Aria

Chapitre 37

"-Tu es sûr que tu ne veux pas rester sous la couette ? On est bien toi et moi nues....
-Non mio tesoro, j'ai promis à mon père que j'y serai avec toi à mon bras.
-J'ai pas envie...
-L'homme d'affaire que je suis dois s'y montrer et après j'ai une autre affaire à régler.
-Lenzo s'il te plaît...
-Ce n'est pas de cette manière là que j'aime que tu me supplie...

Mon corps frissonne mais je soupire. Je n'ai pas envie de voir cet fameuse Dina et je n'ai pas envie qu'il la voit n'ont plus. Je ne sais pas si c'est de la jalousie mal placé mais elle est si belle, tellement mieux que moi avec ma balafre qui gâche une moitié de mon visage. Je le regarde filé sous la douche et attrape mon téléphone, voyant qu'il clignote du à une résection d'un message.

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De : Emily
A : Aria

Pousse là dans les escaliers.

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De : Aria
A : Emily

Tu crois que si je fais mine d'être malade, il va rester avec moi ?
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De :Emily
A : Aria

Franchement je ne pense pas, il à l'air d'être le fils-fils à papa et maman, il n'a pas envie de les décevoir. Mets toi en bombe si il a vraiment des sentiments pour toi, il ne l'approchera pas de toute manière. Il ne sait pas que tu sais qui est cet salope alors si tu vois qu'il s'approche trop d'elle rentre à la maison, ne t'accroche pas plus à Lenzo si il est capable de voir ailleurs. C'est le début de votre "relation" c'est normal que ça soit tout beau tout rose au début à votre manière bizarre. Alors ne continue pas de t'accrocher si c'est pour souffrir.

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Je laisse ma tête tomber sur l'oreille.

"-Que te dis t'elle encore ? Je préférerais quand tu n'avais pas ton téléphone et de moyen de communiquer avec elle.

Je lui jette un regard alors qu'il est en train d'enfiler son pantalon me montrant son joli derrière.

-Elle te dénigre.
-Ca je m'en doute, elle est une cagna.
-Une quoi ?
-Une garce. Elle accepte pas le fait que tu aies une vie trépidante alors qu'elle a vie dans une assommante.
-Alors c'est comme ça que tu l'as vois ? Qu'elle me jalouse ?
-Oh que oui, elle rêverai que quelqu'un la sorte de sa monotonie comme toute les femmes.
-Croit moi, je n'ai jamais rêvé d' être en danger permanent, de voir et faire toutes ces choses que j'ai vécu.
-Ca te rend plus forte, plus combative.
-Ouais fin tu as vu ce que ça a fait à mon visage ?
-J'ai la même. Tu finira pas l'accepter.

Je ne dis rien d'autre et le regarde ce coiffé minutieusement, placant correctement ses mèches. Est ce que c'est pour la rousse qu'il fait tout ça ? Je pense qu'il sait qu'elle sera présente. Est ce que si je la tue, c'est de la légitime défense ? Genre pour pas qu'elle me pique mon mec ? Je glousse malgré moi me rendant compte de ma sottise.

-A lieu de rire, va te préparer. J'ai des choses à faire dans mon bureau, je ne serais pas long."

Je le regarde partir claquant une de mes fesse au passage. Lenzo a l'air détendu et je n'arrive pas à me sortir de la tête que c'est pour elle. C'est la première fois de ma vie que je suis parano pour un homme, ça ne me ressemble tellement pas. Mais il m'a fait tout perdre et je viens de tout quitter pour lui, ça ne peut pas s'arrêter comme ça...

Je me force à me lever pour prendre une bonne douche bien chaude. Une fois propre, je me sèche les cheveux avant de me les lisser ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait ça. Je trouve que ça me change le visage. Je sors mon correcteur et mon fond de teint pour camoufler au maximum la cicatrice malgré quel sera toujours voyante. Une fois mon smoki fini et mon mascara posé, je redessine mes sourcils pour finir par un rouge à lèvre rouge. J'ai comme une envie de m'habiller en femme fatale pour lui montrer que j'en vaux la peine même si c'est ridicule, j'ai l'impression d'être une gamine de seize ans, c'est ridicule.

Je choisi une robe rouge courte près du corps fendu sur ma cuisse droite accompagnée de mes fidèles talons noir. J'en fais peut-être un peu trop.

Le décolleté carré et ses fines bretelles font ressortir mes seins légèrement. C'est peut-être trop vulgaire ?

Je grogne de rage avant de chercher autre chose dans mes vêtements les jettant sur le lit au passage.

"-Que fais-tu ? J'entends le bruit de tes talons de mon bureau.

Je me retourne surprise par Lenzo qui est appuyé sur l'encadrement de la porte, les mains dans les poches. Son regard m'examine de haute en bas avant d'incliner la tête.

-Je cherche quoi me mettre.
-Elle est très bien cette robe, non ?

Sa phrase est hésitante comme s'il avait peur de me vexer.

-Je ne vais pas aller à un galla de charité habillé en pute !

Je le regarde se retenir de rire en lèvent la tête en l'air, tapant l'avant d'une de ses chaussures au sol. Ce moment est juste magique. Il est magnifique.

Lenzo s'approche de moi, s'assoit sur le lit avant de s'appuyer sur un de ses coudes en arrière pour être semi allongé. Son regard brûle sur moi.

-Pourquoi me regarde-tu ainsi ?
-J'ai bien tes cheveux lisses comme ça.
-Profite parce que c'est rare qu'ils soient ainsi.
-C'est ce que je fais.

Je lui jette un dernier coup d'oeil avant d'attraper une robe longue blanche. Je laisse glisser sur mes jambes celle que je porte avant de la mettre et de me regarder dans le grand miroir dans tout les angles. Elle est juste d'une blancheur pure. Je ne l'ai jamais porté, je n'en ai jamais eu l'occasion mais je l'adore. Son style bohème est magnifique. Et je crois pas avoir le temps d'en enfiler une troisième.

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Lenzo nous fait passer par-derrière et je me sent vexé. As t'il honte de moi ? J'ai l'impression qu'il ne nous prend pas au sérieux mais après tout c'est un mafieux, peut-être joue t'il avec moi.

"- Lenzo, non ti ho visto arrivare ! Inoltre accompagnato.
( Lenzo je ne t'avais pas vu arriver ! En plus accompagné.)
-Buonasera Gini, ti ho comunque avvertito rispondendo al tuo invito. ( Bonjour Gini, j'ai pourtant prévenu en répondant à ton invitation.)
-È così raro vederti al braccio di una donna. In effetti, mai da quando mia figlia.
(C'est tellement rare de te voir au bras d'une femme. En fait jamais depuis ma fille.)
-Questa è Aria. Non parla italiano.
(Je te présente Aria. Elle ne parle pas Italien.)

L'homme me juge du regard, j'ai bien compris qu'ils parlent de moi.

-Bonsoir, je suis Gini le maître de cérémonie. Ce présente t'il en me présente sa main.
-Aria.

Je lui sers la main, je sens mon regard glacial posé sur lui et ça n'a pas l'air de lui plaire mais honnêtement je m'en fiche.

-Je vous laisse profiter du buffet."

Lenzo acquiesce d'un signe de tête avant de se retourner vers moi son petit sourire en coin avant de fixer un point derrière moi me faisant tourner la tête.
C'est elle.
Elle est putain de magnifique. Ses cheveux roux lui tombent sous la poitrine, cette robe bordeau lui va à merveille. Dina pourrait facilement me faire douter de ma sexualité. Je jette un coup d'oeil au brun qui l'examine sans une once d'émotion avant de me regarder.
Nous compare t'il ? Il ne vaut mieux pas car sinon, j'ai perdu d'avance.
Il me tend son bras que j'attrape pour nous conduire aux verres de champagnes.

"-Ne bois pas trop ce soir.
-Alors ne me donne pas une raison de le faire Lenzo."