J'entends des larmes et des phrases italiennes que je n'arrive pas à décrypter depuis bien une heure. Mais on peu sentir leurs joies de retrouver leur fille après 5 ans de disparitions. Elle a 30 ans aujourd'hui. Je ne sais pas quel âge à Lenzo. Est ce sa petite soeur ou bien même sa soeur jumelle ?Je n'ai pas beaucoup dormis de la nuit encore une fois, un mal de crâne me bourrinent les timpents. Comment me faire passer pour sa compagne ? Je comprends bien qu'il ne veux pas traumatiser Clara une fois de plus, ce que je comprends totalement malgré la situation. Mais je ne suis pas son jouet. Puis comment veux t'il qu'on fasse ? J'ai beau le défier mais il me fait terriblement peur. Il peux me tuer si facilement. Je l'amuse juste.
"- Bel cuore ? M'appelle Lenzo du bas de l'escalier.
Quoi ? Non, je ne peux pas descendre ! Il ne peux pas me forcer ! Ou peut-être que si.
Je n'ai pas envie de mourir.
Je souffle doucement avant de sortir de la chambre, lisse mon jeans de mes mains moites et d'emprunter les escaliers. Le regard froid de mon bourreau et de son père m'accompagne alors que Livia me sourit tendrement sa fille enfin dans ses bras. Je peux remarquer que l'homme qui était devant moi dans le jet privé est à la porte à le regard fixé sur Clara qui ose à peine le regarder.
Le brun me tend son bras que je prends après quelques secondes d'hésitation jusqu'à ce qu'il me montre discrètement son arme. Il pourrait le faire.
Je me force à sourire alors que nous avançons devant sa famille."-Je suis ravie de te revoir Aria. Me sourit la femme.
-Moi de même madame.
-Oh tu peux me tutoyer. Nous sommes très reconnaissants de ce que tu as fais pour notre fille. Tu fais partie de la famille maintenant.Quoi ?
Mes oreilles bourdonnent alors que j'incline la tête vers Lenzo qui serre les mâchoires avant que sa mère ne reprenne la parole. Je n'ai pas envie qu'il me retienne toute ma vie pour faire plaisir à sa mère.-Nous pouvons peut-être aller dîner dehors ?
Clara se braque soudainement dans les bras de sa mère, les larmes aux yeux. Elle a si peur... Peur que tout ne recommence.
-Je vais commander de quoi manger maman. On sera toute aussi bien ici puis le temps se couvre. Annonce le brun tout en sortant son téléphone."
.
"-Comment vous êtes vous rencontrez ? Demande le père en plissant les yeux.
Je m'étouffe avec ma boisson alors que son fils me fusille du regard.
-Elle était au mauvais moment au mauvais endroit.
-Comment ça ?
-Je n'ai pas envie dans parler. Réponds t'il froidement en posant sa main sur ma cuisse, la pressant, plantant ces ongles dans ma peau.Je me retiens de le gifler alors que la brune nous regarde bizarrement, les yeux plissés. Elle n'a presque pas touché à son assiette et se contente de nous regarder. A telle comprit ? Peut'elle le lire dans mon regard ? L'armoire à glace arrive vers son patron lui chuchote quelque chose avant qu'il ne regarde encore une fois la rescapée qui baisse les yeux face à lui. Il y a du se passer quelque chose entre eux, c'est sûr. Il est à deux doigts de lui sauter dessus, pour l'emmitoufler dans zes bras.
"-Je reviens. Declare Lenzo en ce levant. Je dois passer un coup de fil.
Bordel non.
Je le regarde changer de pièce alors que je sens la panique monter en moi. Le fait t'il exprès pour me tester ?
-Alors ? Comment vous êtes-vous rencontré ? Me demande son père, une nouvelle fois.
-Il était en déplacement à Denver dans le restaurant ou je travail e...
-Pour les gamins qui lui ont volé de l'argent ? Cette affaire est très récente et encore en cours.
-Oui mais on a fait connaissance bien avant ça. Mentis-je. Mais on a officialisé quand il est venu.Je ne suis clairement pas crédible. Ma voix n'est pas nette et mes doigts tremblent.
-Ou a été votre première rencontre ?
-A Venise quand j'étais en vacances avec des amis il y a quelques mois.
-Ou ça ?
-Dans un de ces hôtels, il y avait un souci avec notre chambre et c'est lui-même qui est venu.
-Je ne savais pas que mon fils était aussi serviable. Doute t'il.
-Mais regarde là, elle est si mignonne. C'est normal qu'il soit tombé sous le charme. Puis arrête, tu l'angoisse.
-Et vous êtes venu chez lui et apparemment vous savez très bien qui il est. Que fais-tu dans la vie ?
-Je suis serveuse, j'ai pris quelques jours. Non monsieur, je ne suis pas là pour l'argent si c'est ce que vous pensez, j'en ai que faire de son argent. J'ai ce qu'il me faut pour vivre.Un sourire froid se tend sur un côté de son visage. Le même sourire glacial que son fils. Il ne me croit pas alors que sa femme le fusille du regard. Je suis à deux doigts de faire une crise de panique. Je sens mon coeur s'emballer.
-Une femme résonnait ne resterait pas ou alors vous ne savez rien de lui et de ce qu'il est capable.
-Laisse là.Je sursaute alors que sa voix résonne dans le bas du duplex.
-Je m'informe simplement qu'elle soit ici pour de bonnes raisons, ça ne serait pas la première.
-Je m'en suis déjà chargé et je n'ai pas besoin de ton approbation, je n'ai plus 15 ans. Je me suis renseigné sur elle et elle le sait.
-Je préfère être prévoyant.
-Si notre fils l'a choisi, c'est qu'elle est la bonne. Me sourit Livia se voulant être rassurante.Elle me fait de la peine, elle croit en son fils malgré qu'elle s'est ce qu'il fait.
Je m'excuse un instant pour aller dans la salle d'eau. Je n'en peux plus de cette situation. Il me reste deux semaines à tenir ça me semble interminable. Je passe de l'eau sur mon visage avant de me regarder dans le miroir. Je sursaute alors que Clara est dans l'encadrement de la porte à me fixer à travers la glace.
Elle n'a aucune émotion, elle me regardent juste. Encore perdu dans ses pensées. Son cocard à l'air de s'être arrangé ainsi que certains bleus sur maigre corps. Elle a cette manie de s'entourer de ses faibles bras comme pour se protéger. Elle a peur de tout et de tout le monde.
Je me retourne la ramènant à la réalité en la faisant reculer d'un pas le regard inquiet.
"-Ca va ? Osais-je demander.
-Tu veux partir ?
-Comment ça ?
-Est ce que tu veux partir ?!Je recule à mon tour d'un pas surprise par sa fureur. Elle se met soudainement à crier à en perdre la voix, pliant son corps en deux. Merde, elle devient folle. Je tente de me rapprocher mais son frère arrive la prennant dans ses bras un regard noir dans ma direction tout en lui chuchotant que tout ira bien. La brune fond en larmes alors que l'armoire à glace est derrière l'air inquiet.
"-Que lui as-tu dit ? Me demande ce dernier une fois la fratrie partie dans un anglais approximatif.
-Rien justement...Il me juge du regard avant de descendre. Bordel c'était quoi ça ?

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Aria
Любовные романыAria & Lenzo "-Tu pourrais rester. -C'est ce que je fais. -Pas forcément dans mon lit. On s'amuse bien tout les deux, non ? Ton corps réclame le mien comme il réclame le tien. -C'est un jeu dangereux. -J'ai cru comprendre que tu aime ça. -Je suis...