When love is out of control

Lettre du désespoir

Après le départ de Satoru, Je vais dans ma chambre et me rappelle qu'il y avait cette lettre de mon père que je n'avais toujours pas ouverte.
Je la prend et m'installe dans mon lit.

Dessus il est écrit "pour Aoi"...
C'est les mains tremblantes que je l'ouvre... je me mets à y lire son contenu.

" Ma petite Aoi,

Si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis plus de ce monde.
Il y a tant de chose que j'aurais aimé t'apprendre...
Dans ta naissance réside un mystère que je devais te révéler.
Avant de te parler de ta mère... je vais te parler de toi... tu dois voir des fléaux non ? Sache que tu as héritée d'une grande puissance, un homme avide de pouvoir à trouver ta mère et a mis fin à ses jours, s'il te trouvait... je ne crains que tu subisse le même sort... c'est pourquoi tu dois être forte pour le combattre, tu dois te faire des amis aussi sur qui tu pourras compter...
J'aurais aimer être là pour te protéger... malheureusement je serais sûrement tué par cet homme...

Je vais maintenant te parler de ta maman... Arisa.

C'était une femme magnifique, tellement gentille...
Sache que ta maman avait une force phénoménale, elle était très respectée dans le monde des fléaux.
L'histoire ne parle pas d'elle car elle était discrète, ses origines n'ont jamais été découverte... malgré tout,c'est notre union qui a causer sa mort..
Ta mère est la fille de Ryomen Sukuna, le roi des fléaux, Aoi, tu es sa descendance. Tu portes au fond de toi une grande puissance qui devra servir à aider les plus faibles.
Ta mère et moi t'aimons de tout notre cœur."

C'est le choc total pour moi, je n'arrive pas à croire ce qu'il y a d'écrit dans cette lettre.
Je serais donc la petite fille de Sukuna... du sang de fléau coulerait dans mes veines ?

Je me précipite dans ma salle de bain afin de vomir dans les toilettes, mon estomac est noué.

Je ne peux pas avoir héritée de sa puissance sinon je devrais être plus puissante, pourtant je suis à peine plus forte que Kento...

Persuadée que cette lettre est une mauvaise blague, je décide de me coucher.

Je sombre de nouveau dans ce genre de rêve...
Je revois cette femme et mon père, ils s'embrassent... ensuite ils marchent et tournent au coin d'une rue, lorsque je les revois, la femme qui doit être ma mère attend un enfant. Ils ont l'air heureux...

Malheureusement le paysage sombre, ravagé par les flammes, mes parents courent se mettre à l'abri, je vois ma mère prise de douleur et mon père l'allonge par terre.

Arisa: Keisuke... quand notre bébé viendra au monde ... part avec lui.. ne laisse pas notre bébé entre les mains de cet homme.

Keisuke: ne raconte pas n'importe quoi... tu vas t'en sortir ! Tu vas lui échapper !

Arisa: l'accouchement est en train de m'affaiblir. Si il doit m'attraper c'est maintenant ou jamais... il va vouloir m'utiliser... il ne doit pas connaître l'existence de notre bébé... sinon il subirait le même sort que moi... il se servirait du bébé pour faire renaître mon père

Je vois ma mère souffrir, après quelques hurlements, des petits pleures résonnent dans la pièce.

Keisuke: on a une petite fille ma chérie... regarde comme elle est belle

Mon père se met à verser des larmes, il me pose dans les bras de ma mère qui ne peut s'empêcher de pleurer et de caresser mes petites joues..

Arisa: mon chéri... merci de m'avoir laisser une chance malgré mes origines...merci de m'avoir aimée.. maintenant prend notre petite Aoi, vas t'en et protège là !

Keisuke: ... Aoi...

Arisa: prend la et dépêche toi de partir ! ... je vous aimes !

Mon père me prend dans ses bras, il regarde ma mère ne pouvant pas la laisser là, après qu'elle lui ait de nouveau demander de partir en le suppliant.. il l'a fait...

Je me réveille pleine de sueur. Je me lève et vais me passer un coup sur le visage, j'allume la lumière de ma salle de bain, je me passe ce fameux coup d'eau, lorsque je me regarde dans le miroir, c'est le choc... sur mon visage apparaît les mêmes symboles lorsque Sukuna prend le contrôle de Yuji, je fais un bon en arrière percutant le mur, je peine à reprendre une respiration normale, je me mets à pleurer et me laisse glisser le long du mur.

Je suis un fléau, moi qui passait mon temps à les exorciser alors que j'en suis moi même un... les hauts placés vont vouloir ma mort...

L'image de Satoru me vient en tête.

Satoru... je ne peux pas rester avec lui, je ne veux pas avoir à le faire souffrir d'avantage ... surtout si je dois être tuée...

Je prend un sac à dos et y fourre quelques vêtements, de l'argent et de quoi vivre, je m'habille et part en catastrophe dehors... j'envoie un message à Satoru, n'étant pas en capacité de lui parler...

《Satoru... j'ai passée de bon moment avec toi, seulement, je ne peux pas me résoudre à t'aimer... nous avons fait une erreur tous les deux. Nous n'aurions jamais du essayer de nous mettre ensemble. Je quitte l'école d'exorcisme dès demain pour faire ma vie loin de cette vie d'exorcisme.
Fais ta vie de ton côté, sois heureux. Ne cherche plus à m'appeler, ne cherche pas à me retrouver.

Adieu... Aoi》

Une fois le message bien parti, je coupe mon portable et marche dans une direction encore inconnue versant des larmes ... je savais que mon bonheur ne pouvait pas durer ...