CHAPITRE 40

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SobhanAllah
La ilaha il a Allah
Allaho Akbar
AstagfirAllah
La ilaha ila Allah Mohammad Rassol Allah.
Allahomma Sally wa salem wabarek aala Mohammad, wa aali'i sahbihi ajma'in.
_ Si tu partages ce message aux musulmans que tu connais, tu sera récompensé In Sha Allah à chaque fois qu'une personne le lit.

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Chapitre 40 : Plus jamais

C'était très tard, la nuit. Je venais de me réveiller d'un cauchemar. J'étais en larmes, en manque, je tenais plus. Un portable entre les mains, j'ai composé le numéro de Nadir en pleine nuit, dans cette chambre, au bout du gouffre...

Le téléphone a sonné plusieurs fois avant qu'il ne décroche enfin :

Lui : Allô ?! C'est qui, là ?!

Moi : C'est moi, c'est Sultane....

Lui : ...............

Moi : Nadir ?

Lui : Ouais... Qu'est-c'tu veux, Sultane ? Je dors, là.....

Moi : Nadir, je sais pas ce que j'ai, je ne vais pas bien.....

Lui : .............

Moi : Nadir, je veux te revoir.....

Lui : D'accord.....

Moi : Merci. Je suis chez ma copine Lina, à ********.

Lui : Ok, je viendrai demain matin. Vas-y, rendors-toi. A demain.

Moi : Ok........

Il a raccroché, mais je n'ai pas réussi à m'endormir car dans le fond je culpabilisais beaucoup de ce que j'étais en train de faire. Mais je ressentais cette envie vitale de revoir Nadir, j'avais pas pu résister à l'appeler.

Le lendemain matin, j'étais debout très tôt. De toute manière, je n'avais pas dormi de la nuit. Quand Lina m'a vue faire mes affaires et prête à sortir, elle s'est étonnée :

Lina : Tu vas quelque part, Sultane ?

Moi : Oui....

Lina : D'accord. Tu reviens quand ?

Moi : Je sais pas si je reviens...

Lina : Comment ça ? Mais tu vas où ?

Moi : Je vais voir Nadir....

Lina : Quoi ?! T'es pas sérieuse, là, j'espère ?

Moi : Si......

Lina : Non mais t'es folle !!!!

Moi : Non, je ne suis pas folle ! Mais Lina, je peux plus là, j'ai besoin de le revoir... Tu peux pas comprendre, t'es pas à ma place.

Lina : Ok, mais Mohamed ? T'as pensé à lui ?

Moi : Quoi ? Comment ça, Mohamed ? Comment tu sais ?

Lina : Je le sais depuis toujours. Vous n'étiez pas discrets, surtout toi. Arrête, je voyais bien comment tu le regardais et tout, comme lui. Il te regardait aussi....

Moi : Sérieux ? Tu le savais depuis tout ce temps ?

Lina : Ben oui.....

Moi : ............

Lina : Reste, Sultane... Ne retourne pas chez Nadir. Tu peux rester autant de temps que tu voudras chez moi, ça me dérange pas du tout.....

Moi : ................

Chronique de Sultane : Mariée de force quand mon coeur se meurtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant