Aria

Chapitre 32

Il fait vraiment froid ce soir. J'ai eu à peine le temps de réaliser ce qu'il se passe et d'enfiler un sweat par dessus ma robe que deux agents ont toqués à la porte. Ils ont totalement refusés qu'Emily m'accompagne. C'est beaucoup trop dangereux pour elle.
Nous sommes qu'a quinze minutes Lower Downtown, j'enfile ma capuche et porte la main devant mon visage pour éviter qu'on me filme ou qu'on me prenne en photo. Je n'ai aucune envie de faire la Une des médias à cause de mon connard de frère qui prends en otage des ouvriers et un PDG.

On me fait pénétrer dans une grande tente monter pour l'occasion qui leur sert de QG. Un homme d'une quarantaine d'années passé m'accueille d'une ferme poignée de main alors que la mienne est moite.

"-Bonsoir, je suis le commandant Chartier. Je vais vous poser plusieurs questions, il faut que vos réponses soit nette et précise pour qu'on puisse déterminer la dangerosité de l'assaillent et de ses capacités.

Je hoche la tête devant son regard autoritaire.

-A t'il un lien quelconque avec monsieur Alvar ?
-Oui.
-Lequel ?
-Hum...Je...
-Mademoille , répondez simplement des vies sont en jeux. Des ouvriers sont pris en otages eux aussi.
-Mon frère et ses amis lui ont volés de l'argent et monsieur Alvard est venu d'Italie pour récupérer sont argents.
-Qu'est ce qu'il sait passer ?
-Je...Rien, ils ont eux peur d'avoir des ennuis ou de finir en prison. Ils lui ont rendus l'argents et ça s'est arrêté là. Mentis-je.
-Tres bien. Et pourquoi il vous demande ? Vous avez un lien avec cette histoire ?

Je baisse les yeux en ne sachant quoi répondre et je peux sentir l'homme devant moi s'impatienter. Je révèle la tête prenant une bonne respiration.

-J'ai une liaison avec monsieur Alvar que mon frère ne supporte pas. Mon frère aime avoir le contrôle sur moi. Je pense qu'il a simplement perdu les pédales depuis que j'ai coupé les ponts avec lui.
-Une liaison sérieuse ?
-Je ne sais pas.
-D'accord. Pensez-vous que votre frère est capable de faire feu ?
-Je ne sais pas, il est imprévisible...
-Tres bien. Votre frère vous demande. Est ce que vous vous sentez capable d'entrer à l'intérieur ? Monsieur Fillot veux vous échangez contre tout les otages sauf monsieur Alvar.
-Combien d'otages ?
-23 otages."

Comment pourrais-je refuser ? Ma vie contre celles de vingt-trois autres.
Je ne sais pas de quoi il est capable et il est armé.

Je hoche la tête peureuse. Il fait signe à une femme de venir, ce qu'elle fait avec entre ses mains un gilet pare-balles. Je sent mes mains trembler réalisent petit à petit la situation.

Dans quel pétrin m'a t'il encore mise ?

L'agent me fait enlever mon gros pull pour m'équiper du fameux gilet ainsi que de micros. J'ai l'impression d'être dans un film, je suis à deux doigts de pleurer et de courir me cacher. Est ce que mon frère serait capable de me tuer ? J'en sais franchement rien.

Une fois équipé, je remet mon sweat, j'entends leurs instructions mais mes oreilles bourdonnent à la fois, je ne comprends plus rien. Je met ma capuche sur ma tête me dirige vers l'hôtel qui à l'air quasiment finit, telle un robot. Je suis escorté par une dizaine de CRS armés jusqu'aux dents. On pénètres à l'intérieur. C'est vide et glacial. Des gens armés sont placés dans les moindres recoins attendant des ordres. J'ai jamais vu ça, c'est spectaculaire.

On arrive rapidement devant une porte au deuxième étages et une personne qui m'accompagne toque fortement trois coups.

"-Liberer les otages et ont fait entrer votre soeur.
-FAITE LA ENTRÉE AVANT.
-Ils nous faut des otages avant.

J'entends un gros grognement de frustration puis la porte s'ouvre et rapidement des gens sortent en courant et en larmes nous bousculant presque.

-FAITE LA ENTRÉE ET JE LIBÈRE LES AUTRES !

Je regarde la personne habillé de noir devant moi qui me fait signe de tête d'entrée. Je perds tout courage et j'ai une folle envie de faire demi-tour mais je ne peux pas.

J'entre alors toute tremblante. Mon regard se pose directement sur Lenzo qui a le dos appuyé contre le mur les mains dans les poches. Un petit sourire s'étire sur sa joue droite quant il me voit. Mais je fus vite ramener à la réalité quand mon frère passe un bras sous ma gorge avant de fermer la porte à clef une fois le reste des otages partis. Tout les volets sont fermés rendant la situation encore plus angoissante.

"-Tu fais une grosse bêtise Aaron... Chantonne le brun d'un air joyeux.
-Ferme ta gueule ! Et toi enlève ton sweat. M'oderne t'il en me poussant devant lui.

J'obéis et il me fait signe d'enlever se qu'il me protège. D'une main, il arrache les micros avant de les écrabouiller sous son pied. Je sent le regard du brun sur moi me faisant frissonner. Il doit analyser ma tenue.

"-Pourquoi es tu habillé comme une pute ?

Je n'ose pas répondre, son arme est braqué sur moi. Les pas de Lenzo résonne jusqu'à ma personne. Son corps vient protéger le mien.

-Pour qui veux tu qu'elle soit habillée ainsi si ce n'est que pour moi ?
-J'VAIS TE BUTER !

Mes mains tremblantes agrippes le pant de sa veste de costume malgré moi. Mon frère a toujours était quelqu'un de déranger et imprévisible.

-Tu sais Aaron , tu vas pas finir ta vie avec ta soeur. Ça serait plutôt glauque.
-C'est à cause de toi qu'elle m'a laissée !
-Non, c'est à cause de toi et seulement de toi.
-Si je ne peux plus l'avoir personne ne l'aura !

Une détonation se fait entendre et mon corps est propulsé par terre, mes fesses cognent le sol, je comprends rapidement que le brun m'a poussé à terre pour éviter tout danger. L'arme est à mes pieds et je peux voir Lenzo maîtriser Aaron contre le mur. Un bruit de craquement résonne dans la pièce ainsi que le crit de mon frère. Le malfrat ramasse l'arme qui est à terre prêt à tirer. Je me force à me lever, je vois mon frère se retourner le bras pendant dans le vide. Il a du lui déboîter l'épaule.

-Vasy tire fils de pute ! Qu'est-ce que tu attends ?! Tu veux sauter ma soeur devant moi, non ?
-J'aime pas vraiment les voyeurs et c'est dérangeant vu que tu es son frère. Je pense qu'il te manque des cases là-haut.

Lenzo charge l'arme mais je pose la main sur son épaule l'obligeant à me jeter un coup d'oeil. Je ne sais pas pourquoi, je l'arrête mais je me sent responsable de la situation. Il est mon frère malgré tout.

Soudainement la porte vole en mille morceaux laissant entrer une horde d'agents armés plaquant mon frère au sol pour le menotter sous une pluie d'insultes. Lenzo désarme rapidement le flingue avant de le tendre à quelqu'un puis de se tourner vers moi. Ses mains viennent tirer mes cheveux en arrière avant de déposer un baiser sur mes lèvres faisant hurler mon frère qui l'insulte à son tour de tout les noms possibles et je peux jurer qu'il m'a embrassé juste pour ça. Je peux le sentir jugulé.

On est rapidement conduit à l'extérieur, la veste du brun vient couvrir mon visage même si je pense qu'il y a déjà des photos de moi partout à l'heure qu'il est. Je suis la sœur d'un déséquilibré preneur d'otage.