_Bonsoir ! Je suis venue récupérer mes affaires.
Carole venait d'entrer en interrompant la discussion entre fatima et son mari. Mounir ne quittait pas du regard à sa femme. Celle-ci tremblait faiblement mais arrivait quand même à garder son sang froid.
_J'ai raté quelque chose ? Vous semblez perturbés. Remarqua Carole.
_Non enfait on était en train de discuter. Dis, et ta grand mère ?
_A la boutique elle va bientôt monter. Bon ben à plus je monte finir de ranger, dit-elle en voulant partir
_ Carole, j'espère que tu seras à l'aise avec ton père.
_Fatima toi aussi tu es parmi ceux qui pensent qu..
_Non, bien au contraire, je sais que ton père s'occupera bien de toi. En fait je suis d'accord avec l'idée d'aller vivre à ses côtés. J'espère juste qu'un jour chérif aura les mêmes sentiments que toi.
_J'espère. Merci de te ranger de mon côté, contrairement à ma mère, finit-elle de dire avant de s'en aller cette fois-ci.
_Maintenant tu peux me dire ce que tu voulais m'avouer, Reprit Mounir.
_Euh c'est rien d'important juste que je voulais avoir ta permission pour réconcilier chérif avec son père.
_Rire.. Tu es sûre que c'est ce que tu voulais me dire ? En plus, combien de fois tu as essayé de nouer cette relation mais en vain? Chérif ne veut pas d'Edouard comme père. Il m'a choisi à sa place.
_Cette fois-ci c'est différent.
_Ah oui et comment ? Je peux savoir ? S'énerva-t-il.
_Cherif est maintenant papa, et son père biologique a le droit de connaitre son petit fils.
_Qu'il fasse en sorte que cherif lui pardonne alors. Mais toi, je t'interdis de t'en mêler.
_Tu ne peux pas m'exiger ça. Je suis la mère de chérif j'ai autant d'influence sur lui qu'Edouard.
_Fatima, j'ai déjà clos ce débat. Merci de me laisser profiter de mon fils, dit-il en prenant le petit pour aller dans l'autre salon.
Quelques minutes après alors que fatima cogitait, assise sur le canapé, ses cheveux bien attachés, elle sursauta dès que la porte se referme sur Juliana, très en forme.
_Ma fille, tu ne sais pas ce que tu as raté chez mes petits enfants. Oh quelle bonne soupe j'ai mangé aujourd'hui.
_Juliana il faut que je te parle en urgence.
_Tu m'inquiètes, il se passe quelque chose ?
_Allons dans ta chambre s'il te plait.
Arrivées, Juliana toujours au petit soin, a attiré fatima sur le lit et lui a tenu les deux mains.
_Je reconnais cette mine. Dis-moi de quoi tu souffrir ma fille !
_Il m'est arrivé des trucs récemment. J'ai tellement honte de t'en parler mais il faut que je le fasse.
_Je suis ta mère fatima, et tu sais bien que je suis là pour te soutenir.
_Je sais et c'est pour cela que je t'en parle. J'ai fantasmé sur Édouard.
_Quoi ? est-ce qu'il a tenté quelque chose quand il vivait ici ? Je vais le tuer.
_Mais non, ne t'emporte pas vite ! Cette fois-ci il n y est pour rien. C'est moi la fautive. Je n'arrête pas de me rappeler de notre aventure et je me surprends de me plaire là dedans. J'ai envie de revivre ces moments et aujourd'hui j'ai commis l'erreur d'aller le voir sans raison. J'ai été ridicule devant lui. Pleura-t-elle
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Il payera. Tome II
RomanceVous avez aimé l'histoire de Prince Chérif Niang? Et bien elle est loin d'être terminée. Le beaugoss n'avait pas assez fait payé à son père pour les souffrances qu'il avait causé à sa mère. Le voilà encore devoir se battre pour l' amour de sa v...