La pluie qui avait commencé depuis la veille, cessa de tomber depuis maintenant une vingtaine de minutes. Tout n'était plus que flaques d'eaux, les chemins moins impraticables ressemblaient à des endroits pour ski, Ils étaient glissants.
Je sortais avec prudence du taxi qui venait de se droiter devant l'hôpital très connu du Belgique, dans la ville flamande de Gand. Il affichait dix huit heure sur ma montre lorsque je me précipitais à la réception pour prendre un badge.
_Signez par ici, et laissez-moi votre carte d'identité! Me disait une jeune blonde aux cheveux sévèrement coiffés.
_Vous remplacez mademoiselle Suzanne? Lui demandai-je en signant le papier sans relever le regard sur elle.
_Et oui! mais elle reprend le service demain matin. Pourquoi cette question?
_ Parce que tout simplement mademoiselle, je n'avais plus l'habitude de laisser ma carte d'identité à la réception. Ça va faire aujourdhui un mois et dix jours que je viens tous les jours dans cet hôpital. Je suis des votres on peut dire.
_Ah oui, ça me revient..Suzanne m'a parlé de vous. Vous êtes avec la patiente qui s'était plongée dans un coma pendant Un mois.
_Vous avez congugé au passé? L'interrogai-je avec intérêt.
_C'est parce qu'elle s'est réveillée Il y'a à peine trentes minutes.. Disait-elle avec un sourire qui rassurait.
Je n'attendais pas le reste de sa phrase, Je courais dans le long couloir pour rejoindre la chambre 034B située sur le deuxieme traversée du couloir central.
_Mais votre carte! Vous avez... Cria t-elle lorsque je prenais la droire.
J'arrivais devant la porte fermée, je trouve au pas de la porte, monsieur Jack, Carole, Marina et la petite Jania. Ils faisaient une de ces têtes que j'ai eu peur de les demander quoi que ce soit. J'avais envie de voir ma dieynaba et c'est ce que je voulais faire en fonçant droit dans la chambre lorsque deux des médecins me freinent le passage. Ils m'avaient écarté et font sortir dans la chambre. <<Attendez dehors svp! >> disaient-ils d'un air pharaonique. Ils refermaient la porte me laissant complètement hors de moi, j'étais tellement en colère et peureux. Pourquoi ils refusaient de me laisser entrer voir Dieynaba? Me plaignais-je Sans me soucier de Jack qui, assis sur le pas de la porte, écoutait sans entendre la conversation des médecins de l'intérieur. Je tournais la tête vers Carole.
_Prince! Articulation t-elle.
Mon coeur battait très fort, je ne supportais plus cette angoise. Un mois et quelques jours qu'elle était dans le coma. Après l'incident au maroc, elle a été interné dans un hôpital au Sénégal où elle a fait deux jours. Très décidé, son père a fait les démarches pour qu'elle soit internée dans un hôpital au Belgique. Je n'étais pas d'accord de ce transfert mais maman m'avait fait savoir qu'il s'agissait de la décision d'un père à son fils, que je ne pouvais m'y opposer. J'ai donc décidé de venir les rejoindre pour l'assister. Il ne se passait pas un seul jour sans que je ne vienne la voir, lui apporter des fleurs, lui rappeler nos moments terribles de disputes, notre premier baiser, nos discordes, ça me permettait de récapituler ma vie à ses cotés, et voilà aujourd'hui, qu'elle se réveille et je ne peux même pas la voir, c'est absurde.
Je me retournais pour aller m'asseoir sur l'unique table à quelques distance de la porte.
_Prince où vas-tu?, attends un peu!.. Essayait de me retenir Carole.
Je ne l'ecoutais pas et pressais les pas vers ma direction. Je m'appretais à prendre place lorsqu'elle me retient la main. Je me retournais la fixer du regard, en ce moment, j'ai vu de la tristesse dans son regard, et je ne pu m'empêcher de longuement la serrer contre moi et, d'un geste de buste, je l'amenais à s'assoir.
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Il payera. Tome II
RomanceVous avez aimé l'histoire de Prince Chérif Niang? Et bien elle est loin d'être terminée. Le beaugoss n'avait pas assez fait payé à son père pour les souffrances qu'il avait causé à sa mère. Le voilà encore devoir se battre pour l' amour de sa v...