L'école des exorcistes

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Je me suis relevée et j'ai fermée la porte du studio à clé, je suis passé à côté de Satoru, mais il m'a soulevée et m'a porté en sac à patate sur son épaule.
J'ai criée, contestée, gigotée, mais il faisait la sourde oreille, me conduisant jusque cette école.

Une fois dans l'établissement il m'a reposé au sol et a mis ses mains sur mes épaules.
Malgré ce bout de tissu qui couvrait ses yeux, je pouvais voir qu'il était sérieux sur le fait que j'allais intégrer l'école.

Satoru: écoute... tu as un talent particulier que tu dois exploiter et mettre aux services des plus faibles. Les exorcistes sont très rares, c'est pourquoi cet établissement privé compte peu d'élèves... les fléaux sont des êtres infâmes qui se nourrissent de vie humaine et grandissent grâce aux sentiments négatifs. Tu ne souhaites pas venir en aide aux plus faibles ?

Je me remémore les événements de la veille et la force étrange que j'ai senti lorsque j'ai blessé ce fléau, j'ai regardée mes deux mains me demandant si je suis destinée à aider les plus faibles comme le dit monsieur Gojo...

Satoru: être exorciste n'est pas un métier facile, tu peux également mourir dans d'atroooooooce souffrance sans que personne ne s'en rende compte, finir déchiqueté par un fléau et ...

-c'est bon je pense avoir compris l'enjeu !... je vais combattre ces fléaux !

Je lève le poing en l'air pleine de détermination  et des étoiles dans les yeux, visiblement pas découragée pour un rond par les paroles de Satoru qui sont pourtant très claires: je peux mourir n'importe quand.

Satoru: bien ! Maintenant nous allons voir le directeur afin qu'il accepte ou non ton dossier !

- HEIIIN mais vous aviez dit que j'étais inscrite  !

Satoru: oui... c'est vrai... mais tu dois être admise par le directeur Aoi-chaaaan

Nous sommes entrer dans une salle sombre, illuminé uniquement par quelques bougies dispersés un peu partout, je me suis avancée en restant collé derrière Satoru, peu rassuré par l'ambiance de cette salle.

Masamichi: Satoru... tu es encore en retard...

Satoru: quand je vois vos occupations je me passerai bien de vos sermons.

Masamichi: jeune fille, il est inutile de te cacher derrière Satoru. Personne ne viendra t'aider. Donne moi les raisons qui te pousse à entrer dans l'école.

Je fais dépasser ma tête de derrière Satoru et inspecte les lieux, le directeur est impressionnant, m'inspirant de la peur. En plus je n'avais rien demandée moi à la base...

- je m'appelle Aoi Mickage monsieur... j'aimerais éliminer les fléaux au péril de ma vie et ainsi sauver les plus faibles !

Masamichi: sauver les faibles hein... voyons ce que tu as dans le ventre !

Pendant que le directeur faisait je ne sais quoi, Satoru s'est adressé à moi l'air niais.

Satoru: va falloir te battre ma petite

- heiiin !

Le directeur venait de faire vivre une peluche par je ne savais quel moyen, la peluche s'est mis à me foncer dessus, j'ai alors couru dans tous les sens en criant, ne sachant pas quoi faire.

Étant maladadroite de nature, j'ai trébuché et suis tombé au sol, ni m.Gojo, ni le directeur ne semblait vouloir me venir en aide, la peluche m'a foncée dessus, j'ai fermée les yeux et quand j'ai senti cette chose venir sur moi, il y a eu un bruit sourd, quand j'ai ouvert les yeux, j'ai pu constater qu'il y avait comme un bouclier accrochée à mon bras droit, ma deuxième main laissant échapper une lueur bleue... me laissant guider par mon instinct, j'ai repris de l'aplomb et me suis relevée, je me suis mise en position de combat me rappelant ainsi les prises de karaté lorsque j'en pratiquais étant enfant.

When love is out of controlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant