Chapitre 38

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"-Ca ne te fait rien que ta soeur sorte avec un de tes hommes ?
-Elle est assez grande pour savoir ce qu'elle veux puis c'est lui qui l'a motivé à venir ce soir. Je lui dois beaucoup.
-C'est ce qu'on appel l'amour.
-Merci mio tesoro, je sais ce que fais. Arrête de me lancer tes petits piques ridicules, j'ai compris.
-Tu as compris ?
-Ma mère est une vrai pipelette, je me doute qu'elle ta parler de Dina.
-Non, c'est pas vrai.
-Tu ne sais pas mentir Aria, j'ai bien vu ton regard noir quand je l'ai regardé.
-Je vois pas de quoi tu parle.

Je l'entend glousser doucement avant de prendre quelques gorgés de champagne.

-Ecoute, je l'ai juste regarder parce que ça fait des années que je ne l'ai pas vu. Cette conne pourrait tomber devant moi, je lui marcherai dessus sans même la regarder.

Mes sourcils se lèvent, choqués de ses parole.

-Pourquoi es-tu si remonté contre elle ?
-Elle est partit au moment où j'avais le plus besoin de quelqu'un, elle m'a mentis sûrement pendant des années.  Dina se faisait passer pour une bonne samaritaine aux yeux de tous mais elle n'en est absolument pas une. Le mot garce est faible pour elle. "

Je sent mon coeur se fendre alors qu'il vient ébouriffé mes cheveux sous mon grognement. L'homme de la cérémonie commence un discours en Italien. Je commence à comprendre quelques mots de base. Clara se poste à mes cotés, attrape un de mes bras avant de me sourire. Je peux sentir qu'elle va mieux, ce sourire au visage lui va si bien. Bordel, elle sort !

"-Il demande des subventions alors qu'il ne donnera même pas un centime de sa poche. Plus radin que lui, tu meurs.
-Serieusement ?
-Tu crois vraiment que la vie de ces pauvres patients l'intéresse ? Une fois une amie à moi qui travail ici m'a raconté qu'elle l'avait appelé pour une intervention en urgence car c'était sa spécialité mais il n'a pas voulu car il faisait du golf."

Je reste sens voix devant cet révélation. Comment peut on être si inhumain ? On ne peux pas jouer avec la vie de quelqu'un. Il a passé des diplômes pour sauver des gens. Je ne comprendrai jamais ce type de personne. Il mérite simplement de subir le même sort.

Je sent
S que Clara me tire par le bras alors que le discours n'est même pas fini. On arrive devant le buffet et je regarde la brune engloutir des petits fours. Je n'arrive pas à retenir mon rire faisant tourner quelques têtes vers nous.

"-Profite c'est gratuits.

Un deuxième rire sort de ma bouche que j'essaie de faire plus distrait.

-Tu as les moyens de t'en payer, non ?
-Mes parents sont riches pas moi. Alors quand quelque chose est offert gracieusement, on prend sans remords.

Je lui jette un sourire, attrape à mon tours des amuse-gueules. Je peux voir l'armoire à glace, le regard fixé sur elle.

-C'est consternant l'amour qu'il a pour toi.

Elle jette un coup d'oeil par-dessus son épaule, lui adresse un signe de la main.

-Au départ, je pensais qu'il restait simplement par pitié, qu'il ne m'aimait plus. Mais alors que je le rejeter, il est simplement rester là me laissant lui crier dessus ou même le frapper jusqu'à ce que je tombe d'épuisement dans ses bras. Diego est juste... Je ne sais pas comment le décrire. Étant plus jeune, ça me déroutée ce comportement très protecteur qu'il avait envers moi, cette mani d'être possessif et maintenant ça me rassure. Il est un peu mon gilet par balle si tu vois ce que je veux dire.

J'hoche la tête, elle est comme son frère. Elle n'a pas peur de dire ce qu'elle ressent.  De lettres les thermes.

- Clara !

Je vois le regard de cette dernière se figé alors qu'une main parfaitement manucuré vient de se poser sur son épaule. Je l'attire vers moi faisant tomber cet main dans le vide. Les contacts physiques lui font peur.

-Oh mi scusi ! Non volevo spaventarti.
( Oh excuse-moi ! Je ne voulais pas te faire peur )
-Non importa. Questa è Aria è americana.
(Ce n'est pas grave. Je te présente Aria, elle est américaine. )
-Oh enchanté ! J'ai vécu deux ans en amérique. J'adore vos manières d'être.
-Merci...
-J'ai oublié de me présenter quel idiote ! Je m'appelle Dina Ortle.
-Enchanté.

Elle me lance un sourire avant de tourner la tête vers la brune.

-Ou est passé ton frère, j'aimerais bien le saluer ça fait si longtemps que je ne l'ai pas vu.
-Je suis là.

Je peux voir la rouquine rougir légèrement et j'ai une envie de l'étriper. Lenzo demande à sa sœur si elle va bien avant de venir m'embrasser le front et de passer un de c.ses bras derrière mon dos me faisant sourire de satisfaction.
Il est à moi.
Et cette affection soudainement en public et sûrement du au faite qu'il veux me rassurer.

-Je suis contente de te voir.
-Et bien, ce n'est pas réciproque.

Mes yeux s'ouvrent d'étonnement par le manque de tact du brun faisant baisser les yeux de Dina. La pauvre, je n'aurais pas aimer être à sa place.

-Non pensavo che mi avresti incolpato dopo anni...
( Je ne pensais pas que tu m'en voudrais après temps d'années...)
-Non ti biasimo, semplicemente non ti sopporto.
(Je ne t'en veux pas, je ne te supporte pas tout simplement.)
-So che quello che ho fatto è stato orribile ma non ho osato dirtelo. Sapevi questa paura che mi hai dato.
(Je sais ce que j'ai fais est horrible mais je n'osais pas te le dire. Tu le savais cette peur que tu me donnais.)

J'entends l'Italien rigoler froidement annoncant rien de bon.

-Sul serio? Ti ho spaventato? Eppure non ti ho mai fatto niente. Hai solo trovato una scusa per me per essere colpevole, ma non me ne frega niente Dina.
(Sérieusement ? Je te faisais peur ? Je ne t'ai pourtant jamais rien fais. Tu te trouve simplement une excuse pour que je sois le fautif mais je n'en ai plus rien à faire Dina.)
-Conosce il mostro che puoi essere?
( Elle le sait le monstre que tu peux être ?)
-Sì, non ti preoccupare. Dovresti sapere che non nascondo mai niente.
(Oui ne t'en fais pas pour ça. Tu devrais le savoir, je ne cache jamais rien.)
-Non credo che lei sappia quanto lontano puoi arrivare, che niente ti fermerà. Se ne andrà come me, l'ho fatto.
(Je ne pense pas qu'elle sait jusqu'à où tu peux aller, que rien ne t'arrête. Elle partira comme moi, je l'ai fais.)
-La differenza tra lei e te Dina. È perché è molto più dura di te. È una donna, hai solo un bambino marcio viziato.
(La différence entre elle et toi Dina. C'est qu'elle est beaucoup plus coriace que toi. Elle est une femme, toi tu n'ai qu'une gamine pourrie gâtée.)"

La rousse lui jette un regard noir avant de de tourner les talons. Je peux entendre la brune rigoler alors que son frère lance dans sa bouche un amuse-gueule l'air de rien. Mais j'ai bien compris à leurs intentions qu'ils étaient en train de ce disputer. Mais pourquoi ?

La soirée continue tranquillement mais je me sent vraiment pas à ma place. Tout le monde étale sa richesse alors que je ne suis qu'une petite américaine avec quasiment aucun sous en poche.

.

"-Ou vas t'on ?
-Je t'avais dis que j'ai quelque chose à régler avant de rentrer."

Je souffle doucement. Je suis fatiguée et mes pieds me font affreusement mal. On arrive après plusieurs longues minutes devant un club. Je le suis à l'intérieur suivis de ses hommes. Lenzo cherche quelqu'un et il ne met pas longtemps à le trouver. Le brun s'assoit sur un tabouret de bar faisant un signe du doigt au barmen pour montrer ce qu'il veux boire. L'homme à côté de lui ne l'a pas encore vu, il à l'air de broyer du noir.

Après avoir fait la plante verte pendant une minute, je m'assois sur l'autre siège libre qui est de l'autre côté de l'homme. Ce dernier tourne la tête vers moi avant de m'offrir un sourire auquel je ne répond pas.

"-Que puis-je t'offrir ?

Oh... Il n'ai pas Italien. Je jette un rapide coup d'oeil à Lenzo qui me fait un hochement de tête.

-Je ne dirais pas non à une bière."

AriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant