Je n'arrive pas à dormir, c'est la nuit la plus longue de ma vie.
J'ai l'impression d'avoir le coup caressé par une corde rêche.
Mes narines sont chatouillées par un doux parfum qui me terrorise. Peut-être que mes yeux ne se ferment pas par peur de ne plus jamais revoir la lumière ?
Il peut me faire disparaître d'une seconde à une autre, juste par envie. Sa jambe sur la mienne est comme un supplice. Il bouge quand il dort. Et son toucher me fait horriblement peur à présent.Je ravale mes larmes m'asseyant sur le rebord du lit. Je regarde par-dessus mon épaule. Son sommeil l'emporte toujours.
Il est 7h. Encore une nuit sans sommeil. Je me mets doucement sur mes pieds, le duplex est calme. Je me fais rapidement un café rejoignant le balcon en regardant l'horizon. Une de mes mains attrape la rambarde fixant le sol. Est-ce que ça fait mal de tomber ?
"-Je n'arrive jamais à regarder en bas.
Je me retourne surprise par cette petite voix.
-J'ai peur du vide et j'ai aussi peur du noir. Sourit-elle tristement. D'avancer sans savoir où aller. De m'attacher pour voir ces personnes mourir devant moi encore une fois, impuissante. J'ai peur de me retrouver une fois de plus dans un endroit sombre et glacial, un endroit où je ne sais pas comment sortir. Je suis effrayée même. Mais je sais que Lenzo ne laisserait plus jamais personne me faire du mal. Alors j'essaie de ne plus avoir peur.
Je la fixe retenant mes larmes. Elle sait que l'homme est à ma recherche ? J'incline la tête sur le côté voyant Diego prêt à intervenir au moindre mouvement à l'intérieur.
-C'est lui qui reste à mes côtés la nuit quand mes cauchemars l'emportent. Lenzo ne sait absolument pas gérer mes terreurs et les tiennent n'ont plus apparemment...
-Tu as de la chance de l'avoir dans ta vie.Un sourire prend place sur son visage alors qu'elle le regarde quelques instants.
-Il n'a jamais perdu espoir de me retrouver. Il dit m'aimait mais je ne suis plus la même.
-Je l'ai toute suite vu à son regard.
-Ah oui ?
-La première fois son regard crier de te prendre dans ses bras pour ne plus jamais te lâcher.
-J'étais enceinte.Ma respiration se bloque comprenant ce qu'elle vient de m'avouer.
-Le jour ils m'ont enlevé, j'allais lui dire.
Je la regarde baisser les yeux la voix au bord des larmes.
-Ils se sont tellement déchaînés sur moi que j'ai dû le perdre le jour même. Quelque part heureusement. Qui sait ce qu'il ou qu'elle serait devenu...
Clara le regarde encore une fois.
-Et le pire dans tous ça, c'est qu'il le sait, Lenzo le sait aussi mais aucun à le courage de m'en parler.
-Comment peux tu en être sûr ?
-Ils ont dû remonter à plusieurs jours voir semaines avant ma disparition, fouiller mon appartement donc trouver mon teste et les résultats de ma prise de sang ainsi que mon rendez-vous.Je reste littéralement sans voix devant cette révélation. Je n'imagine pas la peine qu'elle doit ressentir. Le trou dans son cœur qui ne se refermera jamais.
-Il ne reste pas car il m'aime, il reste parce qu'il a pitié de moi.
Clara lui tourne le dos l'empêchant de la voir pleurer.
-Ne pense jamais ça. Ça ce voit qu'il t'aime. Je suis sûr que ton prénom raisonne en lui comme un champ d'église qui se répète à l'infini. Tu crois vraiment qu'il passerait toutes ses nuits au prêt de toi s'il a juste de la peine pour toi ? Je ne pense pas, on parle d'un criminel notoire pas d'un lycéen qui ne cherche qu'une chose. Il a simplement peur de t'en parler et de te réveiller d'horribles souvenirs. Je l'ai vu dans ses yeux, il ne fait que de te regarder toi et seulement toi. Il donne l'impression de vouloir donner sa vie pour la tienne."
Elle se jette subitement dans mes bras, me serrant si fort contre elle. Elle avait juste besoin d'être rassurée. Je pense qu'elle a juste besoin d'une amie. Elle se retrouve seule ici au final. Je la serre à mon tour contre moi. Alors que je peux voir du coin de l'œil son frère nous regarder en bas des escaliers seulement vêtu d'un jogging, le regard neutre. Elle me murmure un petit merci avant de s'éclipser à l'intérieur. Je la regarde partir alors que c'est à son frère de sortir à son tour me prennant le café que je tiens de ma main droite. Je ne dis rien et me contente de regarder une nouvelle fois la vue qui s'offre à moi. Je l'entend boire ce qu'il m'a volé alors qu'une de ses mains vient caresser mes cheveux faisant grimacer mon visage.
"-Tu as peur de moi n'est-ce pas ? Beaucoup plus qu'avant.
-Pourquoi poser une question quand on a déjà la réponse ?
-Oh , c'est du courage que j'entends là ?Je ne réponds rien ne veulant pas le regarder n'ont plus.
Je l'entend ricaner alors qu'il prend place derrière moi mettant son menton sur le haut de mon crâne, une main sur la rambarde.-Sei così piccolo ... ( Tu es si petite...) Je pourrais te briser tu le sais ?
-Oui comme l'autre homme.
-Ne t'inquiète pas pour lui. Tu n'ais pas sa cible numéro un et une fois chez toi, tu ne risquera plus rien.
-C'est pas parce qu'on est loin qu'on est intouchable.
-Sauf si on a pas d'importance.
-Je reste celle qui lui a volé ces documents.
-Je t'ai dis de ne pas t'inquiéter.Je souffle doucement. Il a juste à me pousser et je tombe.
-Que t'as dit ma soeur ?
-Rien que tu ne sais pas . Elle avait juste besoin d'une amie.
-Je vais finir par te garder si elle a besoin d'une amie.Je me sens devenir blanche à ses dires.
-Je finirai par lui dire que je suis là contre mon gré.
-Je n'ai pas envie de te tuer pour le moment...Vient il me chuchoter à l'oreille alors que sa main descend sur mon ventre.Ce dernier se contracte alors que je sens mon entre-jambe s'humidifier. Mes sentiments sont si contradictoires.
-Tu auras beau avoir peur de moi mio gattino (mon chaton), ton corps brûlera toujours en désir pour moi. Tu aimes les hommes comme moi. M'explique t'il en entrant un doigt en moi me faisant couiner. Ça t'excite que je te domine et que je te baise brutalement. Tu aimes le danger que tu vois en moi, c'est plus fort que toi. Bordel, ta chatte est tellement serrée et chaude..."
Un deuxième doigt se faufile dans mon vagin alors que son autre main passe sous mon débardeur pour jouer avec un de mes seins. Je brûle oui il a raison je brûle de désir pour lui autant qu'il m'effraie. Lenzo me retourne montent mes fesses sur la rambarde de sécurité. Mon crit de peur est arrêté par sa bouche. Juste ses mains sur mon dos m'empêche de tomber à la renverse et de m'éclater le crâne contre le sol.
"-J'ai envie de te baiser dans toutes les pièces de ce putain d'appartement. M'avoue t'il en deux baisers."
Je sens mon short se déchiré sous ma peau alors que je baisse les seuls vêtements qu'il le couvre. Son pénis est déjà dur, je joue un peu avec ainsi que ses bourses mais je comprends très vite qu'il n'a pas de préservatif.
"-Ne t'inquiète pas. Souffle t'il contre ma joue. Je me retirai."
J'hésite quelques instants mais sa bouche sur ma poitrine me rend folle. J'attrape sa verge pour l'insérer en moi. Je suis déjà à deux doigts de jouir. Je ne sais pas si le fait d'être à quelques centimètres du précipice à chaque coup de reins qui rend la situation encore plus existante ou son sexe nue dans le mien. Sûrement les deux. Alors que je me retiens de hurler de plaisir, son sexe sort de moi éjaculent contre ma cuisse. Je l'entend rire contre ma peau avant qu'il ne me regarde. Il sait rire. C'est incroyable. Je le regarde étonné alors qu'il prend du sperme sur un de ses doigts pour en mettre sur mes lèvres. Mes sourcils se froncent pendant qu'il me sourit de toutes ses dents. Il est diablement beau. Un crit de surprise me prend alors qu'il me soulève dans ses bras pour rentrer m'amènent jusqu'à sa chambre. Lenzo me jette sur son lit avant de laisser des baisers mouillés sur mon ventre avant de m'embrasser, là. Mes mains attrapent sa tignasse alors qu'il joue avec mon clitoris. C'est incroyable. Il entre deux doigts en moi ne délaissent pas sa tâche première. Je n'arrive pas à retenir mes cris de plaisir, la jouissance m'emporte dans ce tourbillon de plaisir intense. Le sexe est juste incroyable et avec lui ça l'ai malheureusement encore plus.

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Aria
RomanceAria & Lenzo "-Tu pourrais rester. -C'est ce que je fais. -Pas forcément dans mon lit. On s'amuse bien tout les deux, non ? Ton corps réclame le mien comme il réclame le tien. -C'est un jeu dangereux. -J'ai cru comprendre que tu aime ça. -Je suis...