Chapitre 22

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Je plaque mon dos contre la paroi froide d'un hangar pour reprendre mon souffle. La pluie fouette mon visage, mes cheveux dégoulinent d'eau. Je n'ai aucun échappatoire. Le port est encerclé de ses hommes. Le tonnerre retentit me faisant relever la tête. Un crit de peur sort de ma bouche voyant Lenzo non loin de moi avec un sourire joueur sur le visage. Ses yeux sont pris de folie.

J'attrape une barre de fer prête à me battre de toute manière je n'ai pas d'autre solution. Je le regarde avancer vers moi. Son costume est trempé, ses cheveux bruns plaqués sur son front.

"-Pose ça mio tesoro, tu vas te blesser.

Mais pour seule réponse, j'essaie de lui infliger un coup mais sa main vient à la rencontre de la barre avant de me maîtriser, ventre contre le mur, un bras derrière le dos. Son corps chaud vient de plaquer contre le mien et sa main libre vient caresser mes cheveux avant de les tirer lentement vers l'arrière.

-Pourquoi fais tu ça Aria ? Tu as de la chance que je sois de bonne humeur.

Ma tête se lance en arrière d'un coup sec, tape son nez mais il ne me lâche pas pour autant, bien au contraire son emprise de fait plus ferme alors que son rire parvient à mes oreilles.

-Tu sais que j'adore voir ça une femme qui de défend. Je crois que c'est ça qui m'a fait craquer la première fois chez toi. Tellement de courage dans un si petit corps. Je suis à deux doigts de bander.
-Va te faire foutre Lenzo.

Je le sent sourire contre mon oreille avant qu'il ne me retourne, sa main contre ma gorge. Il ne l'a serre pas, son pouce vient me faire des caresses. Un de mes genoux s'élance pour rentrer en contact avec ses parties intimes mais le mafieux bloque ma jambe avant de se plaquer contre moi, tenant ma cuisse contre sa hanche, frotte sa demi-erection,  mes poignets au-dessus de ma tête, une fois retournée. Ses yeux m'observent avant qu'il ne fonce sur mes lèvres, ses mains lâches tout pour attraper mes joues. Quand je me rends compte que je réponds aveuglément à son baiser, mes dents viennent mordre sa lèvre inférieure, son sang entre dans ma bouche et j'essaie de m'enfuir encore une fois. Mais il me rattrape dans la seconde, sa main vient violemment heurté ma joue me faisant tomber par terre. J'ose poser mon regard sur lui, du sang sort de sa bouche et son regard est noir m'avertissent que j'ai franchis une limite. Je traîne mes fesses sur le sol reculant alors qu'il me plombe de toute sa hauteur. Sa grande main attrape ma tignasse me forcent à me relever plantent ses yeux dans les miens à quelques centimètres de son visage.
Mon corps tremble, personne ne m'a jamais autant fait peur de ma vie. Il se retourne en ne lâchant pas prise sur mes cheveux. Je me débat encore une fois. Foutu pour foutu. Mais cette fois-ci il me hisse sur son épaule, claque mes fesses au passage. Ses hommes nous observent sans rien dire alors que je gigote telle une folle. Ces lâches sont payer pour ça.

J'entends le coffre de la voiture s'ouvrir avant qu'il ne me jette dedans. L'atterrissage est douloureux.

"-Soit sage mio amor ( mon amour)."

Un crit de rage sort de ma bouche alors que je lui montre mon majeure avant qu'il ne ferme le coffre. Quel enculer ! Je meurt de froid ! Je suis littéralement trempée.

Je sent la voiture prendre de la vitesse avant que je me décide de fouiller le contenus de l'habitacle.

.

La voiture s'arrête enfin, des voix résonnent pendant plusieurs minutes. Il va pas me laisser dormir dans le coffre ? Je vais crever de froid.

Ce dernier s'ouvre enfin, je me redresse le braquent du pistolet que j'ai trouvé planqué dans une cachette. Son regard est amuser alors que trois personnes me braquent à leurs tours. Il l'ai congédi d'un mouvement de main.

AriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant