Deb (larry stylinson)

Chapitre six

« Bien sûr, j'ai pensé parfois mettre fin à mes jours, mais je n'ai pas su par lequel commencer. » - Jacques Prévert

-- Louis...

Je secoue la tête en enfouissant mon visage dans le drap. Je veux encore dormir pendant un ou deux mois. J'entends un petit rire, puis me fais secouer. Je grogne et m'éloigne, roulant dans les draps avant de m'y perdre.

-- Réveille-toi, j'ai réellement trop faim actuellement.

J'ouvre un œil puis l'autre, observant ses yeux verts me détailler. Puis, je me recule encore rapidement, mais il me rattrape par la taille pour me tirer de son côté.

-- Louis, tu as failli tomber du lit. Je ne veux pas d'accident.

Je me retourne et effectivement ,je devais être très près du bord. Mais maintenant, j'ai le nez presque collé à son ventre et je crois que je préférerais tomber du lit, au final. J'enfouis à nouveau ma tête dans le drap en baillant longuement. Je sens que mon visage est collé à son ventre à travers le tissu, à présent.

-- Louis, j'ai faim.

-- Je m'en fiche, je souris.

Il retire un peu de la couverture et je me retrouve réellement collé à son ventre. Je sens mes joues brûler, mais préfère l'ignorer. Garde les yeux fermés, garde les yeux fermés, murmure ma conscience.

-- Chaton...

Comment il vient de m'appeler ?

-- Harry !

Il lâche un long rire, avant de me pousser un peu plus dans le lit.

-- C'est seulement amusant de réussir à te faire rougir, il murmure.

Je ferme encore plus les yeux, mais il finit par me relever en position assise, ses grandes mains glissées sous mes aisselles. Je papillonne des paupières en l'observant me sourire.

-- Tu as ramené de la nourriture ? Je demande.

-- On s'est fait livrer. Elle se trouve dans la pièce d'à côté, sur mon bureau.

-- Je n'ai pas envie de marcher, je dis avant de pouffer.

Et il prend ce que je lui dis au premier degré, puisque je finis soulevé sur son épaule. Je grogne avant de m'exclamer, mais il ne réagit même pas, il rit juste légèrement. Une fois arrivé dans son bureau, il s'assoit sur sa chaise de bureau et me prend sur ses genoux alors que je grogne une nouvelle fois en marmonnant des choses incompréhensibles.

-- Tu aimes me rendre ridicule, je souffle.

Il ne fait que rire légèrement avant de reprendre son sérieux. Je me retourne vers la nourriture. Et je suis tellement petit qu'il peut poser son menton sur mon épaule. Ce qui m'agace encore plus.

-- J'ai commandé une pizza. Presque tout le monde aime ça et je ne savais pas si tu aimais le chinois ou... Ou autre chose.

Je hoche la tête en souriant, avant d'ouvrir le carton. Je me prends un morceau que je dépose dans une des deux assiettes sur le côté, puis fait de même avec un autre que je tends à Harry.

-- Il y a eu quelques pics de rumeurs, aujourd'hui, déclare-t-il en souriant.

-- C'est-à-dire ? Je demande.

-- Eh bien, beaucoup de gens t'on remarqués ce matin et une ou deux personnes t'on vu venir dans mon bureau ensuite. Ils se doutent tous de quelque chose.

-- J'aurais été pareil, je ris. C'est tellement suspect.

Il hoche la tête en mordant dans sa part. Il a l'air tellement jeune comme cela. Harry est le genre d'homme que l'on s'attend à voir manger avec des couverts en argent, le dos droit sur une table longue d'une centaine de mètres. Mais il est là et il mange une pizza avec moi sur ses genoux. Ca me paraît presque inapproprié.