Partie 26

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_Qu'est-ce que vous faites ici ?

Chérif venait de franchir son bureau déjà ouvert par agent cissé. Toujours audacieuse, elle s'était déjà permis de ranger les bureaux avec l'enthousiasme qu'on la connaissait.

_Vous avez encore perdu vos bonnes manières.  Dit-elle en quittant le fauteuil pour venir se mettre en face de chérif, toujours en colère.

_Je n'aime pas qu'on viole mon intimité encore moins qu'on essaye de m'intimider. Qu'est-ce que vous faites là et de quel droit avez vous à ouvrir mon bureau ?

_J'avais encore les clés... Vous avez raison j'aurai pas dû l'ouvrir. Je vous présente mes excuses.

_Vous n'en avez pas assez?

_ De quoi donc ? Fonça t-elle les soucils

_De vos "j'aurai pas dû " quand allez-vous arrêter d'être audacieuse ? Que faites vous là ? S'énervait-il.

_Vous aviez l'air inquiet hier au téléphone, j'ai tenté de vous rappeler mais vous ne décrochiez pas. Vous aviez heurté quelqu'un hier, j'espère que vous aviez aussi prévenu la police ?  

_Je suis la police. Merci de vous inquiéter mais la personne n'a pas eu de mal elle va bien si c'est ce que vous étiez venue savoir...

_Pas seulement ça ! Vous savez que je suis déjà affectée dans une autre localité.

_Et ?...

_Ça ne m'empêche pas de vous venir en aide, donc si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hesitez pas. Tenez ce sont les documents de votre père. Il va pouvoir reprendre sa maison.

_Je ne comprends pas.. Pourquoi vous me le rendez ? Et pourquoi c'est vous qui doit le rendre et pas la police ?

_Je suis la police.

_Et bien je vous envoie la localisation de cet hommr, vous allez vous même le lui donner. Et si vous permettez, j'ai vraiment des choses à régler alors bonne journée ! lui souhaita-t-il en lui montrant la sortie.

Quelque heures après, Édouard l'avait reçu dans le salon en lui offrant un café. Cette habitude il l'avait attrapé depuis la Belgique, et il continu à l'appliquer depuis Sénégal, ce pays connu de sa téranga. A.cissé inspectait sans gêne la maison. Elle se demandait comment un aussi grand appartement peut être habités par trois personnes.

_Ma fille est sortie il y'a à peine vingt minutes. D'habitude c'est elle qui se charge d'offir du café bien dosé à mes invités. J'espère que le sucre n'est pas dans l'excès? Dit-il en lui tendant une tasse avec un mouchoir.

_Merci. En effet, non. Il est bien dosé ce café.

_ Temps mieux ! Alors ma demoiselle cissé, que me veut la police ?

_J'ai une bonne nouvelle. Vous allez piuvoir reprendre votre maison. J'ai ramené les documents à signer n'empêche vous êtes convoqué au poste avec votre avocat.

En feuilletant le papier, Édouard ne pouvait ne pas se souvenir de son ex épouse être tout le mal qu'elle lui avait fait. D'un coup, une idée lui vient en tête et il prit une décision.

_Pourrais-je venir demain au poste?

_Bien-sûr, je ne serais pas là mais chérif oui, et le commissaire. Bon il est temps que je parte. Merci pour le café.

_Je vous raccompagne à la porte.

A. Cissé avait remarqué chez Édouard une galanterie sans commune mesure, différent de son fils arrogant à l'extrême. Elle se posait trop de question sur la vie opposée de ces deux hommes qui se ressemblaient physiquement comme deux gouttes d'eaux. Mais fallait qu'elle se ressaisisse et surtout qu'elle se tienne loin de cette famille.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant