Chapitre 5 : Impossible
Après avoir pleuré des tonnes de larmes sur l'épaule de Mohamed, je lui ai tout raconté. Pendant que je lui racontais, il ne disait rien. Puis, quand j'ai fini de lui raconter :
Lui : Putain, j'ai la haine! Il t'a frappée à cause de moi, tfouu... Je suis désolé. Je m'en veux grave, tout est de ma faute.
Moi : C'est ma faute aussi...
Lui : Non, c'est ma faute à moi. Wallah comme je m'en veux.
Moi : Putain, maintenant il va me surveiller... On fait quoi maintenant ?
Lui : Chaipas, mais si je peux plus te voir je vais mourir.
Moi : Et si on devenait comme Juliette et Roméo ?
Lui : On mourrait tous les deux à la fin ?
Moi : Ouais.
Lui : M'en fous, je prends le risque. Quitte à mourir, je prends le risque, mais jamais je ne pourrai me passer de toi.
Moi : Moi aussi.
Ouais, on n'avait que 15 ans et on parlait déjà comme ça, mais quand on disait ça on était sérieux. Comment vous dire... ? Mais dès le début, j'ai su que pour lui, j'étais prête à donner ma vie. Je l'aimais comme pas possible, je l'aimais comme une psychopathe, je l'aimais abusé. Je ne voyais que lui, je ne vivais que pour lui. Il était ma moitié.
On a tous quelque part dans le monde quelqu'un qui est fait pour nous. Lui, il était cette personne-là. Et même si on était jeunes, on le savait déjà.
Je suis retournée chez moi après ça. Arrivée chez moi, j'ai remarqué que ma mère me regardait bizarre et enfin elle m'a dit :
Ma mère : Sultane ?
Moi : Oui ?
Ma mère : Viens voir stp ma fille. Qu'est-ce qui passe entre toi et ton frère ? Pourquoi il t'a frappée au visage ?
J'avais trop honte de le dire à ma mère. J'aurais préféré qu'il lui dise lui-même pourquoi il m'avait boxée.
Moi : On s'est disputés, c'est pour ça.
Ma mère : Traîner avec les garçons, ma fille, ce n'est pas bien !
Merde, il lui avait dit en fait !
Ma mère : Moi prévenir maintenant, toi plus ma fille si tu m'apportes un bébé !
Moi : Oh mais ça va pas maman, pour qui tu m'as pris ?!
J'avais envie à ce moment de me confier à elle, de lui dire que Lucas, non surtout pas, que Mohamed était différent des autres, qu'il ne me ferait jamais ça, qu'il était sérieux avec moi, qu'il m'aimait et que s'il me faisait un "bébé" ça serait dans l'helel.
Oui c'est vrai Lucas, enfin Mohamed, me parlait sans cesse de faire l'helel le plus tôt possible. Je lui disais juste : "Attends qu'on soit majeurs, au moins" mais il était sincère quand il me disait ça. Il était différent des autres mecs, je sais pas comment vous dire mais il avait quelque chose de différent. Quand j'étais avec lui, je me sentais bien, je me sentais aimée pour ce que j'étais et non pas pour ce que j'avais. Et puis, à travers ses yeux je voyais qu'il était sincère avec moi.
Jamais il n'a eu un mot de travers envers moi ou un geste déplacé. Il était toujours aux petits soins. Tous les deux, on était de vrais gosses, fous amoureux l'un de l'autre, ce qui fait qu'on se croyait seuls au monde quand on était que tous les deux. Plus rien n'avait plus d'importance. C'est cette folie qui m'a menée à commettre l'irréparable...
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Chronique de Sultane : Mariée de force quand mon coeur se meurt
RomanceSlt ! Cette chronique ne m'appartient pas, je l'ai juste prise de Facebook car elle m'a beaucoup plu... Je vous la recommande à vous aussi !