J'ouvre les yeux difficilement, mon corps nue est allongé sur le sien reposant sur le canapé. Je n'ai aucune envie de bouger. Son léger ronflement me vole un petit sourire.Après quelques minutes d'émargement mon index va de lui-même redessiner ses cicatrices apparentes sur son corps alors que ses bras viennent serrer mon corps m'indiquant que je l'ai réveillé. Mes bras viennent se croiser afin que ma tête puisse reposer dessus examinent son visage.
"-Buongiono signore ( Bonjour monsieur)
Je regarde son sourire s'étirer alors que ses yeux sont encore clos. Il est magnifique. Ses mains se baladent sur mon corps me couvrant de frissons grace à leurs chaleurs avant d'empoigner fermement mes fesses.
Lenzo est le seul homme avec qui je ne suis pas gênée au petit matin. Je n'ai jamais eu de relation sérieuse pour moi c'est juste normal de partir avant que l'autre ne se réveille. Je sens son érection matinal entre mes cuisses. Il me reste trois jours avant de rentrer chez moi et j'ai juste envie de profiter de son corps et de son savoir faire car je pense que jamais je ne trouverais quelqu'un qui baise aussi bien que lui.Mes lèvres viennent se poser délicatement sur son torse encore et encore en descendent jusqu'à son entre-jambe. Je prends son membre chaud dans ma bouche, je joue quelques instants avec son gland à l'aide de ma langue alors qu'un long gémissement rejoint mes oreilles. Une de mes mains joue avec ses bourses alors que ma bouche lui donne du plaisir. Lenzo essaie de m'indiquer le rythme qu'il souhaite mais je prends un malin plaisir à être lente dans mes gestes. J'aime voir son visage grimacer de plaisir. "Per favore mio tesoro.. ( s'il te plaît mon trésor... )"
Je gémis malgré moi à l'entendre me supplier les yeux mi-clos. Je prends rapidement un rythme rapide, essaye de prendre tout son sexe dans ma bouche sous sa respiration érotique. Ses mains viennent appuyer sur mon crâne m'obligeant à le prendre toute entier alors que son pénis se met à vibrer dans le haut de ma gorge, éjaculent. Je suis forcé d'avaler mais pour la première fois ça ne me gêne pas. Une fois qu'il est fini, je me redresse assise sur mes talons essuyant ma bouche à l'aide de ma langue. Il m'observe quelques instants avant de se redresser à son tour, son visage n'ont loin du mien. Un sourire est présent sur sa joue droite.
"-Si j'avais su se talent avant, je t'aurais forcé tous les matins à le faire... Ou pour occuper tes nuits.
Je souris avant de me redresser légèrement avant d'attraper son entre-jambe dans une de mes mains pour le branler.
-Tu l'aurais su si tu étais gentil...
-Gentille ? ( Gentil ?)Son ton moqueur me fait sourire alors que son pénis durcit dans ma paume. Je m'empale sur son sexe m'aidant avec ses épaules pour prendre un rythme lent. Il m'observe en train de gémir, ses yeux crèvent de désir. Je suis à deux doigts de jouir alors que ça ne m'est jamais arrivé quand c'est moi qui commande et surtout dans un rythme aussi lent. Mais Lenzo gâche tout quand je me retrouve brusquement le dos collé aux coussins du canapé. Je sens son pénis devenir moue à l'intérieur de moi. C'est si étrange...
"-Papà cosa ci fai qui? ( Papa qu'est-ce que tu fais là ?)
Je sens mes joues chauffer et tout mon désir s'enfuir. La honte.
-Vestiti, ho bisogno di parlarti. ( Habille toi, il faut que je te parle.)
J'entends ses pas qui doivent sûrement se diriger vers le bureau.
-Buongiorno Aria.
Je laisse mon bras dépasser du canapé lui faisant en signe de la main accompagnée d'un faible "buongiorno" et de mon rire gêné. La porte du bureau claque et je pose enfin mon regard sur le brun qui a le regard moqueur. Il se retire doucement de moi alors que son pénis est totalement mou. Ses lèvres se posent sur mon front avant de m'abonner nue sur le canapé et mon corps totalement frustré.
.
Lenzo est parti avec son père. Je l'ai vu d'en haut des escaliers charger leurs armes avant de partir je ne sais où. On est venu me chercher après le dîner et après une heure de route, on m'a amené dans un bar perdu au milieu de nul part la musique sortant de l'établissement. J'ai rapidement retrouvé Lenzo qui parler à un homme de mon âge bière à la main.
"-Mais voilà la superstar !
Je fronce des sourcils et détaille le garçon. Il est plutôt mignon.
-On raconte que tu as tué Georgio ! Quel fils de pute, il le mérite amplement ! Aller je t'offre une bière pour l'exploit que tu as fait ! S'exclame t'il en faisant signe au barmen.
Cet homme à l'air déjà bourré.
-Alors raconte ! Il y a tellement d'histoires mais personne ne sait quel est la vraie. Même si je serais déçu que tu ne lui ait pas arraché la carotide avec tes dents.
Il me regarde avec tant d'espoir que sans ai déconcertant.
-Non, je n'ai pas fait ça.
Le déception se lit sur son visage avant qu'il ne me demande comment j'ai fait.
-Je vais laisser les gens à leurs imaginations.
Il essaie de me convaincre encore quelques minutes avant que Lenzo grogne et qu'il se taise. Il a peur du brun. Et ça m'arrange car je n'ai pas envie de raconter comment j'ai tué un homme et encore moins d'être félicité pour cet acte morbide.
-Sinon je suis Livio son cousin.
-Arrête de faire de fière Livio, tu n'as pas envie que je lui raconte comment ont ta sauvé avec mon père des griffes des prostituées ? Toujours à te mettre dans tes merdes pas possible.
-Excuse-moi de ne pas avoir une déesse comme la tienne dans mon lit.Je souris malgré moi à son compliment avant qu'il ne m'envoie un clin d'œil. Ma bière arrive enfin, je prends quelques gorgés avant de la reposer sous le regard du brun qui surveille mes moindres gestes.
-Alors tatie m'a dit que tu étais en vacances ? Tu rentre bientôt chez toi ?
-Oui dans trois jours.
-Oh...Pas trop déçu le quitter ta bête de sexe ?
-Son sexe oui.Il me regarde choqué alors que j'éclate de rire et je peux voir du coin de l'œil Lenzo sourire légèrement. Peu importe ce que je dis, je le reverrai plus jamais.
Je finis tranquillement ma bière pendant que le brun parle avec son cousin dans la langue du pays. C'est vraiment sympa comme endroit. Ce bar à un style western, quatre tables de billard qui traîne et trois jeux de fléchettes. L'ambiance est plutôt cool malgré que je vois des revolvers sortir de leurs pantalons. Ça doit être un bar de mafieux.
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"--Attendsmais toi là et tu ne bouges pas.
Je glousse t'elle une adolescente alors que Livio m'installe juste devant un cible de fléchettes. Son cousin se met à côté de lui alors qu'il attrape 3 fléchettes.
-Tu me fais confiance ?
Je rigole hochant la tête alors que je peux voir l'air désespéré de son cousin qui fronte un sourcils. Livio est content que je tienne pas l'alcool et il l'a très vite compris quant à ma troisième bière des mots manqués dans mes phrases. Je peux voir plusieurs personnes nous regarder amuser par la situation. Il lance une première flèche qui atterrit contre le mur puis une deuxième qui finit pareil. Lenzo soupire lui arrache la troisième avant de prendre sa place. Ses yeux se plantent dans les miens et j'arrête de rire. Il pourrait me la lancer dans la gorge pour me tuer.
Je reste immobile alors que je regarde sa main la lancer retenant mon souffle. Mes yeux s'écarquille quand je sens la pointe touché la cible à côté de moi à quelques millimètres de mon oreille. Je recule puis, regarde la flèche avant de le regarder. Un petit sourire fière est collé sur son visage alors que son cousin rigole en applaudissant. Je récupère la flèche sautillant jusqu'à lui avant de prendre un air fâché."-Tu aurais pu me trouer l'oreille.
Sa main vient caresser le côté de mon crâne dévoilent mon oreille droite.
-Alors j'aurais mis un diamant pour le cacher. "
Je fais la moue malgré moi. Quand je suis bourré je suis très sensible. Son cousin l'insulte de beau parleur alors que son regard est toujours planté dans le mien.

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Aria
RomanceAria & Lenzo "-Tu pourrais rester. -C'est ce que je fais. -Pas forcément dans mon lit. On s'amuse bien tout les deux, non ? Ton corps réclame le mien comme il réclame le tien. -C'est un jeu dangereux. -J'ai cru comprendre que tu aime ça. -Je suis...