J'ai pour la première fois de ma vie envie de vengeance mais le combat ne peux être loyale et j'ai la certitude de perdre.C'est le bordel dans ma tête même si je reste calme.
Et si le cauchemar continuer ?
Et si il ne s'arrêtait jamais ?.
Je n'ai pas dormis de la nuit, je veux enlever ce qui me cache mon visage. Je veux découvrir se nouveau moi qu'on me force à hêtre. Je m'assois devant la coiffeuse les mains sur les cuisses prennant une respiration calme.
J'ai espoir quand même, même si c'est ridicule. Une de mes mains tire ma peau alors que l'autre tire sur le sparadrap essayant d'atténuer la douleur. Je lâche tout, secoue mes mains. J'ai peur de ce que je vais trouver. Je souffle reprennant ma tâche grimaçant sous la douleur. Je sent quelques poils de mon sourcils partir avec le pansement mais ça c'est le cadet de mes soucis. Des poils ça repousse.Je compte dans ma tête jusqu'à trois puis ouvre les yeux. Mon œil droit voit flou , il faut quelque seconde pour qu'il voit un peu plus nettement mais ce n'est pas bien net. Ma main vient sur ma bouche retenant un sanglot. Je suis un monstre. La lame m'a laissé une entaille profonde du haut de mon front qui traverse mon oeil pout finir sous ma narine droite. Mon œil est violacé et légèrement gonflé. Et il est injecté de sang. Je ne peux plus retenir mes larmes. Mon visage est détruit. Je suis une monstre ! Un monstre ! Je crie de rage, tape de le miroir qui se brise pour ne plus voir mon reflet qui me répugne.
Qu'est-ce que je vais devenir ? Qui voudrait d'une femme défigurée au travail comme dans son lit ?
Je ne pourrais plus jamais me regarder dans le miroir, la perception que j'ai de ma personne est choquante. Je suis si laide, ce n'est plus mon visage. Je ne serais plus la même personne. Je hurle de détresse laissant mes genoux taper le sol enroulement mon corps de mes bras à chaud de larmes. Des bras viennent enlacer les miens mais je ne répond plus de rien, je n'arrive même plus à respirer correctement. Mes cris ainsi que des gémissements sortent sans que je puisse les contrôler. Sa main vient se poser sur mon front pour me coller à lui me chuchotant des mots en Italien.Qu'il aille au diable !
Mais je n'arrive même pas à me débattre. Je reste contre lui, faible que je suis. Rien ne sera plus comme avant. J'ai mis des années à m'aimait pour que tous soit détruit en quelques secondes. J'ai l'impression que quelque chose s'est éteint à l'intérieur de moi.
Pas brisé, éteint complètement.
Mes larmes s'arrêtent doucement alors que je reprends petit à petit le contrôle de ma respiration. Son menton est contre mon crâne me bercent légèrement toute en me serrant contre lui.
"-Je suis désolée Aria mais tu t'en remettras.
-Dans combien de temps ?
-Tu es une femme de caractère. Tu t'en remettras vite et tu en fera un atout.
-Je ne suis pas toi.Je le sent sourire contre mon crâne.
-Alors devient le.
Mes surcils se fronce provoquant une douleur ne comprennent pas ou il veut en venir.
Que je devienne comme lui ?
-Tu veux que je tue des gens ?
-Si ça peux te soulager. Prends ce qu'il ta prit.
-C'est un cercle vicieux.Je me retourne légèrement pour le regarder alors que lui analyse directement mon visage.
-Je cru que tu n'allais jamais venir me chercher.
-Je n'y est pas penser une seconde.Mon coeur se serre, blessé par ses paroles.
-Je n'y est pas penser une seule seconde à ne pas venir te chercher Aria.
-Pourquoi ?
-Parce que je t'aime bien et que je tes promis que tu retournerais chez toi. Je remplis toujours mes engagements.
-Je ne peux pas rentrer avec ça sur le visage. Je suis horrible...
-Non,tu reste magnifique mio tesoro ( mon trésor).Je rigole sec.
-Je trouve que ça te va plutôt bien.
-Parce que ça me fait ressembler à toi ?
-Possible.Je ravale ma salive.
Je ne sais pas ce qu'il veux me faire comprendre. Il est si étrange... Je soupire une nouvelle fois essuyant mes joues humides. Ça me brûle. Ses doigts viennes entrelacés mes cheveux toujours en examinant mon visage.
-Arrete de me regarder comme ça. J'ai l'impression d'être un monstre...
-Un grazioso piccolo mostro ( Un joli petit monstre. ) Ma mère me disait ça que j'étais petit, que j'étais un joli petit monstre.Je souris face à son regard nostalgique.
-Moi j'étais une princesse.
-Sembra che il mostro si sia innamorato della principessa allora. (On dirait que le monstre s'est épris de la princesse alors.)"
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Aria
RomanceAria & Lenzo "-Tu pourrais rester. -C'est ce que je fais. -Pas forcément dans mon lit. On s'amuse bien tout les deux, non ? Ton corps réclame le mien comme il réclame le tien. -C'est un jeu dangereux. -J'ai cru comprendre que tu aime ça. -Je suis...