"-Tu étais où encore, hein ? Je t'avais demandé de rentrer ! Il faut qu'on se barre le plus vite possible ! Tiens fini d'emballer tes affaires. M'ordonne t'il en me lancant des sacs que j'attrape à la volée, encore l'esprit embrumé.J'ai du marché quelques heures avant de rentrer à la maison. Pas parce qu'elle était loin de l'hôtel, juste pour essayer de revenir à moi. J'ai l'impression d'avoir encore les yeux de ce bel inconnu sur moi. Il m'a regardé me rhabiller alors que les mains trembler encore. On a échangé aucun mot juste un dernier regard avant que je ne parte alors qu'il m'offrait un sourire remplis de promesses complètement nue sur les draps froissés de la danse de nos deux corps.
Je regarde mon frère partir vers la porte mais il s'arrête en se rendant compte que je ne le suit pas.
-Arrête de jouer Aria , on a pas le temps pour tes conneries !
-Je ne te suivrai pas Aaron...
-Quoi ?
-Je ne vais pas venir avec toi. Tu as décidé de ruiner ta vie, tu ne vas pas ruiner la mienne au passage...
-Vient Aria. Ordonne t'il froidement.
-Je crois que la dame a dit non.Mon coeur arrête de battre alors que l'inconnu rentre dans la maison accompagnée de plusieurs hommes. Je regarde mon frère devenir blanc mais je crois que moi aussi je perd le peu de couleur que j'avais retrouvée.
La porte claque derrière eux et je comprends que c'est le début de la fin.
-Et si on aller s'asseoir, hum ? Demande t'il en mettant ses mains sur les épaules de mon frère lui massant ardemment.
Je ravale ma salive alors que sa paire d'yeux se pose sur moi un petit sourire en coin.
-Après vous bel cuore ( joli coeur ).
Mes pieds nous conduisent jusqu'au salon alors que les hommes armés bloquent l'entrée et que celui qui est le leader s'installe sur le fauteuil une cheville sur le genou et les bras posés sur les accoudoirs. Mes fesses sûrement encore rougies se posent sur le canapé alors qu'Aaron fait de même.
-Je t'avais dit de ne pas fuir, non ?
Je regarde mon frère qui baisse les yeux.
-Je suis toujours au courant de tout Aaron quoi qu'il se passe. J'ai étais gentil, je t'ai laissé une chance comme à tes amis de me rendre mon argent. Eux l'ont fait alors pourquoi pas toi ?
-Je n'ai pas la somme complète... Chuchote l'accusé.
-Scusa ? ( pardon ?)
-Je n'ai pas pu réunir toute la somme. Il me faut encore un peu de temps...
-Je vous ai laissé à vous trois deux mois et c'est déjà bien de trop. Que dois-je faire pour te motiver ?
-Un mois, il me faut un mois de plus...
-Tu as essayé de t'enfuir ce soir. Qui me dit que tu ne recommencera pas ?
-Je vous le promets sur tous ce que j'ai de plus cher ! Je vais vous rendre l'argent !
-Su tutto ciò che ti è più caro? ( Sur tous ce que tu as de plus cher ?) Demande L'Italien en posant son regard sur moi toute en inclinant sa tête sur le côté. En plus j'ai cru voir que ses bagages sont déjà prêts.
-Quoi ? Non ! Hurle mon frère toute en se levant alors qu'un des hommes le braque d'une arme. Un hoquet de peur sort involontairement de ma bouche alors que mes tremblements se font de plus en plus forts.
-Ne t'inquiète pas, elle sera bien traitée. Sourit il en se remettant sur ses jambes. Puis comme ça, ça va te motiver."Alors que le brun s'approche de moi par je ne sais quel courage, je prends mes jambes à mon coup et passe entre les hommes de mains qui maîtrisent mon frère.
"Bel cuore... " chantonne le bourreau.
Voyant à travers la fenêtre plusieurs personnes habillées de noir encerclent la maison, je monte rapidement les escaliers pour rejoindre ma chambre et attrape ma batte de baseball prête à me battre. Foutu pour foutu.
"-Oh...Baisse ça avant de te blesser veux-tu.
-N'approchez pas !Son petit sourire niait est toujours présent sur sa joue droite lorsqu'il avance vers moi d'un pas décidé. La batte s'élance alors que je ferme les yeux criant de haine. Dans la seconde je me retrouve un bras maîtrisé derrière le dos, joue contre le mur blanc de ma chambre. Je sens son abdomen contre mon dos et sa main caressé mes cheveux mi-longs.
-C'est que tu as du courage piccola donna ( petite femme)
-Je n'ai rien à voir avec vos histoires. Je n'ai pas utilisé un centime de votre argent.
-Tu n'ai qu'un dommage collatéral et une motivation. Tu n'as pas à t'inquiéter si dans un mois il me ramène mon frics, tu seras saine et sauve. Mais s'il ne me le ramène pas... Oh cuoricino se non me lo riporta, non so cosa farò con quel bel faccino ... ( Oh petit coeur si il ne me le ramène pas, je ne sais pas ce que je vais faire de ce si joli visage...)
-Je peux l'aider à récolter l'argent qui manque.Je l'entend doucement rire contre mon oreille me faisant frissonner d'effroi.
-Ce n'est pas avec le maigre salaire que tu te fais et tes peux d'économies que tu vas l'aider. Je préfère le moyen de pression, c'est plus persuasif.
Je couine alors que sa main chaude passe sous mon chemisier pour caresser mon ventre froid. Mes cheveux sont tirés en arrière contre son épaule.
-Puis on pourrait s'amuser toi et moi...
-Plutôt crevé.
-C'est drôle, tu ne disais pas ça toute à l'heure quand je claquais ton petit cul en te baisant.
-On fait tous des erreurs.
-Hum...Je sent que ça va être amusent. Ricane-t-il avant de me pousser hors de ma chambre."Sa main tient fermement mon bras alors que nous descendons les escaliers. Je me sent impuissante et je déteste ça.
Je jette un coup d'oeil au salon et je peux voir mon frère inconscient sur le sol. Je me dégage de l'emprise de l'Italien qui était distrait par son téléphone avant de me jeter sur mon frère. Un cri sourd sort de ma bouche en vue de l'état du visage de mon frère. Il est reconnaissable. Je le secoue pour le réveiller en hurlant son prénom mais je sens qu'on encercle la taille, braillent dans une langue que je ne comprends pas. Je me débat comme une sauvage alors que je sais que s'est peine perdu. Je ne serais jamais assez forte contre lui. On me jette dans une voiture mais je n'ai pas le temps de sortir par l'autre porte car mes deux poignets sont maîtrisés par le grand brun. Par je ne sais quel courage je lui crache à la figure et l'ambiance devient soudainement pesante dans le véhicule. J'ose jeter un coup d'oeil aux deux hommes à l'avant mais ils sont fixés droit devant. Je ravale ma salive avant de regarder mon bourreau qui a les yeux fermés, la tête inclinée sur le côté. Ses doigts se ressert sur ma peau me faisant mal mais il me lâche de sa main droite pour s'essuyer le visage. Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, mon pieds vient violemment percuté ses parties intimes. Un grognement sourd résonne suivis d'une sensation glacée sur ma joue. Ma respiration ce bloque comprennant qu'une arme creuse ma joue.
Pour la première fois de ma vie je sais ce qu'est le danger. D'être à deux doigts de mourir. Il ne blague pas. Et je sens qu'à son regard qu'il peut tirer d'une minute à l'autre.
"-Maintenant tu as assez joué. Tu ne bouges plus d'un poil ! Et je ne veux plus t'entendre !"
Je hoche la tête rapidement de haut en bas effrayée par cet homme. Sa voix grave est terrifiante que je ne sais plus comment respirer.
Son arme glisse sur mon visage alors que ses yeux suivent le mouvement et qu'il le range derrière son dos pour s'asseoir puis fait signe à celui qui est derrière le volant de partir.
Je reprends doucement mon calme m'essayant correctement sur le siège et je peux le voir masser doucement son entrejambe.
Mon cerveau réalise enfin ce qu'il s'est passé. Aaron nous a mis dans une merde pas possible et j'espère qu'il va réussir à nous en sortir avant qu'Emily ne l'égorge et que je finisse une balle dans la tête.
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Aria
RomanceAria & Lenzo "-Tu pourrais rester. -C'est ce que je fais. -Pas forcément dans mon lit. On s'amuse bien tout les deux, non ? Ton corps réclame le mien comme il réclame le tien. -C'est un jeu dangereux. -J'ai cru comprendre que tu aime ça. -Je suis...